Remise des pendules à l'heure par JP Riou
la France est plus performante que l'Allemagne!
A mi-parcours de ses ambitions en matière d’énergies renouvelables, le système électrique allemand a déjà lourdement plombé son économie, s’est attirée les foudres du nord de l’Europe qui souhaitent s’en déconnecter et n'en continue pas moins à polluer 10 fois plus que le système français. Pire, son objectif en termes de renouvelables, qu’il a réussi à imposer à l’Europe en lieu et place d’énergie décarbonée, prend du retard par rapport à la France. L’année 2024, qui était supposée marquer une réindustrialisation post Covid en révèle le triste bilan.
Cette année 2024 s’est achevée pour la France avec un record historique d’exportation d’électricité avec un solde net de 89,1 TWh, soit bien plus que les 51 TWh de 2023 qui la plaçaient déjà, comme quasiment chaque année depuis 1990, sur la plus haute marche du podium mondial, loin devant la Suède, avec 29 TWh et le Canada avec 27 TWh.
De son côté, l’Allemagne s’enfonce dans la dépendance de ses voisins avec un solde importateur de 28,3 TWh, contre 9 TWh en 2023.
Sur le plan climatique, le bilan est plus cruel encore pour les énergies renouvelables qui, malgré leur part record de 64% de la production électrique, n’ont puempêcher la production moyenne sur l’année de 364gCO2eq/kWh, soit plus de 10 fois plus que l’électricité française, malgré ses quelques 28% d’EnR, d’ailleurs principalement hydraulique.

L’illustration ci-dessus provient du site Electricity Maps qui montre dans sa méthodologie sa rigoureuse prise en compte de l’analyse du cycle de vie (ACV)de chaque filière de production, et non le 0 émission par défaut retenu indifféremment par RTE pour renouvelable et nucléaire.
Il est intéressant de préciser qu’Electricity Maps retient les données du GIEC (IPCC 2014), c'est-à-dire notamment 45gCO2eq/kWh pour le solaire PV, ce qui rend d’autant moins crédible sa capacité à décarboner la moyenne d’un mix électrique français qui émet déjà moins que lui, contrairement à l’idée reçue du 0 émission par défaut de RTE.
Malgré cette supériorité de notre mix électrique en matière climatique, des voix s’époumonent à rappeler l’importance de respecter l’engagement en termes d’énergies renouvelables, à relayer les records allemands en la matière, et dénoncer le retard français. Mais contrairement à une idée largement véhiculée par ceux dont c’est le fonds de commerce, la France consomme une part d’énergies renouvelables supérieure à celle de l’Allemagne avec 22,283% en 2023 contre 21,547% en Allemagne.
Les statistiques européennes officielles sont publiées par Eurostat et sont claires sur ce point.
Elles publient un indicateur qui « mesure la part de la consommation d’énergie produite à partir de sources renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie conformément à la directive sur les énergies renouvelables », et dont l’unité de mesure est le pourcentage.
Ce qui permet de visualiser l’évolution des données de chaque État reproduites ci-dessous.

L’infraction française
Avec 19,1%, cette part était strictement la même pour les 2 pays en 2020. Mais la DIRECTIVE 2009/28/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 avait fixé un objectif contraignant pour l’UE, en termes de parts d’énergies renouvelables consommée. Celui-ci, de 20% au niveau de l’UE était réparti selon les États, et fixé à 23% pour la France et 18% pour l’Allemagne (Annexe 1)
D’où le bras de fer entre la Commission et la France qui n’avait pas respecté l’engagement qu’elle avait inscrit elle-même dans sa programmation de l’énergie, tandis que l’Allemagne, avec le même bilan, respectait le sien.
Courage, fuyons
Le 10 mars 2023, le gouvernement promulguait une Loi d’accélération des énergies renouvelables encadrant une « Planification territoriale des énergies renouvelables, simplification des procédures, déploiement massif de l'éolien en mer et du solaire... Face à la crise énergétique et au dérèglement climatique, la loi entend accélérer le développement des renouvelables, afin de rattraper le retard pris par la France. » Dont il justifiait l’urgence en ces termes pour le moins ambigus, voire carrément trompeurs : « En 2020, la France était le seul pays à ne pas avoir atteint le chiffre fixé par l'Union européenne de 23% de part de renouvelables .»
