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Nucléaire Parlement européen - Pression éolien en Indre et Loire - Chiroptères - Maires ruraux etc..

- Une bonne nouvelle concernant la reconnaissance du nucléaire par le parlement européen.

Enfin!

Le Parlement européen consacre enfin le nucléaire comme une industrie verte. Une belle victoire pour la science et la raison, qui facilitera le financement de la relance de cette industrie indispensable à la transition énergétique ! ⚡🌿 (Cérémé)

  • AFP

  • parue le  21 nov. 2023 - 14h11

Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l'inclusion du nucléaire parmi les technologies vertes à soutenir pour assurer la compétitivité et la souveraineté de l'Europe face à la Chine et aux Etats-Unis.

Le texte, qui dresse une liste de technologies à "zéro émission" de gaz à effet de serre, constitue la position des eurodéputés sur un projet de règlement visant à défendre la production de ces filières décarbonées dans l'UE.

Il fixe l'objectif à 2030 de produire sur le sol européen 40% des besoins de l'Union sur ces marchés, également convoités par la Chine et les Etats-Unis qui ont mis en place leurs propres mesures de soutien.

L'Union européenne prévoit essentiellement d'octroyer aux filières concernées des assouplissements réglementaires. Sur le fond, le texte n'est pas crucial pour l'industrie nucléaire, largement régulée au niveau national, mais il marque une victoire politique et symbolique importante pour un secteur en plein renouveau.

"Je me réjouis que nous ayons pu intégrer le nucléaire au même niveau que les énergies renouvelables dans les technologies nettes zéro. Toutes ces sources de production d'énergie sont indispensables à la décarbonation de notre économie", a réagi l'eurodéputé Christophe Grudler (Renew, centriste).

La proposition sera encore négociée avec les Etats membres. Ces derniers doivent adopter leur propre position prochainement et pourraient également plaider pour l'inclusion du nucléaire parmi les filières clé de la transition énergétique, au côté des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries ou des pompes à chaleur...

Il s'agit pour l'UE d'apporter un soutien réglementaire à ces industries pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais aussi de bâtir sa souveraineté énergétique.

Le projet initial de "règlement pour une industrie à zéro émission" de gaz à effet de serre, présenté le 16 mars, citait déjà le nucléaire parmi les moyens de décarboner l'économie, ce qui constituait une première victoire pour la France et une dizaine d'autres pays de l'UE comme les Pays-Bas, la Suède ou la Pologne, qui misent sur cette technologie.

Mais, en pratique, n'étaient concernés que les futurs réacteurs de 4e génération et les petits réacteurs modulaires également en cours de développement. En outre, l'essentiel des aides était réservé à une liste restreinte de filières, dites "stratégiques", dont le nucléaire restait exclu.

Les eurodéputés ont eux laissé le soin aux Etats membres de choisir les technologies à "zéro émission" qu'ils souhaitent favoriser au sein d'une liste élargie.

Le plan prévoit notamment une simplification et une accélération des procédures et des octrois de permis pour les implantations industrielles, ainsi que des facilités de financement.

Il innove en ajoutant des critères environnementaux aux appels d'offres publics, disposition qui pourrait avantager des fournisseurs européens dont les tarifs sont parfois plus élevés.



- Un point de la NR sur l'éolien en Indre et Loire.

Les remontées du terrain mettent en avant une grande pression des promoteurs sur les communes. La vigilance est de mise. Notamment auprès des propriétaires terriens. En annexe de nouveau un document très complet sur les arguments auprès de ces derniers " parole d'un propriétaire foncier"


Annexe : Paroles d'un propriétaire terrien : "l'argent peut-il vraiment tomber du ciel ?"

Livret 10 paroles d'un propriétaire foncier
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- La Cour constitutionnelle allemande  a annulé  60 milliards d'euros que le gouvernement fédéral voulait affecter à un fonds "climat et transformation".

La rigueur allemande!

Allemagne : gel des nouvelles dépenses budgétaires pour 2023, selon une source proche du gouvernement

·         AFP

·         parue le 21 nov. 2023 - 09h17

Le ministère allemand des Finances a imposé un gel d'une grande partie du budget fédéral 2023 de la première économie européenne, conséquence d'un rappel à l'ordre la semaine dernière de la Cour constitutionnelle, a indiqué mardi à l'AFP une source proche du ministère.

