Limites et coût énorme des batteries
A lire pour répondre à tous les rêveurs qui oublient les contraintes techniques, la pollution et le coût que le consommateur finit toujours par payer
extrait :
"Alors, quid des batteries, censées sauver l’intermittence ?
Actuellement, on sait faire des ensembles de batteries de 2 ou 3 GW. Et ça couvre plusieurs hectares, et c’est plein de produits polluants. Mais après tout, il « suffirait » de les multiplier. Mais la réalité commence à pointer son nez, et certains s’interrogent, comme dans le journal « La tribune » du 26 Septembre 2024. La Commission de régulation de l’électricité prévoit qu’on aura installé 1,6 GW de batteries en fin d’année, et 7GW sont en projet. Mais, dit la Tribune, « Un engouement qui s’explique par la nécessité de combler la production instable des énergies renouvelables, notamment des panneaux solaires. Mais le modèle économique reste bancal, et la filière en attente d’un soutien de l’Etat. »
Et pour cause ! Même si c’est techniquement possible de couvrir la France de ces « batteries containers » remplies de liquides polluants, cela a un coût, évidemment. En gros, le « lissage » de la production solaire avec les coûts actuels fait doubler le coût global du kWh lissé. C’est ce qu’admet le fondateur de « Clean Horizon » lui-même, une société spécialisée dans le stockage.
Nul doute que le Réseau de France paiera le surcoût, et le répercutera sur le consommateur. Ce sera indolore pour les producteurs d’ENR, comme c’est déjà le cas pour le raccordement hors de prix des éoliennes off shore et autres dispositifs pour pallier à une insécurité croissante du réseau, mais très couteux pour le consommateur"
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Derrière le désordre des marchés, les renouvelables intermittents
qui nous coûteront en 2024 encore plus cher que l'an dernier.
extrait :
"Mais, alors que ces équipements sont capitalistiques, les revenus qu’ils pourraient tirer sur les différents marchés sont très incertains. Le « stockage marchand » ne peut pas à l’évidence se développer à l’échelle requise dans de telles conditions.
Pour développer des ressources de flexibilité de façon coordonnée avec la croissance des capacités solaires et éoliennes, il faut à la fois une planification évolutive des différents équipements du mix électrique à l’échelle nationale et le recours à des contrats de rémunération de la puissance de long terme, attribués par des appels d’offre spécifiques à chaque type de source de flexibilité. La récente réforme de l’Electricity Market Designeuropéen adoptée fin 2023 est un pas en avant louable qui permettrait aux Etats-membres qui en ont la volonté, de combiner de façon intelligente marchés de court terme, planification nationale et concurrence pour les contrats de long terme. Encore faudrait-il se donner les moyens de se distancier des dogmes bruxellois.
Tous ces désordres sur les marchés de l’électricité résultent en effet d’une gouvernance énergétique contradictoire tant au niveau de l’UE que des Etats-membres. Elle est basée sur trop de partis-pris idéologiques en termes de croyances infondées dans les vertus du Marché, de rejet de la planification, de promotion irraisonnée des renouvelables, de bannissement du nucléaire, technologie pourtant pilotable et bas carbone, ce qui a conduit à cette désoptimisation aveugle des systèmes électriques. Rien n’assure aujourd’hui qu’on puisse s’en sortir…"
Le cabinet Kpler expose clairement l'impact négatif des EnR intermittentes sur le nucléaire
"« La modulation augmente l’effet d’usure, ce qui peut entraîner des coûts de maintenance plus élevés, ainsi que des risques accrus de pannes imprévues », indique le rapport rédigé par Emeric de Vigan, vice-président pour l’électricité chez Kpler, et Alessandro Armenia, analyste de l’énergie.
Malgré ses avantages en termes de stabilisation du réseau, la modulation provoque des tensions sur les systèmes des réacteurs et entraîne par ailleurs des gaspillages de combustible, ce qui fait augmenter les coûts.
La modulation a augmenté en France en 2024, pointe le rapport, qui cite un écart de 10-12% du facteur de charge des centrales nucléaires entre les heures de production solaire maximale et le soir, ce qui représente une modulation à la baisse de 4 GW par jour en moyenne.
Le rapport précise que l’augmentation de cette pratique est due à l’essor des énergies renouvelables intermittentes et à la volatilité des prix de l'électricité.
Les signaux de prix jouent un « rôle de plus en plus important » dans la décision d’augmenter ou de réduire la production nucléaire.
À titre d’exemple, les réacteurs nucléaires français ont réduit leur production de 9 GW et de 6 GW durant le week-end du 22 et 23 juin de cette année, en raison de la chute des prix de l'électricité à des niveaux « proches de zéro ».
De manière générale, le parc français a « démontré sa capacité à moduler jusqu’à 12 GW en moins d’une journée », soit 20% de sa capacité totale, selon le rapport.
EDF a arrêté des réacteurs nucléaires pour modulation à plusieurs reprises cette année, principalement au cours de l'été. Le groupe a également prévenu des arrêts pour modulation en décembre."
L'Allemagne repart à l'attaque contre notre nucléaire
alors que tous les jours elle importe des MWh en provenance de France qui contribuent à sa décarbonation.
extrait:
"Le secrétaire d’État allemand à l’Économie Sven Giegold (Les Verts) a présenté, lundi 30 septembre, la position de l’Allemagne sur le futur Pacte de l’Union européenne (UE) pour une industrie propre (Clean Industrial Deal), déclarant qu’il souhaitait que la Commission européenne donne la priorité aux énergies renouvelables. Il a également adopté une rhétorique dure vis-à-vis du nucléaire et des objectifs de la France en matière de renouvelables.
La nouvelle Commission d’Ursula von der Leyen devrait présenter, au cours de ses 100 premiers jours d’activité, un « Pacte pour une industrie propre », qui associera croissance durable et renforcement de la compétitivité industrielle de l’Union sur la scène internationale.
Dans le cadre de cette stratégie, l’Allemagne, première puissance industrielle et première économie de l’UE, souhaite mettre l’accent sur les énergies renouvelables.
« Notre économie européenne a besoin d’une énergie renouvelable abordable, rapide et en grande quantité », a déclaré Sven Giegold lors d’un évènement organisé par l’ambassade du Danemark à Berlin."
Des grandes banques internationales s'engagent à soutenir le développement du nucléaire
Une très bonne nouvelle!
"14 institutions financières, dont Goldman Sachs et BNP Paribas, se sont engagé à soutenir les projets de production d’électricité nucléaire afin d’accélérer la transition vers une économie bas carbone. Cette mobilisation à l’initiative d’une coalition d’États formé à la COP28 pourrait faire évoluer le regard du secteur financier et faciliter de nouveaux investissements."...
Encore un élevage dont la santé des animaux est menacé par une usine éolienne
«On a eu Nozay en Loire-Atlantique. En Sarthe, un élevage de lapins est parti à cause d'hyperfréquences. Dans la Manche, des élevages ont été délocalisés car ils étaient trop près d'une ligne très haute tension. À un moment donné, par expérience, on voit que des élevages périclitent»...
Interview JL Butré, président de la FED
L’association Fédération environnement durable lutte depuis 2007 contre le développement de l’éolien en France. Pour son président, Jean-Louis Butré, cette énergie renouvelable est en grande partie responsable des hausses des prix de l’électricité et fait du mal à l’industrie française.
Quelques brèves
à découvrir :
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