top of page
Rechercher

15/10/2025 Allemagne - pantouflage - nouvelle ministre - nucléaire - etc...


Je vous invite  à prendre connaissance d'une courte analyse de la production électrique un matin d'octobre.

13 octobre 2025 9h30. L'image parle d'elle-même...

ree

Ce document est à rapprocher des deux infos suivantes sur:


les prix de l'électricité qui explosent en Allemagne

Les prix de l’électricité en Allemagne ont atteint mardi leur plus haut niveau depuis février. En cause : la faiblesse persistante du vent.

Quand les éoliennes s’essoufflent, les centrales à charbon et à gaz, bien plus coûteuses, prennent le relais — et les prix s’envolent...

Il ne s'agit pourtant pas d'un simple accident météo. Les chiffres du BDEW (Fédération allemande de l’énergie et de l’eau) confirment une tendance lourde : la production éolienne terrestre a chuté de 18 % au premier semestre 2025, et de 17% pour l'offshore. Cette baisse, combinée à une demande croissante, entraîne mécaniquement une multiplication des pics de prix et ravive la crainte d’une insécurité structurelle.

Les conséquences se font déjà sentir : la volatilité du marché mine la compétitivité industrielle. Début 2025, un producteur d’acier “vert” a dû suspendre sa production, victime d’une flambée des prix liée à un Dunkelflaute — ces périodes où ni le vent ni le soleil ne produisent assez. Seulement, ces épisodes risquent de devenir la norme plutôt que l’exception... Mais le phénomène inverse pose aussi problème : En août 2025, l’Allemagne avait connu 457 heures de “prix négatifs”, soit autant que sur l’ensemble de l’année précédente. Cela se produit lorsque trop d’électricité renouvelable est injectée sur le réseau alors que la demande est faible — le contre-pied exact du Dunkelflaute. Les centrales doivent alors payer pour écouler leur production, certaines sont déconnectées en urgence, et les subventions continuent malgré tout à tomber... Résultat : un système électrique instable, coûteux et inefficace, qui punit autant la pénurie que la surproduction.

Entre pénuries et excédents, l’Energiewende oscille au gré du ciel. Comme le résume le Berliner Zeitung : « Et pendant que Berlin continue d’afficher l’ambition d’un pays “zéro carbone” en 2045, les ménages et les entreprises, eux, payent déjà le prix de l’instabilité météorologique : le plus cher d’Europe, et sans perspective claire d’amélioration… » https://berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/schwache-windkraft-strompreise-schiessen-in-deutschland-auf-rekordniveau-li.10000659


Un texte de JP Riou sur le blackout espagnol, mais aussi sur les risques graves liés au développement aveugle des EnRI

Les explications données par JP Riou, justifient pleinement le  terme "d'apprenti sorcier" . 

EnR et blackout : le spectre de l’apprenti sorcier

Selon le gestionnaire du réseau électrique européen (Entsoe), le blackout qui a frappé la péninsule ibérique le 28 avril dernier serait le plus grave depuis plus de 20 ans. Mais surtout le premier du genre !

 

By Jean-Pierre RiouPublished on 15 octobre 2025 5h30

transition-energetique-francais-renouvelables - © Economie Matin

42,5%L'UE a pour but de porter la part des énergies renouvelables à 42,5 % en 203

En effet, il ne semble pas relever d’un incident fortuit, d’ailleurs toujours pas identifié, mais résulter d’une situation difficilement gérable sur une période de plusieurs heures. Et cette situation s’avère tout aussi difficilement gérable encore aujourd’hui. Bien que l’importance des énergies électriques intermittentes (EnRi) caractérise le mix ibérique, leur responsabilité dans ce blackout n’est toujours pas dénoncée clairement après 5 mois d’enquête. Pour autant, leur responsabilité devient de plus en plus difficile à cacher.

L’analyse sommaire

En mai 2025, l’association PNC* diffusait l’analyse du « Mont Champot » sur les raisons de ce blackout. Le message de son illustration « plongés dans le noir à cause du soleil… c’est ballot ! » laissait deviner sa conclusion. Cependant, plus de 5 mois après l’incident, le dernier rapport provisoire de l’Entsoe n’a toujours pas identifié l’élément responsable des déconnexions en cascade de moyens de production, même s’il s’agit, pour la première d’entre eux, d’une centrale solaire. L’instabilité systémique de la tension du réseau n’en reste pas moins mise en cause, ainsi que les difficultés liées aux fluctuations de la production des EnRi.

