top of page
Rechercher

Brèves 9/12/23 Cour des Comptes - COP28 - désinformation - etc...

Dernière mise à jour : 11 déc. 2023

Florilège du dernier rapport de la Cour des comptes sur le soutien à l'éolien terrestre et offshore.

Des erreurs qui coûtent et vont coûter cher!

Florilège du rapport sur le soutien public aux parcs éoliens terrestres et maritimes de la Cour des Comptes

ÉRIC SARTORI

vendredi 8 décembre 2023 12:00

Le rapport de la Cour des comptes de 2018 sur l'éolien avait eu un certain retentissement et provoqué la Commission Parlementaire d'enquête sur les énergies renouvelables (ENR). Le cru 2023 est pas mal non plus et apporte son lot de révélations qui devraient faire réagir. Voici quelques perles parmi d’autres.

Fixation des objectifs ENR ou de l’art de se tirer une balle dans le pied  

« Il faut noter que la France avait accepté des objectifs d’implantation des ENR plus ambitieux que ceux de la plupart des autres pays, alors même que son mix électrique est fortement décarboné et que le retard dans l’atteinte de ses objectifs n’est pas imputable au seul mix électrique, et notamment pas au seul secteur éolien »

Eh oui, un jour peut-être, on en viendra à une politique plus rationnelle en fixant des objectifs de décarbonation et non des objectifs de déploiement d’énergies variables intermittentes. Mais cela contrarierait sans doute de puissants intérêts.

Aucun contrôle des comptes des parcs éoliens depuis 2013 

 « Malgré les recommandations des rapports précédents de la Cour, l’économie des parcs éoliens reste mal connue… Le dispositif de dépôt des comptes des installations n’a pas été mis en place ; depuis l’étude de la CRE, donc depuis 2013, ni la DGEC, ni EDF OA n’ont demandé une seule fois ses comptes à un parc éolien en exploitation »

C’est quand même fâcheux ! Le moindre incident, même le plus minime, dans une centrale nucléaire doit être déclaré. En revanche, du 7 (donc 5 jours après la tempête Ciaran) au 23 novembre 2023, la zone industrielle éolienne de Saint-Nazaire, premier parc offshore français, a perdu 25% de sa capacité, sans qu’il y ait eu la moindre information à ce sujet.

Éoliennes à moins de 500 mètres des habitations 

« Dans une région comme la Bretagne, la règle des 500 mètres constitue un défi pour le renouvellement des premiers parcs mis en service entre 2000 et 2011. Dans le département du Finistère, par exemple, 83 % des éoliennes sont en deçà de 500 m. des habitations et 55 % dans l’ensemble de la région Bretagne. » Mais pour la Cour, il faut continuer : « Pour le renouvellement des parcs éoliens installés avant 2011, permettre de déroger à la règle de 500 mètres des habitations ».

Renégociation des tarifs de l’éolien en mer 

« La renégociation des tarifs des six parcs éoliens en mer attribués en 2012 et 2014, qui s’est déroulée en 2018… a eu pour contrepartie des concessions au profit des exploitants, dont les principales sont : - La renonciation de l’État à percevoir des redevances d’occupation du domaine public ; - la suppression de la part fixe dans la formule d’indexation du tarif, qui fait passer de 60 % à 100 % la part qui est indexée ; - la prise en charge des coûts de raccordement par RTE ; - la suppression dans les contrats de la clause de prévention d’une rentabilité excessive. »

Notes : YOUPI !!!! Qui est-ce qui va encore payer pour tous ces renoncements ?...

La Cour des comptes conclut avec un certain humour : « Il n’est pas possible d’apprécier si leur effet sur le LCOE **est inférieur ou supérieur à la baisse du tarif, autrement dit si les producteurs ont réellement fait des concessions… le bilan financier de la négociation ne peut toutefois être établi ». Et elle s’inquiète de deux concessions qui sont « de nature à déséquilibrer dans le temps le résultat de cette négociation. » L’indexation à 100% du tarif sur l’inflation parait en effet extravagante, car enfin la très grande partie du coût de fonctionnement résulte de l’investissement initial, non soumis à l’inflation ; et d’autre part, la suppression de la clause de prévention des surrentabilités, qui permet en cas d’envol des prix à l’Etat de récupérer des profits abusifs, supprime un stabilisateur utile en cas de crise énergétique.

Note : se référer au refus des exploitants d’éoliennes de verser à l’Etat les surprofits perçus en 2022 et leur recours contre l’Etat en mars 2023 !!!!!!!!!

Il semble donc ressortir des commentaires prudents de la Cour des Comptes que cette renégociation en 2018 des tarifs initiaux de l’éolien en mer, présentée comme une grande victoire par le gouvernement de l’époque… était en fait un marché de dupes !

