Quelques infos dans le cadre d’une actualité qui n’est pas en vacances.
Tout d’abord une réflexion sur cette nouvelle répétée à l’envie par les médias :
« Les éoliennes sont interdites autour des radars dans un rayons de 70 km »
1°) Cette nouvelle est intervenue en pleine campagne électorale, alors que l’éolien est ressorti comme un sujet majeur. A -t-elle été lancée à dessein pour calmer la fronde concernant cette énergie très contestée ?... Une démobilisation des opposants dans un rayon de 70 km autour d’un radar est bonne à prendre.
2°) Telle qu’elle est exprimée, elle est fausse !... La zone de sécurité autour d’un radar se limite à 5 km. Au-delà la sécurité aérienne militaire analyse l’impact du projet éolien selon ce qui est décrit dans la circulaire 1050 du ministère des armées et rend un avis motivé. Cet avis peut être favorable si la gêne n’est pas avérée.
Donc NE NOUS DEMOBILISONS PAS !
Qui plus est, les avis déjà fournis sur les dossiers en cours ne seront pas remis en cause.
Ensuite quelques articles ;
-- Une interview de JL Butré par Michael Fonton
-- Un article Michel Negynas sur la faiblesse de l’éolien en juin en France et en Allemagne. Mais où est passé le fameux « foisonnement ». Même l’éolien offshore ne réussit pas à relever la production certains jours !
-- Un article traduit du journal Welt, à propos de la Cour des comptes fédérale allemande qui lance un avertissement au gouvernement allemand : sa politique actuelle de transition énergétique (« Energiewende ») met en danger l’économie de l’Allemagne. Les coûts sont hors de contrôle et la menace d'une pénurie d'électricité plane.
-- Un article intéressant de Ferghane Azihari qui rappelle les « ressorts » des mouvements écologistes et particulièrement « l’heuristique de la peur ». Tant il est vrai qu’il est plus facile de manipuler une foule sous l’emprise de la peur. Préserver sa capacité de jugement en cherchant une information contradictoire, des exemples dans le passé… etc
-- La demande de minerais va exploser. Un article documenté sur le sujet.
-- Ludovic Grangeon réagit aux propos de Mr Carenco président de la CRE
-- Les prix de l’électricité vont flamber
-- Interview de Jancovici. Excellent !
-- Cordemais Fessenheim échec pour le climat
-- Export électricité par la France en 2019. Production CO2 Europe le 9/7/21
-- Quelques brèves :
· AFP / parue le 30 juin 2021 - 14h52
Cinq pays asiatiques comptent pour 80% des nouvelles centrales au charbon prévues dans le monde et menacent les objectifs de limitation du réchauffement climatique, alerte un rapport publié mercredi.
La Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Japon et le Vietnam ont au total plus de 600 nouvelles centrales à charbon en projet, selon le centre de réflexion Carbon Tracker. Ces centrales pourront fournir quelque 300 gigawatts supplémentaire, soit l'équivalent des capacités électriques installées du Japon.
Mais ces projets mettent en danger l'objectif de limiter le réchauffement des températures à 1,5 degré par rapport aux niveaux préindustriels,
Financial Times
Le Financial Times rapporte que les générateurs diesel sont désormais utilisés comme beurre au soleil, car les ménages américains à travers les États-Unis les installent comme alimentation de secours en cas de pannes de courant récurrentes causées par des investissements dans la récupération d'énergie dépendante des conditions météorologiques, comme l'éolien et le solaire.
CEREME
Dans un entretien accordé à Ouest France dans le cadre de la nouvelle édition de l’opération « Pass Jardins et châteaux », Stéphane Bern réaffirme son combat contre léolien et la Ministre Barbara Pompili : « Expliquez-moi comment on peut se dire écol’ogiste quand on bétonne les sols et les fonds marins pour y planter des éoliennes. ».
Dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche, Bernard Accoyer et Louis Gallois, de l’association PNC-France, appellent la France à « se ressaisir » en matière de politique énergétique. Ils dénoncent la décision d’arrêter la centrale de Fessenheim et le manque d’investissement de l’Etat dans la filière nucléaire, notamment en matière de R&D. Ils rappellent notamment que la PPE, déjà inefficace sur le plan climatique, est fondée sur des prévisions de demande électrique « gravement sous estimées » et est désormais obsolète face aux nouvelles ambitions climatiques européennes. Pour eux, la politique énergétique de la France « est étouffée par l'écologie politique, sans rationalité ».