Le gel concerne les "autorisations d'engagement en 2023", c'est-à-dire de nouvelles dépenses non déjà prévues et qui engageraient l'Etat fédéral dans le cadre de programmes pluriannuels par exemple, a expliqué cette source.

Ceci vise à éviter une accumulation de charges "pour les années à venir", tandis que "les obligations existantes continueront à être respectées", selon la source.

A l'origine de cette situation exceptionnelle: un arrêt de la Cour constitutionnelle allemande qui a annulé mercredi 60 milliards d'euros que le gouvernement fédéral voulait affecter à un fonds "climat et transformation".

La plus haute juridiction allemande a estimé que le gouvernement du chancelier Olaf Scholz avait enfreint les strictes règles budgétaires du pays.

A la suite de cet arrêt, des moyens financiers en matière d'investissements verts, essentiels pour la transition énergétique du pays, ont purement et simplement été annulés. Le gouvernement doit maintenant essayer de trouver des moyens de compenser.

C'est ce qui a poussé le ministère des Finances à imposer le gel des dépenses nouvelles pour le budget 2023.

Les seules exceptions à cette règle sont les budgets affectés à des organes dits constitutionnels, comme les deux chambres du Parlement, la Chancellerie et la présidence ou la Cour constitutionnelle.

La décision a plongé la coalition d'Olaf Scholz dans le désarroi et généré de nouvelles tensions entre les partenaires de gauche (sociaux-démocrates et écologistes) qui veulent trouver de nouveaux moyens budgétaires, et le partenaire de droite (Libéraux) attachés à la rigueur budgétaire.

L'Allemagne débat aussi à nouveau de la pertinence de la sacro-sainte règle constitutionnelle dite du "frein à l'endettement".

Inscrite dans la Loi fondamentale allemande depuis 2009, elle limite les nouveaux emprunts publics, donc le déficit, à 0,35% du PIB chaque année.

Suspendu entre 2020 et 2022 en raison de la pandémie de Covid, ce frein devait de nouveau en vigueur depuis cette année.

Des appels ont été lancés en faveur d'un assouplissement supplémentaire des règles, notamment de la part des syndicats et du parti social démocrate du chancelier Olaf Scholz, comme du parti des Verts.

 


- Des bonnes nouvelles du côté du nucléaire durable

Le secret du nucléaire durable : des neutrons « rapides » et du plutonium !

Publié le 23.11.2023     par Michel Gay

Une tribune signée Dominique Grenêche et Michel Gay

La surgénération consiste à créer dans un réacteur nucléaire de la matière fissile artificielle, essentiellement du plutonium, en quantité supérieure à celle consommée en fonctionnement.

Pour utiliser une image, il s’agit littéralement de fabriquer dans une voiture plus de carburant en roulant que celle-ci en consomme !

Une prouesse incroyable

Cette prouesse est parfaitement réalisable. Elle a même été mise en œuvre à l’échelle industrielle en France et dans plusieurs pays.

Mais elle n’est physiquement possible qu’avec du plutonium. C’est en effet le seul élément dont l’isotope principal (le Pu-239) émet un nombre de neutrons nettement supérieur à 2 (2,33) lorsqu’il est cassé par des neutrons rapides dans des réacteurs spécialement conçus appelés… « réacteurs à neutrons rapides » (RNR).

Or, ce nombre est inférieur à 2 (1,88) pour l’U-235 (pour les neutrons rapides) et vaut seulement 2,07 (pour les neutrons lents), ce qui n’est pas suffisant car il doit être nettement supérieur à 2 pour espérer atteindre la surgénération de matière fissile.

En effet, il faut au moins un neutron pour entretenir la réaction en chaine et un deuxième neutron pour créer un nouveau noyau fissile (Pu-239) par capture dans un noyau fertile (U-238).

Et comme une partie des neutrons issus des fissions est inévitablement perdue par captures stériles ou par des fuites à l’extérieur du cœur du réacteur, il faut que ce nombre soit nettement supérieur à la valeur 2.

La surgénération est donc impossible avec de l’uranium enrichi en U-235, quel que soit le taux d’enrichissement.

Le secret

Les fuites de neutrons hors du cœur d’un RNR sont plus importantes que dans un réacteur à neutrons lents (RNL) mais cette pénalité est compensée par des « couvertures » constituées de noyaux fertiles (U-238) placées autour du cœur pour absorber ces neutrons, et ainsi « fabriquer » de nouveaux noyaux fissiles (Pu-239).

