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19/12/23 commission Schellenberger - éolien en mer - réacteur à lit de boulet - etc...

De bonnes nouvelles de nos amis de l'Allier

Pour mémoire, Jean Michel Desmon, président d'Allier Citoyens vient d'intégrer le CA de la FED. Nous nous en réjouissons et le félicitons.

JM DESMON président Allier Citoyens le 09/12/23 :

J'ai eu connaissance aujourd'hui que le recours porté par la région AURA et les communes de Meillers / St Hilaire devant le Conseil d'état avait porté ses fruits. Le CE a cassé la décision de la Cour d'appel de Lyon et l’a contraint à juger leur demande d'annulation de l'autorisation préfectorale.

Le porteur de projet est condamné à verser la somme de 3000€ aux communes de Meillers / St Hilaire.

EXTRAIT JUGEMENT

8. Il ressort des énonciations de l’arrêt attaqué que la cour administrative d’appel de Lyon a relevé que les communes de Meillers et de Saint-Hilaire faisaient valoir que le projet litigieux affecterait directement la qualité de leur environnement et aurait un impact sur leur activité touristique, en raison notamment de nuisances paysagères et patrimoniales résultant de la proximité ou covisibilité du site d’implantation du projet avec plusieurs monuments historiques et sites inscrits et de la présence de zones naturelles à préserver, dont une zone Natura 2000, susceptibles d’être affectées par le fonctionnement du parc éolien et situées à proximité immédiate de ce dernier. En jugeant que l’ensemble de ces circonstances ne suffisait pas à établir que la situation propre des communes de Meillers et de Saint-Hilaire ou les intérêts dont elles ont la charge seraient spécialement affectés par le projet devant être implanté sur le N° 470723 - 5 - territoire de la commune voisine de Gipcy, la cour administrative d’appel de Lyon a, en l’espèce, entaché son arrêt d’une erreur de qualification juridique des faits.

9. Il résulte de ce qui précède, sans qu’il soit besoin de se prononcer sur les autres moyens du pourvoi portant sur cette partie de l’arrêt, que les communes de Meillers et de Saint-Hilaire sont fondées à demander l’annulation de l’arrêt qu’elles attaquent en ce qu’il a rejeté comme irrecevable la requête présentée devant la cour administrative d’appel en tant qu’elle émanait d’elles.

 

Projet éolien du Petit Pressigny

Le 15 décembre Dominique Vandeweghe a accompagné Me Catry à la CAA de Versailles où était jugé le recours de l'APEP contre le projet éolien au Petit Pressigny. Excellente prestation de notre avocat. Décision dans un mois environ. Nous restons confiants. La protection de la biodiversité semble être le point majeur qui pourrait jouer en notre faveur.  Saluons la grande solidarité entre nos associations et fédérations qui ont fourni un maximum d'éléments utiles que ce soit la Fédération Vienne Environnement Durable, Allier Citoyens ou le groupe régional Cigognes Noire Centre.

 


Les développements dans le nucléaire se multiplient, notamment pour des petits formats.

Celui-ci pourrait apporter des solutions pour le chauffage.Un moyen pilotable!!! L'avenir  n'est pas basé uniquement sur les énergies intermittentes..

Un second réacteur modulaire avancé (AMR en anglais) de 4ᵉ génération refroidi par hélium a été mis en service en Chine. C’est une grande avancée technologique pour ce type de réacteur à haute température (HT), domaine dans lequel l’Allemagne était jadis pionnière. Il utilise la technologie à « lit de boulets », censée apporter sûreté, modularité et permettrait, au-delà de la production électrique, de fournir de la vapeur industrielle et du chauffage urbain bas-carbone. Mais comment fonctionne-t-elle ?

À Rongcheng, dans la province chinoise de Shandong, c’est l’aboutissement de longues années de recherche menées par l’Institut Technologique de l’Énergie Nucléaire (INET). Le réacteur nucléaire haute température à lit de boulets HTR-10 était le prototype de 10 mégawatts électriques (MWe) et le HTR-PM en est la version industrielle chinoise, avec 200 MWe. « L’exploitation commerciale de la centrale de Shidao Bay a officiellement débuté », a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle ce mercredi 6 décembre. Alors que les réacteurs à haute température étaient chasse gardée des occidentaux, les choix technologiques et politiques n’ont pas été concluants. En veut pour preuve l’abandon du réacteur Haute température (HT) allemand au thorium construit en 1983 et mis à l’arrêt en 1988 à la suite de certaines déconvenues.

