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Brèves du 02/09/2022

Dernière mise à jour : 7 sept. 2022

Dans le contexte actuel il est important de se tenir informés.

_ La situation est complexe. Elle est le résultat de l'impéritie de plusieurs gouvernements, comme vous pouvez le découvrir, ou le re-découvrir à travers la "lettre géopolitique de l'électricité", et la guerre en Ukraine ne fait qu'ajouter de la complexité à cet état de fait. Sans parler des médias qui pour la plupart ne remettent pas en cause la politique énergétique responsable de la situation actuelle, ne critiquent pas le modèle allemand en échec total et n'expliquent pas la raison des prix délirants de l'électricité.

L’urgente réforme du marché européen de l’électricité

La Commission européenne a enfin admis la nécessite d’une réforme structurelle du marché

de l’électricité. Il y a un quart de siècle, sous l’emprise d’une l’idéologie dominante, l’Union

Européenne innova en instaurant la concurrence entre fournisseurs d’électricité. La priorité étant une

pression sur les prix. Nous possédons aujourd’hui des observations complètes et précises sur

l’évolution de ces prix au sein de l’Union Européenne, aux Etats-Unis et pour l’ensemble des pays

industrialisés (G20). Nulle part n’apparaît une pression significative sur les prix due à la concurrence.

Par contre un certain nombre d’Etats américains, refusant la concurrence, ont permis à leurs habitants

de profiter des coûts bas de production d’électricité locaux. Ce que la France aurait du faire.

Margrethe Vestager, Commissaire européenne à la Concurrence, déclare maintenant que la

sécurité d’approvisionnement en électricité prime sur la recherche de prix bas. Cette sécurité est bien

plus qu’une priorité, elle est une nécessité vitale pour notre nouveau monde numérique, sous peine de

la paralysie de la société. L’actualité montre qu’elle ne peut être garantie par le marché.

Gains incertains de la concurrence. Importance vitale de la sécurité

d’approvisionnement dans une société numérique. Les pouvoirs des Etats dans le marché

européen de l’électricité doivent être renforcés, ainsi par le libre choix de la dérégulation.

La suite dans le pdf ci-dessous :

Lettre géopolotique de l'énergie l'urgente réforme du marché de l'électricité
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- Dans un article percutant, Michel Negynas enfonce le clou, chiffres à l'appui, sur l'absurdité de la politique qui a été conduite concernant l'énergie, dont l'électricité. Ils dénonce la folie de la loi d'exception portée par Mme Borne

Énergie : une nouvelle loi d’exception inacceptable par Michel Negynas

D’après le journal Le Figaro et le JDD, la Première ministre aurait adressé un projet de loi « aux industriels du secteur » pour « accélérer le développement des énergies renouvelables ».

Ce projet serait porté par « une loi d’exception » pour « simplifier à grands traits les démarches administratives en faveur des développeurs de renouvelables. Des mesures visent également à réduire les capacités de recours contre ces projets qui suscitent de fortes oppositions locales. »

On est d’abord surpris de savoir que pour l’instant, seuls les professionnels du secteur connaissent le texte, ce qui leur permet, avant tout processus démocratique, de proposer des « améliorations ». S’il est normal qu’ils soient consultés, comme les autres parties prenantes, leur situation de professions vivant largement de subventions devrait inciter le gouvernement à maintenir une certaine distance vis-à-vis d’eux.

Et il s’agit d’une loi d’exception. C’est-à-dire qu’au nom d’un intérêt supérieur, elle va diminuer les règles démocratiques en vigueur. Il s’agit donc bien, avant toute chose, d’évaluer cet intérêt supérieur. Pour mémoire, des mesures d’exception ont été prises pour le terrorisme et pour l’épidémie de covid. En sommes-nous là au sujet de l’énergie ?

Suite ci-dessous :


- Cette même Mme Borne (peut être suite à la lettre ouverte de la FED ?) tente très péniblement, de justifier la politique de gribouille conduite pendant 5 ans

Élisabeth Borne a demandé jeudi à EDF de tenir son calendrier de maintenance de réacteurs nucléaires pour éviter à la France de devoir redémarrer une centrale à charbon, face au risque de pénurie d'électricité cet hiver.

"Je compte vraiment sur EDF pour assurer son programme de redémarrage dans les prochaines semaines, dans les prochains mois, et ça nous éviterait de devoir redémarrer une centrale à charbon", a déclaré la cheffe du gouvernement sur France Inter.