L’aveu espagnol

Pour assurer l’équilibre électrique, les gestionnaires de réseaux doivent respecter les lois européennes de la concurrence. En Espagne, c’est la Commission Nationale des Marchés et de la Concurrence (CNMC), créée par la loi 3/2013 du 4 juin 2013, qui est chargée d’appliquer la transcription en droit national des règlements européens sur la concurrence, notamment les articles 101 et 102 du Traité sur le fonctionnement de l’UE.

C’est ainsi que l'article 7.1, alinéa b) de cette loi, autorise la CNMC à « établir la méthodologie d'accès aux infrastructures transfrontalières, y compris les procédures d'allocation de capacité et de gestion de la congestion dans le secteur de l'électricité. De même, l'alinéa c) du même article autorise cette Commission à établir les méthodologies de fourniture des services d'équilibrage au sein du système électrique. »

Le courtier en énergie Selectra vient de faire état d’un nouveau « risque imminent de blackout » en Espagne dont la responsabilité serait portée par les EnRi, contraignant le gestionnaire du réseau espagnol REE à l’avouer à la CNMC, pour solliciter des aménagements à cette libre concurrence en confessant son incapacité à équilibrer le réseau face à leurs écarts de production au gré du vent et du soleil.

Dans le document de procédure d’audience de la CNMC visant à introduire des mesures urgentes de stabilisation du système, « particulièrement en période de production solaire élevée », REE insiste sur la nécessité d’une programmation en amont des productions d’EnRi et réclame la fin des changements brutaux de puissance, par l’obligation du respect de programmes préétablis (PTR). Il y constate un accroissement des variations rapides de tension, notamment enregistrées ces deux dernières semaines, susceptibles de provoquer des coupures qui déstabilisent le système électrique. Cette évolution du système ces dernières années étant due, selon lui, à plusieurs facteurs, dont le plus important provient de la croissance significative du nombre d'installations connectées au réseau via l'électronique de puissance, telles que l’éolien et le solaire, et leur forte concentration en certains points du réseau. Ces installations pouvant modifier leur puissance « en quelques secondes seulement, pratiquement par paliers », tandis que ces technologies « ne régulent pas la tension en continu » comme le font les centrales conventionnelles, ainsi qu’il le déplore.

Selon Green Univers du 9 octobre, confronté à une situation analogue à celle d’avril dernier, REE n’aurait même pas attendu l’autorisation de la CNMC, puisque l’audience de celle-ci est prévue le 15 octobre, pour autoriser de nouvelles procédures, notamment de limitation dans la hausse ou la baisse des plages de puissance des EnRi, susceptibles jusqu’alors de passer de 0% à 100% de leur capacité en 120 secondes, ainsi que leur exclusion de certains marchés d’ajustement, dont la lenteur a été identifiée parmi les causes du blackout. Sachant que ces mesures entraîneront un manque à gagner significatif pour les exploitants d’EnRi.

L’inquiétude française

En France, cette inquiétude des gestionnaires de réseau, est également palpable. Selon « L’écho du solaire »Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE aurait fait passer un message identique en titrant « Ce que RTE attend de vous, producteurs d’EnR, pour sortir de l’adolescence ! » Un article qui rapporte les termes de ses critiques, notamment : « Aujourd’hui, les producteurs d’installations de plus de 1 MW devraient nous envoyer leur courbe de programmation de production. Mais 95% des producteurs ne le font pas. » Ou encore « le 1er avril 2025 à 13 heures, on est passé en épisode de prix négatif et à ce moment-là, sur le réseau, on a perdu en quelques minutes 9 GW de production. Sur ces 9 GW combien de producteurs nous avaient transmis leur programmation selon laquelle ils allaient couper leur installation parce que les prix spot allaient devenir négatifs ? Zéro. 9 GW, c’est comme si on perdait d’un coup neuf tranches nucléaires. C’est compliqué de gérer la fréquence quand on perd en quelques minutes l’équivalent de 9 tranches nucléaires. C’est au-delà de l’incident dimensionnant en Europe ».