La nouvelle centrale chinoise a vu sa première tranche connectée au réseau en 2021. Désormais, ses 250 mégawatts thermiques (MWth) pourront apporter vapeur industrielle, chauffage proche des villes (et non délocalisé comme les centrales nucléaires françaises qui doivent laisser s’échapper la chaleur fatale). Elle était initialement conçue pour rendre des services semblables aux turbines à gaz, avec laquelle elle est couplée et peut aussi participer à la production thermochimique d’hydrogène. Par sa conception, le petit réacteur modulaire (SMR en anglais) a l’avantage de coûter moins cher (car compact et simplifié) et de recourir à des matériaux et technologies dont la Chine se targue d’être souveraine à hauteur de 90 %.

Le réacteur nucléaire à lit de boulets décortiqué

Le HTR-PM chinois mis en service se différencie de certains projets de petits réacteurs nucléaires (SMR) phares français en développement, à savoir Nuward côté EDF, ou encore la startup tricolore Jimmy. Le réacteur modulaire avancé (AMR en anglais), a pour caractéristique d’utiliser des particules de combustible sous forme de boulets en guise de source d’énergie nucléaire. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) explique le déroulement de la production : les boulets combustibles sont chargés en vrac dans la cavité du réacteur par le haut, déchargés par le bas, et ce, en boucle jusqu’au remplacement lors de leur épuisement. Ces boulets sont assemblés à partir des produits fissiles (UO2 enrichi à seulement 20 %) retenus dans 3 couches protectrices.

Les produits de fission ne peuvent pas s’échapper en dessous de 1 800 °C, car la température de fonctionnement se situe sous la limite de stabilité d’une des couches (SiC) qui enrobent les produits fissiles. Ils sont mélangés à de la poudre de graphite (modérateur) car c’est justement l’élément dont la protection des boulets a besoin : il a des caractéristiques remarquables parmi lesquelles une bonne propriété neutronique (absorbe peu les neutrons, responsable de la fission des noyaux, donc de la réaction nucléaire), un faible prix ainsi que de bonnes propriétés thermiques et mécaniques sous irradiation.

Ces petits boulets sont conditionnés sous forme de petites sphères de 6 cm de diamètre. Cette forme leur permet de maximiser l’échange thermique avec l’hélium, fluide caloporteur. Quant aux réacteurs français à eau pressurisée (REP), ils utilisent de l’eau pour remplir ce rôle. De symbole chimique He, l’hélium est un gaz dont les propriétés satisfaisantes de conduction et transfert de chaleur représentent un avantage : il n’interfère que peu avec les neutrons. C’est une qualité, car le fluide circule directement dans le cœur là où la réaction se produit. Grâce à sa propriété non métallique, il pourra monter plus haut en température : jusqu’à 700 °C lui sont imposés dans le cœur. À ce palier haut, il reste liquide sans changer de phase.

Un réacteur plus sécuritaire qui peut être installé proche des villes

Son fonctionnement physique intrinsèque permet au HTR-PM de jouir d’un avantage majeur : il est plus performant que les réacteurs de 3ᵉ génération. La densité de puissance (2 MW/m3) n’a rien à voir avec les réacteurs à eau pressurisée français (100 MW/m3). Les sphères de graphite augmentent la surface de contact avec l’hélium pour favoriser les échanges thermiques et leur répartition en milliers de petites boules disperse la contrainte thermique.

Le design ne comprend donc pas « les systèmes sophistiqués de vapeur et de refroidissement utilisés dans les centrales fossiles et nucléaires mais génère plus d’énergie que les centrales nucléaires existantes à consommation de carburant et déchet identique », explique l’office d’information scientifique et technique, bureau des sciences du département américain de l’énergie. Ce même organe scientifique explique que « le haut niveau de sûreté en comparaison aux centrales nucléaires existantes leur permet d’être localisés près des villes, usines chimiques, raffineries pétrolières pour réduire la consommation d’énergies fossiles. »

 


Vent des maires s'inquiète à juste titre "Le rapport de la Commission Schellenberger & Armand risque d'être enterré."

Tous ceux qui le peuvent, prenez un peu de temps pour écrire à votre député. Ce rapport est trop important. Il a marqué un tournant en révélant les causes de la perte de notre indépendance énergétique et de notre sécurité d'approvisionnement.