Et il se trouve que la moyenne de 2,33 neutrons fournie par le Pu-239 cassé par des neutrons rapides est suffisant pour entamer une surgénération.

L’une des raisons principales est que beaucoup moins de neutrons rapides sont perdus par des captures stériles qu’avec des neutrons lents, grâce aux lois physiques qui gouvernent ces phénomènes. Pour le comprendre, il suffit de prendre l’analogie d’un gardien de but au football : plus le ballon va vite, moins le gardien a de chances de l’attraper (et inversement bien entendu).

De plus, certains noyaux qui ne sont pas fissiles avec des neutrons lents, le deviennent avec des neutrons rapides. C’est le cas notamment de deux isotopes du Pu que sont le Pu-240 et le Pu-242, mais aussi celui de l’U-238 qui devient en partie fissile au-delà d’un seuil de vitesse des neutrons (14 000 km/s).

Tel est le secret des surgénérateurs qui constitueront la colonne vertébrale de la production d’électricité décarbonée en France dans le monde au cours du siècle prochain !

Et le thorium ?

Certes, le thorium 232 (Th-232) produit l’U-233 par capture d’un neutron (qui est l’équivalent du Pu-239 produit par l’U-238). Ce dernier présente un bon facteur de reproduction de 2,27 pour des neutrons rapides (proche de celui du plutonium qui est de 2,33) et de 2,29 pour des neutrons lents (contre seulement 2,11 pour le Pu).

La surgénération peut donc être théoriquement envisagée avec de l’U-233 dans des réacteurs à neutrons lents (RNL).

Des captures parasites

Malheureusement, dans les RNL à « eau légère » (REP) qui constituent la plupart des réacteurs actuels, il existe de nombreuses captures parasites de neutrons (éléments de structures, modérateur et surtout des produits de fission) alors qu’elles sont faibles pour des neutrons rapides, comme on l’a vu plus haut. .

Cette pénalité rend pratiquement impossible la surgénération dans des RNL qui « perdent » trop de neutrons.

En revanche, la surgénération serait techniquement possible dans des réacteurs à eau lourde (type CANDU canadiens ou indiens) car l’eau lourde capture 500 fois moins les neutrons que l’eau légère.

Mais cela suppose la mise en œuvre d’installations industrielles et d’un cycle du combustible entièrement nouveau, ainsi que la mise en place d’un nouveau référentiel de sécurité alors que l’actuel s’est bâti sur plus de 40 ans d’expérience.

Il n’y a pas d’incitations assez fortes, aujourd’hui, et dans un avenir prévisible, pour se lancer dans cette aventure risquée du thorium alors que la surgénération avec du plutonium dans des RNR est maitrisée.

La France possède tout de même déjà 8500 tonnes de Th-232 faiblement radioactif sur son sol (à comparer avec les 330.000 tonnes d’U-238) Gardons-les à toutes fins utiles. Il ne faut pas injurier l’avenir, d’autant plus que cet élément ne se dégrade quasiment pas : sa période de décroissance radioactive est de 15 milliards d’années, ce qui laisse le temps de voir venir !

Les joyaux de la couronne énergétique

Les RNR au plutonium sont donc actuellement la clé d’un nucléaire durable pour la production de chaleur et d’électricité décarbonées dans les pays qui pourront se le permettre. La Russie (BN-600 et BN-800), la Chine (CFR-600) et l’Inde (PFBR-500) l’ont bien compris et développent des RNR au plutonium.

La France qui a abandonné les RNR Superphénix en 1998, Phénix en 2010, et le projet de démonstrateur ASTRID en 2019 serait bien inspirée de s’atteler de nouveau à développer industriellement des RNR au plutonium, ces joyaux de la couronne énergétique, ce futur Graal mondial de la fin ce siècle, et c’est même une nécessité morale !

 


- Et des beaucoup moins bonnes du côté du ministère de la transition énergétique et écologique

qui continue de mettre en avant les énergies intermittentes. Les avertissements de l'Académie des Technologies suite à la parution de la loi APER ne semblent pas peser lourds! (article en annexe)

Plus de renouvelables, de nucléaire et de sobriété : l'État propose sa stratégie énergétique, en consultation publique jusqu'au 15 décembre

·         AFP

·         parue le 22 nov. 2023 - 15h45

Développer massivement l'énergie solaire, l'éolien en mer, le nucléaire, mais aussi "maîtriser la consommation": le gouvernement présente son projet de stratégie énergétique, destiné à "sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles".