Ce qui s'apparente davantage à un abus de langage qu'à une information transparente destinée à informer. Car cette formulation ne précise pas que cet objectif était spécifique à la France, qui se l’était d'ailleurs donné toute seule, et que celle-ci avait fait mieux que 11 autres États dont l’Allemagne, qu’on nous cite pourtant comme modèle en la matière, tandis que "le chiffre fixé par l'Union européenne" était à proprement parler de 20% et non 23%.
Un peu d'histoire
Alors qu'en fait la France qui présidait le Conseil de l'Europe jusqu'à décembre 2008, avait déjà déposé (en décembre 2008) le projet de loi d'application de son Grenelle de l'environnement qui lui fixait une part d'EnR de 23 % d'ici 2020. Cette contrainte faisait force de loi depuis le 3 août 2009, et était déjà imposée depuis la circulaire du 23 mars 2009, au moment de l'engagement français de la fameuse Directive du 23 avril 2009, lors de laquelle la France a donc été le SEUL pays d'Europe à se lancer dans un projet qu'elle ne pourrait pas tenir, ce qui n'est pas la même chose.
Alors que l'Allemagne, pour parvenir à sortir du nucléaire, d’ailleurs après que des fonctionnaires écologistes eurent falsifié des rapports destinés à orienter la décision en fonction des risques et avantages, a été amenée à fragiliser le réseau européen en faisant porter ses efforts sur les énergies renouvelables électriques, malheureusement intermittentes et dépourvues de la moindre inertie, pourtant nécessaire à la stabilité du réseau.
« La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires » aurait dit Georges Clemenceau.
Le dogmatisme ambiant incite à penser que l’écologie s’avère une chose trop grave pour être confiée aux écologistes.
Autre article du même auteur:
Bruxelles met des bâtons dans les roues pour la production d'hydrogène rose (le plus décarboné) à partir du nucléaire.
Energiewende : une « situation absolument merdique ».
La fin d'un modèle
Jean Pierre Riou
L’Allemagne vient de montrer qu’en cas de besoin, on ne pouvait pas compter sur la moindre production renouvelable. Le 6 novembre 2024, toute sa production éolienne s’est brutalement effondrée en fournissant moins de 1 GW pendant plus de 30 heures, tombant même à 78,5 MW à 17h30, soit 0,1% des 71920 MW éoliens installés. La même situation vient de se reproduire à peine un mois plus tard le 12 décembre entrainant une fois encore l’explosion du marché spot avec 936,28 €/MWh à 17 heures, et mettant à nouveau son industrie en difficulté. Ces pénuries alternent avec des surproductions aléatoires qui font écrouler le prix du marché et multiplient même des épisodes de prix négatifs.
Le site de l’institut Fraunhofer illustre ci-dessous cette situation avec la semaine du 9 décembre où les prix, en rouge ont frôlé les 1000 €/MWh lors de la panne quasi-totale de vent et de soleil (dunkelflaute) du milieu de semaine et terminent la semaine à 0€/MWh le dimanche à 23h30 quand l’éolien dépasse 46 GW au moment où on en a le moins besoin.

Cette instabilité enchérit le prix de l’électricité, ce dont les industriels allemands s’inquiètent depuis plusieurs années et menacent même de quitter le pays. Selon Bloomberg, l'économie allemande aurait en effet atteint un point de non retour et appauvrit chaque foyer en s'écroulant de façon désormais "irréversible" au moment où l'Europe aurait le plus besoin d'elle. L'augmentation du coût de l'énergie en serait la principale raison. Pour survivre, cette politique énergétique repose sur le développement (ruineux) des interconnexions pour valoriser l'augmentation exponentielle de sa production d’énergies intermittentes.
Depuis 2021, Nordlink lui permet notamment une interconnexion directe de 1400 MW en courant continu avec la Norvège dans le double objectif d’exporter ces excédents et d’être alimenté par l’hydraulique norvégien quand le vent se fait rare. Le Baltic cable relie également l’Allemagne à la Suède, elle-même connectée avec le Danemark et la Norvège au sein du Nordic Grid System.