Seuls 24 des 56 réacteurs du parc nucléaire d'EDF sont actuellement en service, les autres étant à l'arrêt pour des opérations de maintenance programmées ou suite à des problèmes de corrosion qui n'étaient pas prévus.

Élisabeth Borne a également indiqué qu'elle comptait sur les Français et les entreprises pour faire des économies de consommation d'énergie afin de ne pas devoir recourir à des coupures de courant tournantes par quartiers, appelées délestages.

La Première ministre a répondu aux critiques lundi du PDG sortant d'EDF Jean-Bernard Lévy sur le manque d'anticipation du gouvernement pour former du personnel compétent dans le secteur nucléaire.

"On n'a pas dévié, depuis 2017 on demande à EDF de mettre en œuvre son programme de maintenance lourde, de recruter des compétences", a affirmé Mme Borne.

"Ce n'est pas parce qu'on a fermé deux réacteurs (à Fessenheim, NDLR) suite aux décisions prises sous le quinquennat de M. Hollande, qu'on n'a pas assuré EDF qu'il faudrait continuer à produire de l'énergie nucléaire", a-t-elle ajouté.

"Entretemps, on a acté qu'on allait construire des nouveaux réacteurs, mais sur le parc existant, c'est très clair, il n'y a jamais eu aucune ambiguïté. Évidemment, il faut prolonger ce parc, il faut assurer les opérations de maintenance nécessaires et recruter", a martelé la cheffe du gouvernement.

Élisabeth Borne a enfin confirmé que le recrutement du nouveau patron d'EDF était "en cours de finalisation", sans donner de date pour une annonce. Ce changement de tête intervient au moment où l'État a engagé la renationalisation à 100% du groupe.



- Dans le FigaroVox Fabien Bouglé explique dans une interview que nous payons cette politique basé sur le court terme et le jeu destructeur des anti-nucléaires

LE FIGARO. - Le président Emmanuel Macron réunira vendredi un Conseil de défense consacré à l'approvisionnement en gaz et en électricité de la France. Que peut-on attendre/espérer de ce conseil ?

Fabien BOUGLÉ. - En tant qu'observateur de l'action politique dans le domaine énergétique depuis de nombreuses années, je constate que cette question est trop souvent traitée dans une logique court-termiste alors qu'elle devrait être envisagée sur un temps long. Le général de Gaulle et ses successeurs, avaient parfaitement anticipé - avec le déploiement des centrales nucléaires en France - non seulement la question de la qualité de notre approvisionnement électrique pour les foyers et les entreprises, mais aussi l'importance de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et d'assurer notre souveraineté énergétique.

Suite ci-dessous :

_ Après une année 2021 catastrophique pour la production d'électricité éolienne dans une grande partie des pays d'Europe et en France:

- France : 7,1% de puissance éolienne installée en plus et une production en moins de 7,2% (Source RTE)

La production d'électricité éolienne est à nouveau en baisse ce premier semestre 2022 (tableau de bord éolien ministère de la transition écologique, le 26/8/22)


1er trimestre 2022: "La production d’électricité éolienne s’est élevée à 11,7 TWh au cours du premier trimestre 2022, soit 8,5 % de la consommation électrique française. La production diminue légèrement par rapport au premier trimestre 2021 (- 1 %).


2ème trimestre 2022: Au 30 juin 2022, le parc éolien français atteint une puissance de 20,0 GW dont 1,0 GW a été raccordé au cours du premier semestre 2022, soit presque deux fois plus qu'au cours de la même période de l’année 2021. Presque la moitié de cette augmentation (480 MW) provient de la mise en service du premier parc d'éoliennes en mer en France. La puissance des projets en cours d’instruction s’élève à 13,7 GW. La production d’électricité éolienne s’est élevée à 19,1 TWh au cours du premier semestre 2022, soit 7,8 % de la consommation électrique française. La production diminue fortement par rapport au deuxième trimestre 2021 (- 11 %), du fait de conditions de vent plus défavorables.


Va-t-on continuer à investir et subventionner une énergie intermittente de plus en plus aléatoire et de moins en moins productive. Le GIEC émet des doutes sur la force des vents dans les années à venir. (voir lettre aux députés, sénateurs et autres élus..)


- Saint Nazaire, Noirmoutier, Belle Ile.. les éoliennes offshore de 180 m détruisent le paysage !..À 12 km des côtes seulement!!!


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