La gratuité du raccordement 

 Autre très gros cadeau, sur lequel la Cour des Comptes avertit : « Les dépenses de raccordement des parcs éoliens en mer ont été jusqu’à présent assez limitées du fait des délais de mise en service. Elles ont atteint 28,6 M€ en 2019 et 170,4 M€ en 2020 et 244 M€ en 2021. Elles devraient augmenter de façon importante dans les prochaines années. L’estimation totale des coûts de raccordement pour les projets en cours et futurs est située dans une fourchette de 7,7 Md€ à 10,1 Md€. »


Encore la Cour des Comptes ne mentionne-t-elle pas le coût total d’investissement dans les réseaux que nécessite le déploiement des Energies Variables Intermittentes, 100 milliards d’euros pour les lignes à haute tension (RTE) et approximativement le même montant pour la basse tension (Enedis).

Et elle ne mentionne pas non plus les avertissements récurrents des assureurs sur les coûts des défaillances de câbles en milieu marin. Sur la base de son expérience sur les parcs allemands et d’Europe du Nord, Allianz affirme que les problèmes de dommages ou défaillances de câbles représentent 53 % des sinistres liés à l’éolien offshore en valeur [1] et que ce poste de pertes important est en explosion, au point de mettre en cause l’assurabilité des projets.

Avertissement sur l’éolien flottant 

« L’éolien flottant ne constitue pas encore une technologie mature et n’a pas été encore déployé de façon industrielle bien qu’il existe à ce jour deux fermes commerciales flottantes, en Ecosse (30MW) et en Norvège (56 MW). Des expérimentations ont donc été jugées nécessaires… Le tarif a été fixé par l’arrêté du 9 avril 2020 à 240 €/MWh… Ce dispositif de soutien est potentiellement très coûteux pour l’État. »

Après donc l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, après l’Académie des Technologies, la Cour des Comptes rappelle le manque de maturité de l’éolien flottant, qui, compte-tenu de la nature des côtes françaises devrait représenter la moitié des 45 GW d’éolien marin que les plans gouvernementaux nous promettent pour 2050.

À lire les experts de la Cour des Comptes, avant d’accélérer, il serait plutôt urgent d’attendre.

Au final, la meilleure nouvelle de ce rapport tient dans cette affirmation : « Au regard de ce qui précède, l’organisation actuelle ne saurait répondre au défi de développement des 50 parcs éoliens offshore d’ici à 2050 ».

 

[1] Failing underwater cables “pose global threat to offshore wind”, A turning pointnfor offshore wind, Allianz, 202

**LCOE Le coût actualisé de l'énergie, en anglais Levelized Cost of Energy, correspond au prix complet d'une énergie sur la durée de vie de l’équipement qui la produit. 


Voici un rapport d'un Conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes

Il ne fait pas dans la dentelle. A lire absolument pour comprendre le coût réel de l'éolien offshore Mais avec une durée d’amortissement des installations de 25 ans et un facteur de charge de 40%, les choses changent du tout au tout, puisqu’on obtient ainsi un CAPEX** de 55€/MWh, à comparer aux 43€/MWh de Flamanville, dont la facture est pourtant singulièrement et, il faut l’espérer, anormalement lourde…

et constater que le prix des appels d'offres explose.

 LE BLOG DE JACQUES RIGAUDIAT

Conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes

Éolien offshore (et les autres renouvelables): avis de fort coup de vent, avec risque de tempête

08/12/2023

C’est peu de dire qu’en cette fin d’année 2023, l’accueil fait par les marchés aux entreprises européennes de l’éolien est frais, très frais même !

Déroutes boursières et remises en cause des projets.

En l’espace de moins de trois années et essentiellement pendant les six derniers mois, leurs cours de Bourse ont, en effet, totalement dévissé. Les pertes sont considérables et nul n’en est exempté : de janvier 2021 à novembre 2023 ; elles s’étagent de – 50% (Vestas) à – 80% (Siemens Energy, Oersted) ; entre ces deux extrêmes, les autres entreprises de l’éolien se situent aux alentours de -60% (Nordex, -57% ; Néon, - 58% ; Voltalia -67%) …. Mais à vrai dire, même si l’éolien offshore est le plus touché, cette déconfiture touche toutes les énergies renouvelables sans exception. L’évolution de l’indice Standard&Poor « Global clean energy », qui recense les 100 plus grande capitalisations du secteur, est sans doute ce qui résume le mieux cette déconfiture : à fin novembre – 58% par rapport à son maximum de début janvier 2021…

De cette situation difficile, la presse nationale s’est très largement fait l’écho : « Aux USA, la bulle des énergies renouvelables explose » (Le Monde du 9 octobre 2023), « Transition verte, la douche froide » (Le Figaro du 21 novembre).

Cette situation financière est d’abord à lire au regard des renoncements qui se multiplient, qu’il s’agisse de projets à venir qui avortent, ou de contrats déjà passés pour lesquels l’opérateur se dédit. Après que Vattenfall a renoncé en juillet à développer le site de Norfolk Boréas au large de la Grande-Bretagne dont il venait de remporter l’appel d’offres, c’est Iberdrola qui préfère payer un dédit de plusieurs millions de dollars pour se désengager d’un projet au large du Massachussetts dont il était le titulaire. Du côté de l’éolien terrestre, ce n’est pas mieux : en Suède, Markbygden, le « plus grand parc éolien au monde », prévu pour une puissance de 9 GW, est en très grande difficulté financière, le contrat n’étant pas rentable …

Quant aux projets futurs, l’exemple du dernier appel d’offres de septembre (2023) de la Grande Bretagne est particulièrement démonstratif, puisqu’il s’est soldé par un échec retentissant : aucun dossier n’a, en effet, été conclu, les potentiels candidats jugeant insuffisants les prix de référence proposés[1] …. Aussi, afin de relancer un appel d’offres en janvier prochain et pouvoir l’espérer fructueux, le gouvernement britannique a annoncé [le 23/11] une hausse de ses prix plafond de … 66% pour l’éolien posé ; cette révision drastique concernant d’ailleurs toutes les filières renouvelables sans exception : + 52% pour l’éolien flottant, + 30% pour le solaire PV !