Quand la Norvège siffle la fin de la partie
Cette situation vient d’être dénoncée par le ministre norvégien de l’énergie, Terje Aasland, affirmant sa volonté de couper ces interconnexions avec l’Allemagne, dont l’instabilité du marché entraîne une « situation absolument merdique » en Norvège, selon ses propos rapportés par le Financial Times.
Les raisons de sa colère ont été détaillées dans le journal OilPrice, leader de l'information sur toutes les formes d'énergie.

Éclairant le fait que les réservoirs hydrauliques norvégiens, qui étaient alors pleins avaient profité aux contrats avec le Danemark et l'Allemagne qui avaient anticipé une panne de vent et que la Norvège avait été touchée de plein fouet par l'envolée du cours du MWh lié au démarrage des centrales allemandes les plus coûteuses, alors qu'elle ne subissait aucune vague de froid.
On comprend que « situation absolument merdique » était un euphémisme.
Pour cette même raison, son partenaire, le parti du Centre, réclame depuis longtemps la fin de la connexion avec le Danemark et souhaite renégocier les interconnexions existantes avec le Royaume-Uni et l'Allemagne, dont les surproductions pénalisent la rentabilité des moyens de production nationaux, tandis que ses pannes de vent font exploser les cours. Selon le media polonais Visegrad 24, les responsables politiques régionaux de tout bord exhortent le gouvernement à ne pas renouveler les liaisons Skagerrak 1 et 2 (500 MW), mises en service respectivement en 1976 et 1977, qui atteindront la fin de leur durée de vie en 2026 et 2027.
Imitée par la Suède qui ne suit pas l’avis de son gestionnaire de réseau
Le 12 décembre, la ministre suédoise de l’énergie, Ebba Busch, a vigoureusement condamné l’abandon du nucléaire par l’Allemagne qu’elle juge responsable de la crise énergétique que traverse l’Europe, et notamment la Suède, où le cours vient d’être190 fois supérieur dans le sud directement connecté à l’Allemagne que dans le reste du pays, en raison de la dernière panne de vent Outre-Rhin. En juin dernier, elle avait déjà refusé d’autoriser le projet d’une nouvelle interconnexion entre le sud de la Suède et l’Allemagne. Les gestionnaires du réseau Svenska Kraftnat et 50Hertz encourageaient pourtant ce projet pour faire « bénéficier » le pays des surproductions éoliennes allemandes. Mais le gouvernement suédois a considéré que le marché allemand ne «fonctionne pas de manière efficace » et s’y est opposé pour éviter que la même instabilité se propage à la Suède en entraînant des surcoûts pour le consommateur.
La prise de distance avec l’Europe
En mars 2023, la Norvège avait déjà refusé une interconnexion avec l’Écosse, par le projet NorthConnect préférant utiliser son énergie pour bâtir son industrie et maintenir des prix compétitifs sur le marché national, plutôt qu’être sous la menace du gendarme européen de la concurrence en cas de nécessité de réduire ses exportations, comme ce fut le cas en janvier 2023, comme le rapporte Energynews.
C’est ainsi que nos 2 modèles européens de mix électrique décarboné souhaitent désormais se replier sur le réseau nordique en se déconnectant du reste de l’Europe gangréné par une part jugée excessive d’intermittence éolienne.
Le 13 décembre, le journal allemand Bild rapportait la colère de la ministre suédoise et précisait sa condamnation de la sortie allemande du nucléaire qui a affecté sa compétitivité, ce qui est son droit, mais « a des conséquences très graves, y compris sur la compétitivité de l'UE ».
La fuite en avant allemande
Fin 2024, l’Allemagne dispose en de 168 GW éolien/solaire installés. Pour comparaison, notre parc nucléaire représente 61,3 GW. Le scénario de référence de l’institut Fraunhofer prévoit 779 GW éolien/solaire à horizon 2045, soit une augmentation de 460%.