Sortir des hydrocarbures

Cette "Stratégie française pour l'énergie et le climat" (SFEC), un document de 102 pages, doit être mise en ligne mercredi pour consultation publique, jusqu'au 15 décembre. Elle intégrera une loi sur la production d'énergie attendue début 2024.

Ses grands traits étaient connus depuis le discours sur l'énergie prononcé en février 2022 à Belfort par Emmanuel Macron. Deux lois sur "l'accélération" du nucléaire et des énergies renouvelables ont en outre planté le décor.

Objectif : "sortir de la dépendance aux énergies fossiles" d'ici à 2050, explique le gouvernement, la consommation d'énergie finale de la France restant aujourd'hui composée à 37% de pétrole et 21% de gaz.

Pour le climat et la souveraineté du pays, il faut "une économie plus sobre, plus efficace et approvisionnée de manière quasi-intégrale en énergies bas-carbone locales".

Cette dépendance aux hydrocarbures "pèse sur la facture des Français, parce que les énergies fossiles sont produites en Russie, au Moyen-Orient, et on n'a pas la maîtrise des prix", a fait valoir la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur LCI.

"En produisant de l'énergie chez nous, on crée des emplois, on peut installer des sites industriels et on maîtrise notre facture", a-t-elle ajouté.

Le président du Syndicat des Energies renouvelables (SER) Jules Nyssen, s'est félicité que l'Etat propose là "un récit" autour de la nécessité de changer.

Quelles énergies en 2035 ?

Demain sera électrique. Sur le front nucléaire, "tous les réacteurs seront maintenus en exploitation tant que les exigences de sûreté seront strictement respectées et en recherchant des gains de puissance là où cela est possible", avec en parallèle le lancement d'un nouveau programme de réacteurs (six puis huit EPR2), prône le document.

Il faudra aussi "massifier la production de toutes les énergies renouvelables".

A commencer par l'éolien en mer, à hauteur de 18 gigawatts de capacité (GW) en 2035 (soit une trentaine de parcs comme celui déployé au large de Saint-Nazaire, le seul en service aujourd'hui).

L'énergie photovoltaïque devra doubler son rythme annuel de déploiement, pour atteindre plus de 75 GW en 2035 (avec la possibilité de renforcer les ambitions), ajoute le projet, transmis également à Bruxelles.

L'éolien terrestre, que le président souhaitait ralentir, garderait finalement son rythme actuel et verrait ses capacités doubler, à 40 GW en 2035, soit quelque 1,5 GW de plus (une quarantaine de parcs) par an. Le gouvernement appelle cependant à "une répartition équilibrée" et à investir dans le "repowering", c'est-à-dire le remplacement d'anciennes éoliennes par de nouvelles plus puissantes.

Réduire la consommation

L'électricité seule ne suffira pas, notamment pour les industries ou le chauffage. Les capacités en biogaz (issues des déchets alimentaires, agricoles, etc.) seraient multipliées par 5 d'ici à 2030, à 50 TWh. En 2050, il n'y aurait plus "que du gaz bas carbone". L'Etat veut aussi pousser la géothermie.

En 2035, les renouvelables pourraient ainsi constituer 65 à 73% de la consommation finale d'énergie, souligne le SER, qui regrette en revanche que le plan oublie l'hydrolien (courant des marées) et ne pousse pas plus solaire et biogaz.

Mais pour parvenir à s'approvisionner localement, la France devra aussi réduire de 40 à 50% sa consommation d'énergie en 2050 par rapport à 2021 (-30% en 2030 par rapport à 2012).

La "sobriété va devenir un mantra des 30 années qui viennent", prévient la ministre, notamment via la rénovation de l'habitat et les véhicules électriques.

"Ce chiffre peut paraître colossal mais la plupart des modes de consommation bas carbone sont intrinsèquement très +efficaces+", insiste-t-on au ministère: une pompe à chaleur bien plus qu'une chaudière au fioul par exemple.

Une transition pour tous ?

"Le sujet est de faire en sorte que l'écologie ne soit plus un produit de luxe", poursuit la ministre, évoquant les aides (prime à la casse, bonus) qui ramènent aujourd'hui le prix d'une électrique neuve à 15.000 euros.