Par « incident dimensionnant, X Piechaczyk fait allusion à l’anticipation de l’incident maximum de perte de puissance fortuite pour lequel les réserves sont dimensionnées. En effet, pour gérer la fréquence, selon RTE dans son bilan de sûreté, « Aujourd’hui, la réserve primaire européenne (FCR pour Frequency Containment Reserve) est dimensionnée pour être en capacité de faire face à l’incident dimensionnant, défini comme la perte simultanée des 2 plus gros groupes en service (réacteurs nucléaires de 1 500 MW chacun), soit 3 GW. Ce besoin est ensuite réparti entre les différents pays composant la plaque synchrone Continental Europe. »

Annonçant des mesures qui devront impacter la filière solaire, X Piechaczyk prévient qu’«il va se passer pas mal de choses dans votre secteur » et que « c’est la contrepartie de la fin de l’adolescence et du passage à l’âge adulte» car « l’éléphant dans la pièce, c’est le prix de l’électricité » et « l’autre éléphant dans la pièce c’est : veillons à ne pas multiplier les actifs qu’il faut amortir sur le système électrique français, car il faudra tout de même le payer un jour ».

Par « multiplier les actifs qu’il faut amortir » l’article ne dit pas si le président du directoire de RTE envisageait une analyse aussi radicale que celle du « triptyque énergétique » qui montre que notre transition nous amène à payer 3 fois pour le même kWh : 1 fois pour les EnRi, 1 fois pour les centrales en réserve des EnRi et une fois encore pour la restructuration du réseau permettant d’intégrer ces EnRi. Ce qui pose question dans le cas de la France où le parc pilotable n’avait aucun besoin de ces EnRi pour être déjà décarboné.

Le mur des réalités

Les mesures se succèdent désormais pour limiter les productions d’EnRi, en France comme en Allemagne où la loi « Solarspitzengesetz » a mis un terme aux subventions de l’énergie solaire lors des périodes de prix négatifs.

Le propos du présent article n’est pas d’affirmer que ce bridage de leur production, ainsi que diverses améliorations technologiques permettant de restructurer le système, ne seront pas susceptibles de compenser les problèmes posés par l’intermittence de production des EnRi. Mais à l’heure où le coût de cette politique se chiffre désormais en milliers de milliards d’euros, notamment jusqu’à 5 400 Md€ en 25 ans pour l’Energiewende, selon la méta analyse de la chambre de commerce et de l’industrie allemande, son objet est de montrer que malgré les sommes exponentielles investies dans les réseaux, le risque de blackout semble croître plus vite que les aménagements financés pour l’éviter.

En tout état de cause le spectre de l’apprenti sorcier du renouvelable, véhiculé par le blackout ibérique, a mis un terme à l’insouciance de sa gabegie financière

Jean Pierre Riou est chroniqueur indépendant sur l'énergie Membre du bureau énergie du collectif Science Technologies Actions Rédacteur du blog lemontchampot.blogspot.com

*PNC Patrimoine nucléaire & Climat


Une nouvelle preuve du "pantouflage" entre l'ADEME , RTE et les différents syndicats et organisations pour le développement des EnRI

"Les gens qui pensent en rond ont les idées courbes" chantait Léo Ferré

1) Mr Almosni quitte l’ADEME pour rejoindre France Renouvelables.

2 et 3 :

ree

ree



Un portrait sans concession de Mme Barbut, nouvelle ministre de la Transition écologique

Dans l'un de ses livres Fabien Bouglé avait dénoncé les liens entre le WWF, dont elle a été présidente,   et  les grands promoteurs éoliens (pages 198/199/200/201...203 La face noire de la transition écologique, édition 2022 )

Sur TF1, cette dame a bien sûr nié sa position anti nucléaire.

Monique Barbut, ministre de la Transition écologique : le nucléaire en alerte !

Remplaçante d’Agnès Pannier-Runacher dans le second gouvernement Lecornu, Monique Barbut est peu connue du grand public. Mais à peine nommée, cette militante écologiste inquiète déjà pour ses positions antinucléaires. Sur son compte X, la journaliste Géraldine Woessner n’a pas manqué de rappeler que « sous la présidence de Monique Barbut, le WWF a affirmé que "le nucléaire ne représente pas une source énergétique durable à long terme" et a intenté des actions en justice contre sa classification dans la taxonomie verte par l'UE ». Un propos déjà largement développé dans Les Illusionnistes (Robert Laffont), le livre-enquête sur l’écologie radicale que Géraldine Woessner avait co-écrit en 2024 avec Erwan Seznec.