Après ces prises de distance nordiques avec la politique de Berlin, la question est désormais de savoir combien d’États l’Allemagne va entraîner avec elle dans les conséquences de sa fuite en avant.
A moins que le probable futur chancelier, Friedrich Merz, favorable au redémarrage des réacteurs nucléaires, ne s’appuie sur les coûts dénoncés par le dernier rapport de la Cour fédérale des comptes et sur l’opposition croissante de la population à la politique énergétique du pays, pour mettre un terme à sa course folle.
Ce qui serait assurément une bonne nouvelle pour la France, dont le statut de plus gros exportateur mondial d’électricité requiert des interconnexions avec ses voisins, mais dont les énergies intermittentes européennes cannibalisent la valeur de sa production.
Constat identique de la lettre géopolitique de l'électricité concernant un projet de centrale nucléaire en Pologne
La Commission ouvre une enquête approfondie en matière d'aides d'État
concernant le soutien apporté par la Pologne à une centrale nucléaire
Brussels, le 18 décembre 2024
Lettre Géopolitique de l’Energie-Note du 6 janvier 2025
La Commission Européenne et l’énergie nucléaire
Le 18 décembre 2024, la Commission Européenne a ouvert une enquête concernant les éventuelles aides d’Etat de la Pologne au premier projet nucléaire du pays. Les conditions qui seraient mises à ces aides sont suivies avec beaucoup d’attention par les autres Etats membres ayant des projets nucléaires dont la France.
Les « engagements solennels » des Commissaires Européens
L’une des missions essentielles de la Commission Européenne est d’être Gardienne des Traités européens, bases de la vie commune des Etats Membres. Elle l’assure sous le contrôle de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) qui dit le droit et dont les décisions s’imposent à tous. Les Commissaires Européens se doivent de montrer l’exemple en se conformant scrupuleusement aux Traités européens et à leur interprétation par la Cour. Cela fait évidemment partie « des obligations de leur charge » qu’ils ont pris « l’engagement solennel de respecter » lors de leur prise de fonction (art. 245 du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne).
L’énergie nucléaire et les Traités européens.
Toute disposition concernant ’énergie nucléaire doit se conformer au Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE), en particulier par ses dispositions concernant les règles de concurrence. Elle doit aussi se conformer au Traité Euratom « qui vise à créer les conditions nécessaires à la croissance rapide d’une puissante industrie nucléaire » en facilitant « les investissements … notamment en encourageant les initiatives des entreprises » dont « la construction de centrales nucléaires ». (1)
L’enquête de la Commission sur une aide d’Etat à la première centrale nucléaire polonaise
Elle s’appuie sur le Traité de Fonctionnement de l’UE (TFUE) et ses règles de concurrence. Mais la Commission doit également appliquer le Traité Euratom qui « a la même valeur juridique »1 que le Traité de Fonctionnement de l’UE dont « les dispositions ne dérogent pas au Traité Euratom »1. Il semble que les convictions personnelles de certains Commissaires les poussent à ignorer le Traité Euratom et à défavoriser l’énergie nucléaire. En particulier certaines perspectives qu’ils décrivent conduisent à une place réduite, voire nulle du nucléaire à terme dans le mix européen, ce qui ne guère en accord avec l’esprit du Traité Euratom, voire avec sa lettre.
L’application du Traité Euratom n’est pas négociable. Les Etats membres sont en droit de rappeler, le cas échéant, aux Commissaires en charge du dossier les engagements solennels qu’ils ont prises lors de leur prise de fonction, et de saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne de toute disposition dont la conformité au Traité Euratom serait douteuse
Lionel Taccoen- Directeur de la Lettre Géopolitique de l’Electricité-https://www.geopolitique-electricite.fr
(Ancien Délégué Général d’EDF pour les Affaires Communautaires)
1)Arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne-Affaire C-594/18P-Autriche vs Commission Européenne-22 septembre 2020
Démonstration par JP Riou de l'échec du modèle allemand
https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/pourquoi-bruxelles-ne-voit-elle-pas-lhydrogene-en-rose/
Les enjeux bruxellois de l’hydrogène vert
Énergie du futur ou miroir aux alouettes, sur l’hydrogène « vert » repose le sort de la transition du mix électrique à l’allemande fondé sur l’intermittence de sa production. Mais l’acception, ou non, de cette épithète pour son origine nucléaire, pourtant 3 à 10 fois moins carbonée que celle des énergies renouvelables, est au cœur d’une querelle de clochers dont l’issue sera déterminante pour sa viabilité, mais aussi pour l’avenir de la transition énergétique. Car son obtention orienterait les fonds européens vers le nucléaire, tout en privant les EnRi du principal palliatif de leur intermittence. D’où l’âpreté du combat.
