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Brèves du 31/05/2022

8 présidents d'associations nationales pour la défense de l'environnement et de la biodiversité s'insurgent contre les textes européens du projet REPowerEU et de la proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant la directive (UE) 2018/2001 relative à la promotion de l'utilisation de l'énergie produite à partir de sources renouvelable qui font l'objet d'une publication précédente sur ce blog

C'est une bonne nouvelle!

Ici leur communication :

"Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d'adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité et des enjeux de préservation de ses potentialités. [...]

Il est profondément surprenant que l'affaiblissement des protections des écosystèmes et de leurs potentialités soit proposé dans le plan REPowerEU alors que les obstacles au déploiement des énergies renouvelables, les difficultés majeures, se situent ailleurs, et surtout que la biodiversité participe à l'adaptation au changement climatique. La législation environnementale existante doit continuer à s'appliquer pleinement et dans tous les secteurs, notamment les directives cadres européennes « Habitats faune flore », « Oiseaux », et des outils tels que les sites « Natura 2000 ». Les évaluations environnementales projet par projet constituent des garde-fous importants. Ce sont des estimations dont la valeur est stratégique, et elles ne doivent pas être perçues comme des freins au développement des ENR. La préservation des sites présentant des enjeux de biodiversité doit perdurer.[...]

Le réchauffement climatique et l'effondrement de la biodiversité sont deux crises planétaires interdépendantes qu'il est impératif de traiter simultanément. On ne réussira pas la transition énergétique en Europe en négligeant l'importance stratégique de la biodiversité, et notamment du potentiel écologique considérable des espaces encore peu anthropisés.

Tribune collective signée par :

• Christian Arthur, président de la Société française d'étude et de protection des mammifères (SFEPM) • Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) • Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) • Bernard Chevassus au Louis, président d'Humanité et biodiversité • Rémi Luglia, président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) • Christine Rollard, présidente de l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) • Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement (FNE) • Jean-François Silvain, président du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel Grand-Est (ancien président de la FRB)


Quelques informations :

Développement de l’éolien en France : le retour du «en même temps»

La nouvelle ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ne veut pas commettre les mêmes erreurs que Barbara Pompili à qui elle a succédé. Le passage en force pour l’installation de nouveaux parcs éoliens ne fonctionne pas. Au contraire, il radicalise les oppositions. La ministre a donc acté la nécessité de réduire le rythme programmé d’installation des éoliennes, notamment terrestres.[...] :

En réactivant ses centrales à charbon, l'Allemagne va être un responsable important de la dégradation du climat

Fabien BOUGLÉ.- Il est primordial de rappeler que l'Allemagne est très dépendante du gaz, du pétrole et du charbon qui représente 66 % de sa consommation d'énergie primaire. De plus environ 47% de son électricité a été produite en 2021 à partir d'énergie fossile. Bref notre voisin est particulièrement gourmand en gaz et en charbon très polluant qui provient pour plus de 50% de Russie. Afin de pallier cette dépendance trop importante les Allemands font donc le choix -paradoxal pour le climat- de s'entêter dans la sortie du nucléaire tout en augmentant les capacités des centrales au charbon qui avaient été mises en sommeil.[...] :


Importations de gaz: un bilan carbone qui milite pour une production nationale

La France s’interdit depuis 2017 de produire des gaz de schistes, mais est devenue la première destination mondiale du gaz naturel liquéfié (ou GNL) américain. Une contradiction qui a un impact important sur le bilan carbone du pays mais que personne ou presque ne relève tant elle est politiquement incorrecte. Car plus un gaz est produit loin du consommateur, plus son empreinte CO₂ sera élevée. La logique serait donc de produire un temps en France une partie du gaz consommé, par exemple avec le gaz de charbon du bassin lorrain. Cela réduirait l’impact carbone de la consommation de cette énergie fossile et la dépendance du pays aux importations. Qui aura le courage de faire sauter un tel tabou? [...] :


La région Hauts-de-France vote 40.000 euros de subvention pour une association anti-éoliennes

«Stop Éoliennes Hauts-de-France», qui recevra les fonds, se présente comme une fédération de lutte «contre le développement éolien dans cette région». L'opposition de gauche dénonce une «honte».