Toutes les entreprises de l’éolien sont donc lourdement touchées ; on a même pu voir Siemens Energy, plombé de surcroît par des problèmes génériques multiples sur ses turbines (vibration des pales et roulements de rotor défectueux à l’origine d’incendies), être en situation de devoir demander 15 Md€ d’aide au gouvernement allemand pour pouvoir surmonter cette passe particulièrement difficile ; ce que ce dernier promptement accordé sans chercher à tergiverser : 7,5 Md€ d’aides publiques et autant de garanties sur des prêts bancaires !

Des causes bien réelles : le retour de l’économie.

Cette déroute financière générale n’est en fait que la traduction inéluctable d’une situation économique réelle qui s’est profondément dégradée au cours des derniers mois, cela du fait de trois causes essentielles.

La première tient à la flambée du prix des matières premières depuis fin 2021. Car même si les choses se sont un peu tassées depuis le pic de fin S2 2021/ S1 2022 pendant lequel sortie du Covid et début de la guerre en Ukraine se sont conjugués, il n’en demeure pas moins que l’addition reste salée : par rapport à novembre 2019, le prix des matières premières essentielles tant pour les éoliens que pour le solaire PV ont flambé : +32% pour l’aluminium, + 45% pour le cuivre, + 80% pour l’acier … Ernst&Young vient d’ailleurs de publier une étude selon laquelle les projets éoliens ont subi une hausse de 38% depuis 2020… Quant aux panneaux solaires, leur coût a augmenté de 23% au cours de la seule année 2023.

La seconde est due à l’augmentation des taux d’intérêt sous l’effet de l’action des banques centrales supposées combattre l’inflation. Contrairement à ce que l’on peut spontanément penser, les énergies renouvelables intermittentes (EnRi) sont en fait très capitalistiques, plus même que le nucléaire. Car si l’investissement dans une centrale nucléaire est énorme, encore faut-il le rapporter à la puissance installée et plus encore à ce sur quoi il peut s’amortir : les MWh produits. Il faut alors tenir compte de la durée de vie des équipements et des facteurs de charge spécifiques. En définitive, les CAPEX (coûts en capital) / MWh sont actuellement plus élevés pour les EnRi, toutes, que pour le nucléaire.

A titre purement illustratif, un petit calcul de coin de table, a priori peu favorable au nucléaire, comparant Flamanville et le parc éolien de Saint Nazaire permet de s’en assurer.

L’EPR de Flamanville est estimé par la Cour des comptes[2] devoir coûter près de 20 Md€, dont 12,4 Md€ de coût de construction proprement dit et 6,7 Md€ d’intérêts financiers (dont 4,2 d’intérêts « intercalaires » dus aux multiples retards successifs du chantier) ; soit, pour une centrale de 1650 MW, de l’ordre de 12 M€/MW. Avec un facteur de charge de 80% et une durée de vie de 40 ans, on obtient ainsi un CAPEX[3] de l’ordre de 43 €/MWh.

Le parc éolien de St Nazaire est, lui, donné par ses promoteurs avoir coûté 2 Md€, auxquels il faut, comme on l’a vu dans le billet précédent, ajouter 300 M€ pour le raccordement à la charge de RTE, cela pour une puissance installée de 480 MW ; on a donc 4,8 M€/MW. Mais avec une durée d’amortissement des installations de 25 ans et un facteur de charge de 40%, les choses changent du tout au tout, puisqu’on obtient ainsi un CAPEX** de 55€/MWh, à comparer aux 43€/MWh de Flamanville, dont la facture est pourtant singulièrement et, il faut l’espérer, anormalement lourde…

Les EnRi sont donc logiquement particulièrement sensibles à toute variation des taux, d’autant que, s’agissant d’entreprises privées, les intérêts versés (en hausse) viennent naturellement en concurrence avec les dividendes (donc en baisse, du fait de la hausse des taux) destinés aux actionnaires. Dans le cadre contractuel des CFD, le prix de vente est, en effet, un prix de référence fixe garanti sur plusieurs décennies, même si indexé sur l’inflation[4] ; sauf à sortir du contrat, ce prix, il n’est donc pas loisible à l’opérateur de l’augmenter … Il n’est ainsi pas très étonnant que dans une telle situation, pris en sandwich, les caves -les actionnaires- se rebiffent !