Les 7 couleurs de l’hydrogène
Depuis des décennies, l’hydrogène, ou, plus exactement le dihydrogène, de formule H2, est utilisé par l’industrie. Il provient généralement du « vaporeformage » du méthane (CH4) par de la vapeur haute température (900°), et dont la réaction peut globalement s’écrire CH4 + 2H2O → CO2 + 4H2.
C’est l’hydrogène gris, ou l’hydrogène noir s’il provient du charbon. On parle d’hydrogène bleu lorsque le CO2 émis est stocké [1]. Des gisements d’hydrogène blanc ou natif, viennent d’être découverts en France. Un premier permis d’exploration [2] vient d’être délivré dans les Pyrénées-Atlantiques et plusieurs autres sont à l’étude. Mais il serait bien prématuré d’y voir une réponse quelconque à l’échelle des besoins.
Selon le rapport spécial 2024 de la Cour des comptes européenne [3], l’hydrogène représente 2% de l’énergie consommée en Europe et 96% en est produit à partir du gaz naturel, dont le méthane représente l’essentiel de la composition. Il est beaucoup plus coûteux de le produire par électrolyse, auquel cas la réaction, qui peut s’écrire H2O → H2 + ½ O2, ne donne pas de carbone, il s’agit alors d’hydrogène jaune. Mais l’électricité ayant permis cette réaction pouvant être carbonée, ou non, ce n’est que lorsque cette électricité provient d’énergie renouvelable que l’hydrogène est considéré vert. L’hydrogène rose, enfin, est moins carboné encore que l’hydrogène vert (3,7 gCO2/kWh en France contre 3 fois plus pour l’éolien et 10 fois plus pour le solaire PV), et désigne l’hydrogène produit par l’énergie nucléaire, ainsi que vient de l’expérimenter la collaboration entre Nel et Samsung [4]
Malheureusement, des considérations autres que climatiques font barrage au développement de cet hydrogène rose en lui repoussant toujours plus loin la possibilité de drainer les investissements européens au même titre que l’hydrogène vert.
Les enjeux de l’hydrogène
L’électricité ne se stocke pas, du moins pas à une échelle suffisante pour un coût acceptable par la collectivité. L’Allemagne vient d’en faire la cruelle expérience par 2 fois cet automne avec des périodes prolongées sans vent ni soleil qui ont fait exploser le cours du MWh et entraîné la colère de la Suède et la Norvège dont le ministre de l’énergie a qualifié la situation de « absolument merdique » [5 ] et justifié sa décision de limiter ses interconnexions avec l’Allemagne dont l’intermittence déstabilise son propre marché de l’électricité.
Et ses folles promesses
Pour faire face à de telles situations, l’Allemagne a prévu de conserver l’intégralité de son parc pilotable et, contrairement à la France, a fait le choix de subventionner des centrales thermiques avec obligation de rester disponibles en réserve du réseau. A horizon 2045, il ne serait constitué que des centrales à gaz. La comparaison des scénarios 2021 et 2024 de l’institut Fraunhofer [6] montre, ci-dessous, la folle ambition de la part d’hydrogène, en bleu, dans la version 2024 par rapport à sa timide apparition en haut des 2 dernières années du scénario 2021.