L'Espagne, l'Autriche, le Danemark et le Luxembourg rejoignent le camp de l’Allemagne et s'opposent à leur tour au classement de l'énergie nucléaire comme investissement écologique et durable. (Reuters)
Eolien :
L’émission de débat de Capital, le « Débat Capital » a reçu Patrice Cahart et Alexandre Roesch, Délégué général du Syndicat des énergies renouvelables (SER), pour discuter de l’intérêt du développement de l’éolien en France. Dans le cadre du débat, Patrice Cahart rappelle plusieurs conséquences néfastes de l’éolien, en insistant particulièrement sur les conséquences sur le patrimoine, les paysages et donc le tourisme français ainsi que sur la dépréciation - à hauteur de 40% en moyenne - sur la valeur du foncier à proximité de parcs éoliens.
Nucléaire :
L’Académie des sciences a remis en fin de semaine dernière son avis sur « L’apport de l’énergie nucléaire dans la transition énergétique, aujourd’hui et demain » disponible en ligne à ce lien.
Dans ce rapport, l’Académie constate que face à l’augmentation de la consommation d'électricité (de 30 à 60 % d'ici à 2050), l’énergie nucléaire doit être relancée en France pour produire une électricité la plus décarbonée possible, pilotable et permettant de garantir la sécurité d’approvisionnement. Les académiciens rappellent également des éléments factuels concernant les matériaux nécessaires à chaque source d'énergie, notamment le besoin en béton pour construire des éoliennes ou des centrales solaires. (Le Point)
Marc Fontecave, président du comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences, affirme dans une tribune au Figaro que la France doit assumer sa politique nucléaire et la relancer, l’énergie nucléaire étant la moins émettrice de gaz à effet de serre et la seule source pilotable permettant de compenser l’intermittence de l’éolien et du solaire, et d’assurer la stabilité du réseau électrique. Il dénonce notamment l’ambiguïté de la politique énergétique française en la matière, « alimentée par les efforts faits par de nombreux pays de l’Union européenne pour exclure la production électrique nucléaire de la liste des activités économiques ayant une incidence positive sur le climat et l’environnement ».
Dans un entretien pour Les Echos, François Jacq, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), exprime ses souhaits vis-à-vis de la recherche française. Dans un contexte où la concurrence est de plus en plus forte, il recommande de décloisonner la recherche française et d’augmenter le budget alloué à celle-ci. Il souligne que le CEA reste très investi dans la recherche nucléaire et travaille sur des projets à long terme tels que les réacteurs de quatrième génération, les petits réacteurs français, etc. Il évoque enfin les ambitions du CEA au sujet de l’hydrogène décarboné, qui pourrait représenter 10 à 15% des usages.
IREF
· Extrait article du 23 juin : Les anciennes prévisions alarmistes du GIEC se sont toutes révélées inexactes. Par exemple, le GIEC prévoyait en 1990 une augmentation de 0,3 °C par décennie de la température de l’atmosphère ; elle n’a été que de 0,05 °C de 1998 à 2012. Il estimait aussi une hausse de 5 cm par décennie du niveau des mers ; elle a été de 1,7 cm. Le GIEC affirmait même en 1995 que la plupart des plages atlantiques des États-Unis auraient disparu… en 2020
Danemark
· Les humains doivent vivre avec des moulins à vent – mais les chauves-souris, les oies et les insectes peuvent les arrêter
Ces derniers mois, les plaintes concernant les éoliennes - du moins jusqu'à présent - ont mis fin à des projets d'une valeur d'environ 3 milliards de DKK. DKK, ou des restrictions imposées aux développeurs de projets. C'est entre autres la prise en compte - ou l'absence de prise en compte - des chauves-souris et des oies qui ont mis une brèche dans la roue du grand milliard de projets.
L’INCORRECT
13/7/21
LE SCPC : UN SERVICE ANTI-CORRUPTION SUPPRIMÉ
Le SCPC était l'un des services anti-corruption français. Avant sa dissolution en 2017, il alertait sur le risque de corruption dans le secteur éolien.
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