D’autant, et c’est la troisième raison, que dans la période récente les contrats ont été conclus dans une certaine euphorie, - la conviction alors largement ancrée que la décroissance tendancielle des prix de production des filières EnRi allait se poursuivre indéfiniment-, qui s’est traduite par des pratiques qui, comme on l’a vu dans le billet précédent, reportaient la rentabilité des projets au-delà du terme des 20 ans assigné par le contrat au prix de référence ! Leur équilibre économique était donc, même dans les conditions « d’avant », déjà particulièrement fragile, et pas seulement pour l’éolien offshore. C’est cet édifice qui est désormais à la peine.

France : une hausse systématique des prix issus des appels d’offres.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cette hausse conséquente des coûts des EnRi est, au-delà de l’éolien offshore, tout aussi systématiquement constatée en France ; les historiques des appels d’offres lancés par la CRE pour l’éolien terrestre comme pour le photovoltaïque en témoignent éloquemment (Cf. Tableaux ci-dessous, tirés des comptes-rendus des délibérations de la CRE).

Ainsi pour l’éolien terrestre, alors que l’appel d’offres de juin 2023 avait déjà, selon les termes mêmes de la CRE[5], abouti au « prix le plus élevé observé depuis la mise en place de l’appel d’offres en 2017 », le dernier en date, celui de septembre, a vu la hausse se poursuivre encore, avec un prix des projets retenus de 86,94 €/MWh[6]. Et la CRE à nouveau de constater : « il s’agit du prix le plus élevé observé depuis la mise en place de l’appel d’offres (…) en 2017 ». Au total, par rapport au minimum de 59,7 €MWh de novembre 2020, la hausse aura été de 45,6% ! Le prochain appel d’offres, pour une tranche de 925 MW, est prévu pour le 4 décembre, on verra alors si, une nouvelle fois, la hausse se prolonge

Il en va de même pour le photovoltaïque, -dont je n’ai ici retenu que les seuls résultats des centrales au sol, solution PV la moins onéreuse[9]-, pour lesquelles les 82,4 €/MWh des projets retenus en juillet dernier ont aussi représenté un record. Au total, depuis le minimum de 55 €/MWh de juillet 2021, la hausse aura donc été de 49,8%, pour ne pas dire 50%.... Là encore, on attend avec intérêt les résultats de l’appel d’offres qui vient d’être clôturé ….

 

Autant le dire clairement, c’est une révision déchirante pour la transition qui va sans doute devoir être engagée ; les espoirs (excessifs) mis par d’aucuns sur des ENRi produisant une électricité bon marché devront, en conséquence, être singulièrement revus et corrigés.

De ses « Futurs énergétiques 2050 », RTE tirait une conclusion absolument majeure pour l’avenir de la transition : « Rapportés au mégawattheure d’électricité consommée, les coûts complets du système électrique pourraient augmenter de l’ordre de 15 % hors inflation en 40 ans, en vision médiane, dans une fourchette s’étendant d’une quasi-stabilité à une augmentation de 30% selon les scénarios »[10]. Encore était-ce avec des hypothèses d’évolution des prix de production des EnRi en forte baisse (-30% à -40% selon les filières à l’horizon 2050) reflétant l’optimisme qui était alors de mise et elles-mêmes prolongées à partir des minimas de la période 2019-2020[11]. RTE en concluait aimablement que « Le coût rapporté au mégawattheure consommé est susceptible d’augmenter, mais dans des proportions maîtrisables ».

Mais que se passera(it)-il si les prix de production actuellement constatés devaient l’être durablement, et, a fortiori, si la hausse des derniers mois devait se poursuivre pour quelque temps encore ? Le qualificatif de « maîtrisable » serait-il encore bien de mise ?

Dans la lutte vitale contre « la fin du monde », celle pour « les fins de mois » ne pourrait alors que s’inviter de manière plus insistante encore…

 

[1] Dans un appel d’offres pour CFD, le concédant fixe a priori un montant plafond pour les prix de référence ; les candidats doivent faire des propositions inférieures à ce plafond. Même si le prix n’est pas le seul et unique critère, il est néanmoins et de très loin le principal ; autrement dit, le moins disant l’emporte…

[2] Cour des comptes, « La filière EPR, rapport thématique », 2020, p. 68.

[3] Sans actualisation, autrement dit avec un taux d’actualisation implicite de 0%, ce qui signifie que, parce qu’il s’agit de projets vitaux pour l’avenir de la planète, toute préférence pour le présent est annulée. On trouvera dans RTE, « Futurs énergétiques, Chapitre 14 : l’analyse économique », p. 454-455, une analyse des effets de différents taux d’actualisation en fonction des CAPEX.

[4] L’important est donc ici le différentiel d’évolution entre l’indice général des prix qui sert de référence au contrat et les cours des différents intrants matériels et taux d’intérêt que représente l’investissement concerné.

[5] Délibération de la CRE du 12/6/2023.

[6] Ministère de la transition écologique « Energies renouvelables : Agnès Pannier-Runacher annonce le soutien de l'Etat à plus de 900 MW de nouvelles capacités éoliennes terrestres », Communiqué de presse, 23-11-2023

[7] CRE, Délibération N°2023-321 du 19 octobre 2023.

[8] CRE, Délibération N°2023-217 du 31 août 2023

[9] Sur ce point cf. mon billet du 12/01/2023 sur ce blog, « Le nucléaire « l’une des énergies les plus coûteuses », vraiment ? ».