La région Hauts-de-France, présidée par Xavier Bertrand (LR), a voté jeudi à Amiens une subvention de 40.000 euros pour 2022 en faveur de la fédération «Stop Éoliennes Hauts-de-France», provoquant l'ire de l'opposition de gauche qui a dénoncé une «honte». Une «convention pluriannuelle d'objectifs et de moyens pour la période 2022/2024» a été conclue entre la Région et cette association prévoyant des subventions de 60.000 euros en 2023 et de 70.000 en 2024.


Terre de Touraine, l'économiste Philippe Chalmin détaille les conséquences de la guerre en Ukraine et rappelle que des réorganisations sont nécessaires.

Il redit son "doute sur l'intérêt des énergies renouvelables comme les éoliennes qui ne sont qu'intermittentes"

Brèves

Borne à Matignon: comment Macron a cédé aux pressions de son camp

LE FIGARO

Lors de sa brève allocution, elle a promis «d’agir plus vite et plus fort» pour relever le «défi climatique et écologique», élevé en priorité par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle.


Les Hauts-de-France s'apprêtent à subventionner les anti-éoliens

Extrait Green univers 18-5-22

Le mouvement anti-éolien va-t-il franchir un nouveau cap ? Plusieurs signaux négatifs ont été adressés ces derniers temps à l'éolien terrestre par le monde politique. Le président de la République lui-même n'a pas caché sa grande prudence sur le développement de la filière. Cette fois-ci,il ne s'agit plus de simples déclarations.


Grâce à un nouveau système, l'Espagne et le Portugal vont pouvoir récupérer les profits indus des fournisseurs d'énergie et financer une baisse de 30% pour les consommateurs.

Par François Langlet.

Grâce à une dérogation, l'Espagne et le Portugal vont pouvoir sortir du marché européen de l'énergie, ce qui va ensuite permettre à ces deux pays de baisser d'autorité le prix de l’énergie de 30%.

Actuellement, les règles européennes prévoient que le prix du gaz et de l’électricité en Europe correspondent à ceux du marché mondial. Un marché mondial quelque peu chahuté par la guerre en Ukraine, car l'invasion russe a fait exploser le cours du gaz et par ricochet celui de l’électricité. La production électrique est faite avec des centrales qui fonctionnent au gaz, il est donc logique que les deux prix progressent ensemble.

Cependant, une partie de l'électricité est produite à partir du gaz, et c'est précisément là qu'il y a une entourloupe. L'électricité qui provient des barrages hydroélectriques ou du solaire n’a rien à voir avec le gaz, ses coûts de production ne varient pas avec le cours du gaz. Et pourtant, celle-ci est vendue tout aussi chère que l'autre.

Toute l'électricité est en fait vendue au même tarif, au "prix marginal" c’est-à-dire le plus élevé. Ce procédé explique très largement l'inflation en Europe, mais aussi les profits considérables des producteurs d’électricité en ce moment : ils vendent bien plus cher que cela ne leur coûte en moyenne.


Le référendum éolien de Nomeny est sans appel

19 mai 2022

GREEN UNIVERS Extrait

Le référendum local organisé le 15 mai par les élus de la municipalité de Nomeny en Meurthe-et-Moselle concernant le projet de parc éolien a rendu son verdict. Les votants ont décidé à une écrasante majorité de ne pas donner suite à la proposition de Vélocita, filiale du groupe chinois Envision. Une opposition nette qui tue dans l’œuf ce projet, mais le maire de la ville cherche déjà d’autres alternatives énergétiques. Rejet massif Pour que le référendum soit validé, au moins la moitié des inscrits sur les listes électorales devaient se rendre aux urnes


Les enjeux de l’OPA sur Siemens Gamesa

24 mai 2022

Extrait Green énergies

AG SGRE (c) Siemens Gamesa

La décision était attendue, l’annonce a été faite en fin de semaine dernière. Siemens Energy va faire une offre publique d’achat (OPA) sur le tiers du capital de Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE) qu’il ne détient pas, afin de faire sortir le turbinier de la Bourse. Une décision jugée nécessaire pour remettre le groupe sur de bons rails, après la succession de résultats financiers décevants. Cette OPA signe également la fin d’une gouvernance partagée entre l’Allemagne et l’Espagne qui a très vite montré ses limites.