Avec le temps, "la transition, ce sera de nouvelles filières industrielles, avec des prix qui vont progressivement converger vers le prix des solutions carbonées". Donc "non, absolument pas", il ne faudra pas toujours plus d'argent public pour la soutenir, a-t-elle assuré.

Outre une loi, cette stratégie fera prochainement l'objet d'un décret décrivant les grandes orientations par énergie et par périodes quinquennales.

Mais pour tenir ces objectifs, note Michel Gioria, de France Renouvelables, "l'Etat, la finance, les élus locaux... doivent maintenant organiser" cette montée en puissance et installer un rythme régulier, loin des à-coups qui ont secoué le secteur ces dernières années


 Annexe :

Décarbonation en France et en Europe, l’Académie des Technologies se rebiffe

Académie des sciences et technologies Décarbonation en France et en Europe
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- C'était à prévoir , massacre des chiroptères en Bretagne avec les éoliennes dans la forêt de Lanoué

Communique-Parc-eolien-de-la-foret-de-Lanouee-la-defaillance-de-lexploitant-Boralex-est-re
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Parc éolien de la forêt de Lanouée, la défaillance de l’exploitant, Boralex, est reconnue par l’État !

Les associations de protection de la nature bretonnes se sont mobilisées pour mettre en lumière la mortalité excessive de la faune sauvage autour des 17 éoliennes de la forêt de Lanouée. Après une rencontre avec les services de l’État, la défaillance de l’exploitant est reconnue et sa responsabilité pénale sera engagée par Bretagne Vivante et le GMB.

Suite à notre communiqué de presse publié le 20 octobre dernier, Bretagne Vivante, le Groupe Mammalogique Breton (GMB) et FNE-Bretagne ont rencontré la sous-préfète de Pontivy et les services de l’État (DREAL et DDTM).

Nos associations se réjouissent que l’ensemble des interlocuteurs présents ait entendu notre demande d’arrêt nocturne des pales des 17 éoliennes de la forêt de Lanouée.

Ils se sont engagés à imposer les actions nécessaires à sa bonne réalisation.

Pour cela, la sous-préfecture de Pontivy et les services de l’État vont, pour la première fois, mettre en œuvre le principe de précaution sur un parc éolien en exigeant de l’exploitant une preuve de l’absence d’activité des chauves-souris à proximité des éoliens pour les remettre en route la nuit.

Nous déplorons cependant qu’il ait fallu attendre des mois de mortalité massive pour que l’arrêt nocturne des éoliennes soit envisagé, seule mesure qui permet de préserver les chauves-souris. Ces impacts avaient pourtant été anticipés par nos associations. Nos alertes, malgré les différents recours engagés, n’avaient pas été entendues (voir communiqué de 2021).

Nous avons donc pu soumettre nos exigences pour faire cesser la mortalité de la faune sauvage (chauves-souris, oiseaux). La défaillance de l’exploitant, Boralex, a bien été reconnue par les représentants de l’État, un rapport de manquement, précédant une mise en demeure a d’ailleurs été rédigé.

La vigilance et l’attention accrue des associations de protection de la biodiversité sera de mise et particulièrement forte dans le cadre de l’élaboration d’un nouveau protocole de bridage et de suivi de mortalité de la faune sauvage.

Malgré cela, les associations de protection de la nature ne peuvent ignorer la destruction manifeste d’espèces protégées et le manquement dans la gestion du suivi des impacts du parc sur la faune sauvage (telle que précisée dans la dérogation préfectorale de destruction d’espèces menacées accordée à Boralex, opérateur du parc éolien).

Sa responsabilité pénale est mise en cause et nos associations ont décidé de porter plainte (une action juridique est en cours).

 

- Une interview à ne pas manquer du président des maires ruraux d'Indre et Loire

ÉNERGIES RENOUVELABLES


••• « Si on impose, il y aura des démissions »

Le maire de La Roche-Clermault, Jérôme Field, est le président de l’association des maires


ruraux d’Indre-et-Loire.


Prêts à participer à l’effort pour le déploiement d’énergies renouvelables, les élus seront


vigilants à ce que ce ne soit pas au détriment du cadre de vie de leurs communes, prévient


Jérôme Field, le président des maires ruraux d’Indre-et-Loire.


Prêts à participer à l’effort pour le déploiement d’énergies renouvelables, les élus seront


vigilants à ce que ce ne soit pas au détriment du cadre de vie de leurs communes, prévient


Jérôme Field, le président des maires ruraux d’Indre-et-Loire.