[10] RTE, « Futurs énergétiques 2050 », Chap. 14, p.501.

[11] RTE, « Futurs énergétiques 2050 », Chap. 11, Figures de la p. 477.

** Les CAPEX ou dépenses d'investissement se réfèrent aux immobilisations, c'est-à-dire aux dépenses qui ont une valeur positive sur le long terme.

Pour info, les OPEX ou dépenses d'exploitation sont les charges courantes pour exploiter un produit, une entreprise, ou un système.



Une première réjouissante, la démolition (enfin) de 7 éoliennes à Lunas,

qui était ordonnée depuis 2021. Marjolaine Villey Migraine est une personne remarquable membre du bureau de la FED.

C'est une victoire sans précédent pour les associations de défense de l'environnement. Sept ans après la construction des éoliennes de Lunas, installées sur le plateau de Bernagues, dans l'Hérault, la cour d'appel de Nîmes ordonne leur démolition et la remise en état du site sous 15 mois.

Les opposants du collectif pour la protection des paysages et de la biodiversité ont gagné leur bras de fer judiciaire. Les sept éoliennes construites en 2016, à l'ouest de Lodève, alors que le permis de construire avait été annulé deux fois par la justice, seront finalement démolies.

Le jugement de la cour d'appel de Nîmes, rendu ce 7 décembre 2023, confirme l'arrêt de la cour de cassation et sanctionne le gérant et propriétaire du site pour non-respect de la loi en ordonnant l'exécution de démolition rendue en 2021.

C'est une victoire et une première en France. Aujourd'hui, la cour d'appel de Nîmes fait droit à notre demande. Mais le délai de démolition est vraiment indulgent !

Marjolaine Villey-Migraine, porte-parole du collectif

L'entreprise ERL, Energie Renouvelable du Languedoc, basée à Montpellier, devra faire place nette avant mars 2025, sous peine d'une astreinte de 3 000 euros par jour pendant 180 jours.

La porte-parole des opposants conclut : "Cette affaire nationale et symbolique servira d'exemple pour d’autres promoteurs éoliens, à savoir ne pas s’empresser d’implanter ses machines sans attendre l’issue du recours des associations, tant que la société n'a pas obtenu définitivement son permis ou son autorisation".

Des éoliennes en service depuis 2016

Dès l'annonce du projet d'implantation d'éoliennes en 2009, sur le site de Bernargues, dans le massif de l’Escandorgues, à l'ouest de Lodève, une vive contestation s'est fait jour. Un collectif pour la protection des paysages et de la biodiversité Hérault-Aveyron s'est mobilisé et a milité contre la construction des sept machines.

Il a intenté plusieurs actions en justice, d'abord pour faire annuler le permis de construire, en 2011 et 2012, puis après la construction du parc en 2016, pour faire démolir les éoliennes installées illégalement selon lui.

Le permis de construire a été annulé deux fois déjà par le Conseil d'Etat, en 2011, 2012. Mais avant qu'il soit définitivement annulé, les entreprises ont construit ces 7 éoliennes en 2016. La justice a une nouvelle fois annulé l'autorisation en novembre 2017. La société ERL (ndlr : Énergie renouvelable du Languedoc) n'aurait jamais dû construire le parc.

Marjolaine Migraine-Villey, porte-parole du collectif de défense de la biodiversité.

Décembre 2020.

Une cinquantaine de personnes rassemblée pour le "démontage symbolique" des éoliennes de Bernagues - 28 avril 2018. • © France 3 LR / Jean-Michel Escafre

Des actions contre les éoliennes

Une fois le parc construit, le collectif a organisé plusieurs actions pour demander le démantèlement du site.

Il dénonce une construction illégale qui viole le Plan Local d'Urbanisme, qui ne tient pas compte de la présence d'animaux protégés, en l'occurrence un couple d'aigles royaux qui risque la mort par collision et qui occulte l'existence d'un couloir de migration des grands rapaces et vautours.

Ces éoliennes ont causé la mort de deux oiseaux appartenant à des espèces protégées :

  • Un aigle juvénile en 2017

  • Un vautour moine en 2020

Après la mort du vautour, le préfet de l’Hérault avait d'ailleurs pris un arrêté pour interdire le fonctionnement des machines en journée.

Enfin, les riverains dénoncent depuis toujours la pollution visuelle et auditive et le préjudice financier sur la valeur de leurs terres et habitations.

La démolition obtenue en 2021

À force d'un bras de fer juridique, le collectif obtient le 19 février 2021, la "déconstruction" du site.

Le propriétaire, Energie Renouvelable Languedoc (ERL), groupe Valeco, avait quatre mois pour démonter ces mâts de 93 mètres de haut et remettre le site en état sous peine de payer 9.000 euros de pénalités par jour de retard.

Fin 2023, les éoliennes sont toujours en place et elles continuent de tourner. Mais l'arrêt de la cour d'appel de Nîmes, rendu ce 7 décembre 2023, sanctionne le gérant et propriétaire du site pour non-respect de la loi et ordonne l'exécution de démolition rendue en 2021.

 


 

COP 28. Mais  QUI va payer ?