Le fabricant éolien Nordex de plus en plus inquiet pour 2022

25 mai 2022 Green Univers

Les grands turbiniers occidentaux sont en crise et Nordex n’échappe pas à la règle. Le turbinier de Hambourg, coté à Francfort, a vu le cours de son action s’effondrer de plus de 17% aujourd’hui. Une sanction consécutive à son avertissement aux investisseurs ce matin : 2022 risque d’être encore plus difficile que prévu, alors que les exercices déficitaires se succèdent et se dégradent chez ce pionnier


L'éolien patine en Allemagne malgré la crise de l'énergie

Avec la flambée des coûts des énergies fossiles liée à la crise ukrainienne, l'Allemagne tente de stimuler les renouvelables. Mais si les particuliers se ruent sur le solaire, la croissance de l'éolien s'érode.

Les ECHOS extrait

La lenteur des procédures bloque toujours l'installation d'éoliennes en Allemagne. (Rainer UNKEL/REA)

Publié le 27 mai 2022 à 8:15Mis à jour le 27 mai 2022 à 8:19

Importation de gaz de schiste, prolongation des centrales à charbon… Avec la guerre en Ukraine et la pénurie de gaz russe qui guette , les tabous des écologistes allemands ont sauté. Provisoirement toutefois, assure le ministre de l'Ecologie et de l'Economie, Robert Habeck. Dans l'immédiat, « il est important de trouver des sources d'approvisionnement alternatives », concède-t-il. A terme, sa priorité pour réduire la dépendance énergétique de l'Allemagne reste de diminuer la consommation et d'augmenter la part des énergies renouvelables. L'ambition fixée par le contrat de gouvernement est de couvrir 80 % de la consommation brute d'électricité avec des renouvelables en 2030 et 100 % en 2035.


EXTRAIT la TRIBUNE

(Anne Debregeas face à André Merlin), La Tribune, 25/05/2022.

Mais les prix de marché sont basés sur le coût marginal, c'est-à-dire le coût de production d'une unité supplémentaire qui correspond au coût variable de la centrale la plus chère en fonctionnement sur le réseau. La plupart du temps, il s'agit d'une centrale à gaz ou au charbon, dont le coût variable correspond principalement au coût du combustible. Ainsi, le prix de marché de l'électricité, européen, est essentiellement déterminé par le cours mondial du gaz alors que la production à partir de gaz ne représente que 20% de la production européenne, et moins de 7% de la production française. Et ce prix de marché se répercute sur la facture des consommateurs.

Il faudrait donc s'en affranchir, c'est-à-dire sortir du marché, pour se défaire de cette dépendance disproportionnée au prix du gaz. Attention, sortir du marché ne signifie pas se déconnecter de nos voisins européens. Il faut distinguer les interconnexions physiques entre les différents réseaux électriques des pays membres, qui permettent d'échanger les électrons, de la couche financière que représente le marché. D'ailleurs, un marché à l'échelle nationale dans une France isolée produirait les mêmes effets. Les interconnexions physiques existaient bien avant la naissance du marché européen. La France exportait il y a vingt ans à peu près autant d'électricité qu'aujourd'hui.


Le Point

La démocratie pourra-t-elle venir à bout des crises environnementales qui pèsent déjà ... Mieux informés, les Français se détournent de l'éolien .


Aude : quatre projets de parcs éoliens mis à mal par les cours administratives d'appel en un mois Publié le 27/05/2022 à 13:16 , l’Indépendant

Entre le 14 avril et le 12 mai 2022, les deux cours ont tranché à quatre reprises en défaveur des promoteurs éoliens : des arrêts qui s'inscrivent dans de véritables feuilletons remontant jusqu'à 2014, pour quatre projets cumulant 21 éoliennes à Tourouzelle, Saissac, Moux et Puilaurens. Dans chacun des cas, les questions d'atteintes paysagère, patrimoniale ou à l'avifaune et aux chiroptères ont lourdement pesé.


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