Les communes ont jusqu’au 31 décembre pour identifier des zones d’accélération pour


l’implantation de projets d’énergie renouvelable. Sur le terrain, comment cela se traduit ?


Chaque commune est libre de ce qu’elle veut mettre en place pour identier des parcelles qui


peuvent accueillir des projets photovoltaïques, de la méthanisation, du biogaz ou de l’éolien.


Certaines vont aller chercher des propriétaires fonciers qui ont déjà des projets – certains ont


déjà été contactés par des promoteurs – ou rééchir avec la carte interactive de la commune


pour voir s’il y a des zones à potentiel sur leur territoire, ou encore, elles ont la possibilité de


se faire aider par des consultants. »


Est-ce plutôt vécu comme une opportunité ou comme une contrainte ?


« Beaucoup ont conscience qu’il faut passer à un mix énergétique, mais concrètement, il y a


une incertitude sur ce qui pourra être jugé comme une zone d’accélération, et comme une


zone d’exclusion… Tout prend corps aujourd’hui avec cet outil de cartographie diffusé depuis


juillet. Certains ont découvert sur leur commune était une zone potentielle d’implantation


d’éolienne… La loi dit que ce sont les maires qui vont décider in ne, mais il y a une


inquiétude, une incertitude et il y aura une grande vigilance sur ce qui sera fait. »


Certains maires redoutent de se voir malgré tout imposer des projets ?


« Nous, dans la ruralité, on a le foncier pour faire des choses, mais la crainte, c’est de


participer à l’effort, et que cela se fasse au détriment du cadre de vie. On verra à terme si le


gouvernement a une vraie volonté de décentralisation. Si on impose des choses aux maires,


ce sera une vague de démissions. »


Propos recueillis par M. Es.



 

- Quelques brèves.

 

La Grande-Bretagne va augmenter de 66 % le prix garanti offert pour les projets d'éoliennes offshore lors de sa prochaine vente aux enchères d'énergies renouvelables, a déclaré le gouvernement jeudi, alors qu'il cherche à stimuler davantage de projets après que sa dernière vente aux enchères n'ait pas réussi à attirer d'investissements dans l'éolien offshore.

Neoen ouvert aux turbines chinoises, moins chères que la concurrence Extrait GREEN UNIVERS le 7/11/23


Avec un prix des éoliennes établi en moyenne à 1,3 M€ par mégawatt et pas de baisse à prévoir à court terme, "nous pourrions à l’avenir prendre en considération des fournisseurs asiatiques qui pourraient proposer des prix inférieurs", a affirmé Xavier Barbaro, PDG de Neoen, lors de la présentation de ses résultats du troisième trimestre.

Orsted se désengage d’un partenariat dans l’éolien offshore en NorvègeLe Marin 15 :11/23 Le leader mondial de l’éolien offshore n’en a pas terminé avec ses difficultés. La holding norvégienne Bonheur, avec laquelle Orsted avait tissé un partenariat afin de collaborer dans l’éolien en mer en Norvège, a annoncé le retrait du groupe danois, qui vient par ailleurs de faire face à deux démissions au sein de sa direction.

« COP régionales » : la planification écologique entre dans sa phase territoriale – 14.11.23

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a lancé le 14 novembre dernier les COP régionales à Metz pour concrétiser localement la feuille de route nationale vers 2030. Chaque région devra établir des plans d'action détaillés impliquant collectivités, entreprises et citoyens. Des défis émergent quant à la méthode centralisée et au financement nécessaire pour atteindre ces objectifs, estimant que les collectivités devront emprunter davantage malgré des réticences. (Les Echos)

L’exemple de Commonwealth Fusion SystemsExtrait article de Th Jestin  le 14/11 «  Et si l’industrie privée permettait un déploiement de la fusion d’ici 2030 » Commonwealth Fusion Systems a levé deux milliards de dollars, elle vise la première réaction à énergie positive pour 2025, avec un déploiement commercial rapide à partir de 2030.

 


EDF investit 35 millions d’euros dans une usine hydroélectrique du Sud-Ouest

Extrait environnement magazine 22-11Dans le cadre des programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE), la centrale hydroélectrique de Montahut (34) va bénéficier d’un programme de surpuissance. Une première en France.La puissance de l’usine va passer de 90 à 96 MW, soit une augmentation de 6,7%.

 

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