"Ce sera au choix le consommateur ou le contribuable et sans doute les deux.."

Le problème central de la COP28, d’où viendra l’argent?

8 décembre 2023

Pour reprendre une expression anglaise, c’est l’éléphant au milieu de la pièce… que personne ne veut vraiment voir à la COP28. Les engagements, plus ou moins solennels et plus ou moins formels, en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ont peu de valeur si les moyens de financer une transition énergétique massive et rapide n’existent pas. Et les besoins en question sont considérables. Ils se chiffrent en milliers de milliards de dollars par an au cours des trente prochaines années. Et quelqu’un devra bien les payer. Ce sera au choix le consommateur ou le contribuable et sans doute les deux.

La transition énergétique est un parcours d’obstacles. Ils sont technologiques, politiques, économiques, sociaux et… financiers. Rien ne peut se faire sans la capacité à financer les investissements considérables à mener au cours des prochaines décennies. Le reste, c’est de la littérature. Deux problèmes majeurs sont très loin d’être résolus : à la fois la capacité du système financier à mobiliser les capitaux nécessaires et de l’autre l’augmentation des taux d’intérêts et donc du coût des capitaux en question. Il ne faut pas oublier non plus l’endettement public considérable de la plupart des grands pays développés et en développement, que ce soit les Etats-Unis, le Japon, la Chine et évidemment la France.

De 3,5 à 10,2 mille milliards de dollars par an d’ici 2050

Pour donner un ordre d’idée des besoins de financements, les coûts estimés de la transition vont de 110 mille milliards de dollars d’ici 2050 (3,5 mille milliards par an) par la Commission américaine de la transition énergétique (Energy Transitions Commission) à 275 mille milliards de dollars (10,2 mille milliards de dollars par an) par le cabinet McKinsey, ce qui représente 2,6 fois le Pib mondial estimé en 2023 à 105 mille milliards de dollars… Les prévisions d’un autre cabinet, Deloitte, sont entre les deux allant de 5.500 à 7.300 milliards de dollars à investir par an jusqu’en 2050. Et ces différents calculs ne prennent pas en compte le fait que le coût du capital a plus que doublé au cours des deux dernières années.

De plus, il y a urgence. Pour respecter leur engagement confirmé à la COP28 de tripler le déploiement des renouvelables intermittents (solaire et éolien) pour atteindre 11.000 gigawatts de capacités d’ici 2030, il faudra investir plus de 4.500 milliards de dollars. Et cela devient bien plus compliqué avec le niveau actuel des taux d’intérêt qui a eu pour conséquence de rendre très difficile l’équilibre économique de nombreux projets éoliens et même solaires. Les constructeurs d’éoliennes, notamment marines, et les promoteurs des parcs demandent ainsi à la fois des subventions publiques plus importantes et des prix garantis plus élevés pour l’électricité produite.

« Quelqu’un doit payer… »

Jusqu’à aujourd’hui, les aides publiques ne sont tout simplement pas à la hauteur des enjeux. Si on compare l’évaluation basse des besoins de financement annuels d’ici 2050, 3.500 milliards de dollars, et les subventions jugées massives promises par la fameuse loi américaine sur la transition IRA (Inflation Reduction Act) qui représentent 369 milliards de dollars sur 10 ans, cela représente seulement 1/90 des besoins sur cette période. Et il faut 250 IRA pour atteindre les niveaux de financements nécessaires estimés par McKinsey.

La question est d’autant plus compliquée que l’opposition politique aux coûts de la transition et au renchérissement des prix de l’énergie ne cesse de grandir. L’opposition aux politiques dites écologistes a le vent en poupe dans presque toutes les démocraties, aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Pays-bas, en Suède… Le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas un cas isolé.

L’économiste français Jean Pisani-Ferry, auteur du rapport remis en mai dernier à la Première ministre sur Les incidences économiques de l’action pour le climat, résume bien le dilemme dans un article du Wall Street Journal qui le cite et est titré « Pourquoi personne ne veut payer pour la transition verte » (Why No One Wants to Pay for the Green Transition). Jean Pisani-ferry explique que si le passage aux véhicules électriques et aux pompes à chaleur coûte bien plus cher que leurs équivalents utilisant des énergies fossiles et si le gouvernement augmente les taxes et les impôts pour financer les subventions aux pompes à chaleur et aux véhicules électriques, il sera particulièrement difficile de convaincre les électeurs qu’il est dans leur intérêt de s’appauvrir.

Comme l’explique le Wall Street Journal, « les aspects purement économiques de l’objectif zéro net émissions sont fondamentalement problématiques. Quelqu’un doit payer, et les actionnaires et les consommateurs ont décidé cette année que ce ne serait pas eux. Les hommes politiques et le public ont tendance à penser que tous les investissements sont bons pour la croissance, une erreur qui conduit à toutes sortes de stratégies confuses sur le climat. En fait, la transition verte est guidée par les politiques publiques. C’est « un choc d’offre négatif, qui s’accompagne d’un besoin de financement d’investissements dont la rentabilité n’est pas acquise », souligne Jean Pisani-Ferry… ».

 

 

Les émissions de CO2 . A méditer...