Une militante de l'écologie radicaleÀ cet égard, la nomination de Monique Barbut participe-t-elle vraiment à la « rupture » annoncée par Sébastien Lecornu ? En guise de discours de pot de départ, Agnès Pannier-Runacher, qui était ce 12 octobre l’invitée de l’émission Dimanche en politique, n’a pas hésité à déclarer qu’elle avait demandé au nouveau Premier ministre de prendre le décret de la PPE3 sans attendre le vote définitif de la loi de programmation de l’énergie par les parlementaires. Une tentative de passage en force évitée en août dernier, car suspectée de faire exploser nos factures d’électricité

 

Or, c’est bien sur cette même ligne, pro-éolienne et antinucléaire, que se positionne Monique Barbut, dont le curriculum vitae révèle une solide expérience en matière de militantisme écologiste. Elle a fait ses premières armes à la Caisse centrale de coopération économique devenue, depuis, tristement célèbre sous le nom d’Agence française de développement (AFD), à cause de nombreux financements controversés. On la retrouve dans la délégation française au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. En 2003, elle dirige la division Technologie, Industrie et Économie du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). En 2006, elle est nommée directrice générale et présidente du Fonds pour l’environnement mondial puis, en 2013, elle devient secrétaire exécutive de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Conseillère d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron la missionne, début 2021, au One Planet Summit de Paris sur la biodiversité. Comme le confirment Les Échos« elle a l'oreille d'Emmanuel Macron, qu'elle conseille depuis plusieurs années sur tous les grands sujets internationaux relatifs à l'environnement ». Et de 2001 à 2003, elle assure la présidence de l’organisation écologiste WWF en France. La petite phrase relevée plus haut par Géraldine Woessner sur le peu d’avenir du nucléaire ne doit rien au hasard. En toute connaissance de cause, Monique Barbut ne fait que rappeler un combat historique de WWF, qui n’en parlait déjà pas autrement dans une tribune parue sur son site en 1998. L'organisme expliquait que, « trop risqué, économiquement très cher, le nucléaire est pour le réseau WWF une énergie du passé qui dessine une voie sans issue pour notre avenir énergétique ». Le 19 avril 2022, donc entre les deux tours de l’élection présidentielle, Monique Barbut co-signe une tribune où elle déclare que « le WWF attend [d’Emmanuel Macron] qu’il détaille à l’occasion du débat de l’entre-deux-tours plus concrètement sa planification écologique », et en profite pour rappeler que « l’élection d’une présidente d'extrême droite en 2022 ne peut pas être une option. Pas davantage qu’en 2017, pas davantage qu’en 2002. C’est pourquoi il faut voter résolument contre cette menace. » Son engagement dans la mouvance radicale de la gauche écologiste ne saurait mieux s’exprimer.

Offensive écologiste allemande contre le nucléaire français

Discrète sur sa radicalité vis-à-vis du grand public, Monique Barbut est un élément actif au sein d’un vaste réseau écologiste international. Jamais, lors de sa présidence, elle n’a remis en cause l’appartenance de WWF France au très influent Réseau Action Climat, aux côtés de 26 autres organisations, toutes fortement marquées à gauche. Jamais, non plus, elle ne s’est inquiétée du financement de Réseau Action Climat par la fondation Heinrich-Böll, une organisation allemande d’influence, ouvertement dans la ligne de la gauche écologiste, financée par des fonds publics allemands, proche de Marine Tondelier et d’Europe Écologie Les Verts. la fondation Heinrich-Böll est à l’avant-garde de l’offensive allemande contre le nucléaire français, comme le signale avec inquiétude un rapport de l’École de guerre économique. Un combat régulièrement relayé depuis par WWF France, notamment sur Xvia son site Web, depuis que Monique Barbut a quitté la présidence de l’organisation.

Le nucléaire français et le contribuable ont décidément tout à craindre de l’éventuelle longévité de ce second gouvernement Lecornu...


Nouveau projet au CEA "Vers un nucléaire sans déchet"

Pendant ce temps là les projets d'EnRI explosent.

Par Géraldine Woessner

le CEA ressuscite le programme Astrid ! Deux nouvelles start-ups vont développer des réacteurs innovants, avec un double objectif : fermer le cycle du nucléaire, et décarboner l'industrie.

ree

Brèves


Commentaires


Fédération

Vent Contraire en Touraine et Berry

Mentions légales

Le regroupement en fédération d'associations de Touraine et du Berry qui ont à coeur de protéger leur environnement, préserver la nature et les paysages de l'envahissement des éoliennes industrielles. Région Centre.

  • Facebook
  • Twitter

© 2021 by Cyberds.
Proudly created with Wix.com

bottom of page