Un message important des gardiens du large

La pression est sur terre mais aussi sur mer. Nous sommes solidaires.



Tous nos médias vont proclamer la part importante des EnR  en Allemagne soit 52% dans la consommation d'électricité sur les 3 premiers trimestres.

Ce chiffre cache un bilan beaucoup moins glorieux  de l'éolien notamment. Je vous adresse sous peu une synthèse intéressante de la situation, car ces 52% seront agités avec force par les pro éoliens à commencer par les promoteurs. Il faut pouvoir répondre!!

Il ne suffit pas de critiquer. Il faut démontrer. C'est ce que nous nous efforçons de faire en profitant des expériences, connaissances et compétences que regroupe une fédération ou un collectif.


Brèves

BREVES 18-12-23

A REGARDER ABSOLUMENT

Documentaire et Vérité (@DocuVerite) a posté à 9:47 AM on sam., déc. 16, 2023 :Savoureux échange chez Mediapart où Jean Marc Jancovici tache d'expliquer les bienfaits du nucléaire et les limites matérielles des projections de l'AIE...https://t.co/83eDFvNUYF https://t.co/ocH4C1iG0t(https://x.com/DocuVerite/status/1735944838665716174?t=-q6Jf7bzynsSlE1GOI_T5A&s=03) 

LA CDU VEUT ROMPRE AVEC LA POLITIQUE D’ANGELA MERKEL

Extrait 13/12 IREF Aymeric Belaud

Aussi, la CDU veut remettre en cause la sortie du nucléaire actée par Angela Merkel, catastrophe énergétique et environnementale rendant l’Allemagne dépendante du charbon (l’Allemagne devenant l’un des pays les plus polluants d’Europe) et du gaz russe.


Pour compenser une installation d’éoliennes en Thiérache, un promoteur offre des arbres

EXtrait l’Union 14/12 Pour « compenser » l’implantation du parc des Lupins à Hannapes et Iron, mis en service en début d’année, le promoteur éolien H2Air a offert un arbre par foyer dans les deux communes concernées. Une opération qui en réjouit certains et en interroge d’autres sur la méthode.

 

Prix de l'électricité : la grande angoisse de l'industrie allemande

Après la suppression par Berlin d'une aide de 5,5 milliards d'euros, les tarifs d'utilisation des réseaux allemands vont doubler l'an prochain. Outre-Rhin, la facture d'électricité des entreprises pourrait grimper jusqu'à près de 20 %.

 

Par Emmanuel Grasland les ECHOS Extrait

Publié le 15 déc. 2023 à 12:39Mis à jour le 15 déc. 2023 à 18:31

Les entreprises allemandes vont encore voir leur facture d'électricité bondir en 2024. A la suite d'un arrêt de la Cour constitutionnelle allemande remettant en question le recours à des fonds spéciaux extrabudgétaires, le gouvernement allemand a dû passer son projet de budget 2024 à la paille de fer .

Il a fallu trouver de nouvelles recettes et réduire la voilure sur les aides, afin de limiter le déficit budgétaire annuel à 0,35 % du produit intérieur brut, comme l'impose la règle allemande du « frein à l'endettement ».

 

CEREME

 

LR lance un intergroupe parlementaire consacré à l’écologie – 13.12.23Les Républicains ont créé un groupe écologique axé sur la préservation des conditions de vie humaine sur Terre. Ils rejettent une vision écologique punitive et décroissante, préférant se concentrer sur la technologie pour résoudre les défis environnementaux. Ce groupe veut présenter des propositions de loi avant l'été, critiquant la planification écologique du gouvernement jugée peu financée. (L’info durable)

 

Renouvelables : la moitié seulement des Français et des Allemands soutiennent leur développement – 13.12.23

Une enquête européenne révèle que près de la moitié des citoyens en Allemagne et en France sont indifférents ou opposés aux énergies renouvelables. Seuls 66 % des sondés soutiennent la transition vers ces énergies, avec des avis plus positifs dans des pays comme la Croatie, le Danemark et le Portugal. En France, les parcs éoliens et solaires rencontrent un fort scepticisme, tandis qu'en Allemagne, la Bavière impose des règles strictes pour l'éolien. (Euractiv)

 

L’impact d’un projet sur une espèce protégée doit être « suffisamment caractérisé » avant d’être « négligeable » - 13.12.23

Le Conseil d'État a annulé une décision de la cour administrative d'appel de Bordeaux datant de 2022. Cette cour avait annulé une autorisation préfectorale pour un projet éolien dans la Vienne, estimant qu'il ne dérogeait pas à l'interdiction de destruction des espèces protégées. Le Conseil d'État souligne qu'une dérogation est nécessaire si le risque pour ces espèces est bien caractérisé. La cour de Bordeaux a commis une erreur en cherchant à réduire ce risque à un niveau négligeable pour certaines espèces. L'association initiatrice du recours doit verser 2 000 euros à la société éolienne.