Note : A méditer !..  à l’heure où la COP 28 cherche comment produire une déclaration commune sur des objectifs de diminution du CO2.80 000 invités à la COP, un bilan carbone lamentable…des pays qui ne renonceront pas rapidement au charbon ou au gaz, une Europe sous influence allemande, décidée à sauver l’industrie éolienne mise à mal,  et notre pays qui sur injonction de l’Europe met tout en œuvre pour suivre le modèle allemand qui produit 7,75 fois plus de CO2 par KWh en 2022, avec pour objectif un doublement de l’éolien terrestre et 18GW d’éolien en mer en 2035, puis 40GW en 2050…

 

 

Coup de gueule sur la désinformation à l'œuvre : Journal de TF1 20h le 6/12

7/12

Objet : La désinformation à l’œuvre

Fin du journal de TF1 Le 6/12 à 20h. Gilles Bouleau pose des questions à Marianne « spécialiste environnement »(Sic)

« Pouvez-vous me dire d’où vient l’électricité que j’utilise pour faire tourner ma machine à laver ? »

Réponse de Marianne  :  Quand vous rentrez du travail l’électricité vient des centrales nucléaires et des centrales à gaz et ça c’est plus problématique pour le climat. En revanche, en plein milieu de la nuit si vous allumez votre machine à laver, ce sera de l’électricité entièrement décarbonée produite à partir des éoliennes et des centrales hydrauliques.

OUPS !!! Vous l’avez bien compris, il faut favoriser la consommation d’énergies renouvelables. De l’éolien en particulier. Le vent soufflerait-il plus fort la nuit ?... Arriverait-on à gommer la production nucléaire la nuit?..Euh !.. en fait, petite rectification, la météo joue parfois des tours, il peut y avoir peu de vent et peu ou pas (normal la nuit ! ) de soleil

Ah ! et puis il est important d’éviter soigneusement de préciser que le nucléaire est notre principale source d’électricité et est la plus décarbonée : (4 g par KWh), pour pouvoir débiter doctement des sottises sur l’électricité décarbonée la nuit

Rappel : Hydraulique : 11g de CO2 par KWh Eolien : 13g de CO2 par KWh Gaz : 650g de CO2 par KWh

Vérification sur Elelectricity maps :

A 19h le 6/12/23

  • le nucléaire représentait 63,23% de la production          

  • l’hydraulique 15,75% + 5,15%* = 19,90%       

  • le gaz 10,92%     

  • l’éolien 3,31%        

*pompage hydro

A 1h du matin le 7/12/23 :

  • le nucléaire représentait 70,21%de la production      

  • l’hydraulique 13,70%

  • le gaz 9,53%    

  • l’éolien 3,51%

Comment peut-on raconter de telles sottises à une heure de grande écoute ? ..

On prend le téléspectateur pour un demeuré. Tout est bon pour mettre en avant l’éolien, intermittent et aléatoire. Il faut sauver cette industrie mal en point.

 

 

BRÈVES

Mis à jour le 01/12/2023 à 16:28  (Extrait)Le conseil municipal de Buzançais s’est réuni jeudi 30 novembre 2023 pour débattre sur les points suivants, et voter à l’unanimité l’ensemble des dossiers. Parc éolien. En ce qui concerne l’avis sur la demande présentée par la société Elicio France pour l’exploitation d’un parc éolien sur les territoires de Saint-Lactencin et de Villedieu-surIndre, le conseil a donné un avis défavorable par rapport à la proximité avec Buzançais.

 

Message de J Louis BUTRE président de la FED qui accompagne le texte de l’article de Fabien BOUGLE (envoyé le 1/12) «Quand HEC et la filière éolienne tentent de censurer un colloque sur la souveraineté énergétique »

Bonjour 

Quand HEC et la filière éolienne tentent de censurer un colloquesur la souveraineté énergétique

La pensée unique progresse en France et la censure se propage rapidement .

Essayer d'Interdire des réunions est un phénomène grave qui conduira à un état totalitaire. Quelque soit l'opinion de chacun, la liberté de pensée et d'expression sont des acquis démocratiques fondamentaux. Nous  devons  refuser  d'être "muselés"   

Cordialement

Jean-Louis Butré 


Projet loi de finance : Éolien, amendements du Sénat

Deux amendements visent à supprimer l’article 27 quinquies du PLF qui prévoit une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties et de contribution foncière des entreprises (CFE) pour les mâts des éoliennes bétonnés non constitutifs d’un moyen d’exploitation d’un établissement industriel. "Cette mesure n’a fait l’objet d’aucune évaluation préalable permettant d’avoir les informations utiles sur le nombre de mâts concernés et la perte de ressources qui découlerait de cette exonération pour les collectivités territoriales, ont pointé les sénateurs. Or, l’exonération prévue est une exonération de droit permanente qui générera donc une perte de ressources pour les collectivités non compensée par l’État." En outre, selon eux, le lien fiscal entre les éoliennes et les territoires mérite de ne pas être supprimé, au risque d’annihiler toute volonté des populations et des collectivités territoriales d’accueillir ces équipements."