 

Nucléaire : Engie et la Belgique scellent leur accord pour prolonger deux réacteurs jusqu'en 2036 – 13.12.23

Engie prolonge jusqu'en 2036 deux réacteurs nucléaires en Belgique en partenariat avec l'État. Cet accord, prévoyant de redémarrer deux unités en 2025, vise à décarboner la production électrique face à la transition énergétique. Il doit être approuvé par la Commission européenne. Le dossier, sensible politiquement, implique un investissement significatif de la part d'Engie pour les déchets et le démantèlement, ainsi qu'une coentreprise avec l'État belge, représentant un défi majeur. (Connaissance des Energies)

 

EnR : ces mesures que la directive RED III prévoit et qu'il va falloir transposer – 13.12.23

La directive RED III, publiée le 31 octobre, simplifie les autorisations pour les projets d'énergies renouvelables en Europe, alignant ainsi les règles avec l'objectif d'atteindre une réduction d'au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030. Avec un objectif global de 42,5 % d'énergies renouvelables d'ici 2030, la directive impose aux États membres de créer des zones dédiées au déploiement des énergies renouvelables et d'établir une cartographie de leur potentiel énergétique avant le 21 mai 2025. La France devra transposer ces mesures avant le 1er juillet 2024 malgré certaines anticipations via la loi EnR du 10 mars 2023. (Le Moniteur)

 

COP28 : la filière du nucléaire savoure une « reconnaissance mondiale »,

L’accord adopté mercredi 13 décembre à Dubaï lors de la 28e Conférence des parties sur le climat (COP28) appelle à « accélérer » le développement du nucléaire, en tant que source d’électricité bas carbone. « Une victoire diplomatique pour la France », a considéré d’emblée la ministre de la transition énergétique, souligne Le Monde (14/12/2023).

Le média L’AFEGI (14/12/2023) précise de son côté le retour en force de l'énergie nucléaire comme projet éligible pour les obligations vertes, illustrant la complexité des choix dans le contexte de la décarbonisation.

Pour le média La Croix (14/12/2023), La France, aux côtés des États-Unis, est à l'origine d'un appel à tripler les capacités nucléaires mondiales d'ici 2050. Cette reconnaissance historique a été saluée comme une victoire diplomatique par le président français Emmanuel Macron et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Extrait le PERCHE 17/12/23 Stéphane BERN

Planter une éolienne n’est pas écologique, c’est mettre du béton dans le sol, c’est des nuisances pour la faune, la flore, le bruit, je ne parle même pas des nuisances visuelles évidemment.Elles sont de plus en plus puissantes, de plus en plus hautes. Ce sont les habitants qui m’appellent au secours, j’ai beau le dire au président, aux élus. Je sais pourquoi ils veulent en mettre partout, c’est l’argent de l’Europe, il faut le dépenser.Ce n’est pas honnête, pour moi les éoliennes, c’est l’amiante des années 30, on croit que c’est la solution et dans trente ans il faudra tout enlever. C’est une pure folie, mais c’est un lobby très important.Au lieu de vouloir rattraper le retard, ils sont en retard d’un train. Les sociétés font faillite les unes à la suite des autres, peut-être que je n’aurais même pas à attendre 30 ans.


La BEI soutient l'industrie éolienne avec 5 Mds€ Extrait Energie GREEN

La Banque européenne d'investissement (BEI) met de gros moyens sur la table en faveur de l’industrie éolienne. Elle annonce aujourd’hui 5 Mds€ pour faciliter l'obtention de garanties bancaires dans les investissements des entreprises dans la chaîne de valeur de l’industrie éolienne. Cela inclut la production d’équipements nécessaires aux raccordements au réseau. Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la présentation …


La construction de six nouveaux EPR entraînerait une hausse maximum de 16% du volume de déchets radioactifs les plus dangereux, selon les prévisions de l'Agence nationale chargée de la gestion des déchets radioactifs (Andra).Extrait la Tribune13/12


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