CEREME Éolien en mer : Emmanuel Macron annonce le lancement d'un important appel d'offres en 2025 – 28.11.23

Emmanuel Macron a annoncé un plan ambitieux pour l'énergie éolienne en mer : 10 gigawatts de parcs éoliens d'ici 2035, créant des emplois et rapportant 2,5 milliards d'euros jusqu'en 2035. Il a souligné l'importance de la production locale d'éoliennes pour préserver la souveraineté industrielle et encouragé un débat transparent pour éviter les controverses. (Connaissance des Energies)

 

Bruxelles dévoile un « plan d’action » pour accélérer le déploiement des réseaux électriques – 29.11.23

La Commission européenne propose un plan pour accélérer l'extension des réseaux électriques et faciliter l'adoption des énergies renouvelables localement. Elle prévoit des investissements de 584 milliards d'euros d'ici 2030 pour moderniser ces réseaux. Le plan comprend 14 points visant à simplifier les règles, améliorer la planification et faciliter le financement des projets de réseaux électriques. Réactions positives de diverses organisations concernant cette initiative. (Euractiv)

 

COP28 : au moins 118 pays s'engagent à tripler leurs capacités renouvelables d'ici à 2030 (présidence de la COP28)Extrait AFP le 4/12/23Un engagement non contraignant à tripler les capacités renouvelables dans le monde d'ici à 2030 a été signé par au moins 118 pays, soit plus de la moitié des États représentés à la COP28, a annoncé samedi son président Sultan Al Jaber.11.000 gigawatts (GW) à cet horizon, contre environ 3.400 GW aujourd'hui."Avec cet objectif mondial, on envoie un message très fort en direction des investisseurs et des marchés financiers. On montre le sens de la marche. Et c'est pour eux une façon de +dérisquer+ leurs investissements parce qu'ils savent que le monde entier se dirige vers cet objectif", a dit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un entretien à l'AFP à Dubaï.

"Il y a des arguments très convaincants en faveur des renouvelables, parce qu'une fois installées, elles peuvent produire une énergie propre et locale. Donc cela vous rend indépendant et elles sont moins chères que les énergies fossiles", a-t-elle argumenté.

Historique ! À la COP28, une vingtaine de pays se sont engagés pour atteindre un triplement de la capacité nucléaire installée d’ici à 2050. Ils reconnaissent le rôle clef de l’énergie nucléaire pour atteindre la neutralité carbone et pour assurer à tous l’accès à une énergie fiable, bon marché et durable.


Le cabinet Deloitte a mené une grande enquête auprès d’entreprises allemandes  . Résultat: une grande majorité souhaite quitter le pays dans les 2-3 prochaines années, et 67 % déclarent que les coûts énergétiques sont la principale raison de délocaliser...


Nucléaire : la Chine met en service la première centrale au monde dite de quatrième génération AFP parue le 06 déc. 2023 -  ExtraitsUne avancée majeure du géant asiatique dans la course pour les réacteurs du futur. La centrale de Shidao Bay, située dans le Shandong (est du pays), est alimentée par deux réacteurs à haute température refroidis par du gaz et non par de l'eau pressurisée.Il s'agit d'une première au monde pour ce type de réacteurs, selon l'agence. Ces modèles avancés (dits petits réacteurs modulaires ou SMR) peuvent servir à d'autres applications, notamment le chauffage, le dessalement de l'eau de mer ou encore la vapeur pour les besoins de l'industrie.La capacité de Shidao Bay est de 200 MW, d'après les médias locaux.


Électricité : 100 milliards d’euros, la facture colossale pour raccorder la FraExtrait La Tribune le 7/12Le patron du gestionnaire du réseau de transport d'électricité a indiqué, lors du Forum zéro carbone organisé par La Tribune, que les investissements dédiés au développement du réseau de transport pourraient avoisiner les 100 milliards d'euros d'ici à 2040-2045. Des investissements du même ordre grandeur sont attendus pour le réseau de distribution, géré par Enedis, a-t-il précisé.


Extrait les Echos le 8/12 Les scandales de trafics d'influences s'accumulent au Portugal. Après les suspicions de corruption qui planent sur le Premier ministre sortant, le socialiste Antonio Costa, autour des irrégularités dans l'attribution de projets énergétiques….


ÉNERGIE L'Europe décrète des "mesures immédiates" pour soutenir la filière éolienne Corentin Patrigeon, le 04/12/2023 à 16:17 BATIACTU (extrait)

Bruxelles a dévoilé un "plan d'action" en faveur de l'industrie éolienne européenne, dont le principal objectif est de garantir son approvisionnement, et par extension d'attirer les financements dont elle a besoin. Les Vingt-Sept se sont fixés un taux d'ENR de 42,5% d'ici 2030.


Les 4 étapes à suivre pour s'enrichir rapidement dans l'éolien en tant que promoteur : convaincre un agriculteur endetté de bétonner une partie de ses champs investir seulement 10% du coût total de l'éolienne, avec la garantie de l’État du rachat de 100% de sa production électrique pendant 20 ans revendre cette rente subventionnée à un fond d'investissement qatari, monégasque ou autres fonds de pension... liquider l'entreprise dans les 20 ans pour laisser à la charge de la collectivité les coûts du démantèlement de l'éolienne

 

 

 

 

 

bottom of page