L'IREF confirme à travers plusieurs études que les énergies vertes sont responsables des prix
élevés de l'électricité
Une situation suicidaire économiquement.. Même l'AIE (Agence internationale de l'Energie) le reconnaît
L’énergie verte coûte toujours très cher
écrit par Nicolas Lecaussin 2 janvier 2025
IREF Les pendules à l’heure
On le savait mais de nouvelles données le confirment. Contrairement à ce que soutiennent les écologistes, le coût de l’énergie verte est toujours beaucoup plus élevé que celui de l’énergie fossile. Une étude intitulée Évaluation des coûts et de la compétitivité économique de la production d’énergie photovoltaïque en Chine, reprise par Bjorn Lomborg dans son dernier article, montre que le coût réel de l’énergie solaire est en moyenne deux fois plus élevé que celui du charbon. Une autre étude intitulée Coûts actualisés du système de l’électricité, réalisée en Allemagne et au Texas, montre un écart considérable entre ces coûts selon la source, énergie solaire et éolienne ou énergie fossile, à l’avantage des seconds. Les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie sur les coûts de production et la consommation d’énergie solaire et éolienne dans près de 70 pays font ressortir une corrélation nette : plus ces dernières se développent, plus le prix moyen de l’énergie pour les ménages et l’industrie grimpe. Dans un pays où l’énergie verte est peu ou pas du tout utilisée, le coût moyen de l’électricité est d’environ 12 cents (0.11 euros) par kilowattheure ; à chaque fois que sa part augmente de 10%, le prix du kilowattheure grimpe de plus de 5 cents. Le coût de l’électricité en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et au Danemark, pays qui dépendent tous de plus en plus de l’énergie solaire et éolienne, est le plus élevée au monde. Ces prix sont sensiblement similaires à ceux de 2019, avant la pandémie et la guerre en Ukraine. En Allemagne par exemple, c’est 30 cents (0.29 euros) le kilowattheure, soit largement deux fois plus qu’aux Etats-Unis et trois fois plus qu’en Chine. Cela affecte l’industrie et l’économie allemande qui se dirige à pas sûrs vers une deuxième année de récession. A moins que les élections de février prochain ne changent la politique énergétique du pays.
Bonne nouvelle communiquée par "Révolution énergétique" :
la géothermie devrait croître
Les 27 membres de l’Union européenne (UE) pressent la commission pour développer cette énergie. Selon un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la géothermie pourrait couvrir jusqu’à 15 % de la croissance de la demande mondiale en électricité d’ici 2025.
Alors que le monde cherche des solutions pour répondre à la demande croissante d’électricité tout en réduisant les émissions de carbone, la géothermie pourrait jouer un rôle crucial. Issue de la chaleur naturelle des sous-sols, cette énergie renouvelable représente actuellement moins de 1 % de la production mondiale d’électricité, mais son potentiel est immense.
Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié le 13 décembre, la géothermie pourrait couvrir jusqu’à 15 % de la croissance de la demande mondiale en électricité d’ici 2050, soit 800 gigawatts de capacité, l’équivalent de la consommation combinée des États-Unis et de l’Inde. Cette perspective repose sur une réduction substantielle des coûts, rendue possible par l’adoption de techniques issues de l’industrie pétrolière et gazière, telles que le forage profond ou l’exploitation de roches « super chaudes ».
Pourquoi la géothermie n’est pas la première des énergies renouvelables ?
Malgré ces promesses, le développement de la géothermie est freiné par des coûts initiaux élevés et des délais administratifs qui peuvent dépasser une décennie. Aujourd’hui, seuls 30 pays disposent de cadres réglementaires pour soutenir cette technologie, contre une centaine pour le solaire et l’éolien. En Europe, où cette ressource représente moins de 3 % de l’énergie produite, les ministres de l’Énergie des 27 ont récemment appelé à un plan d’action européen pour accélérer le déploiement des projets géothermiques, relève le média spécialisé Contexte. Ce plan inclurait des garanties financières pour réduire les risques et des procédures simplifiées pour l’obtention des permis.
À lire aussiCette start-up veut forer à 20 km de profondeur pour générer de l’électricité verte et illimitée
L’industrie s’implique
Certaines industries commencent toutefois à explorer le potentiel de la géothermie. Stellantis, par exemple, a inauguré une centrale géothermique dans son usine de Caen, en France. Ce projet, soutenu par des fonds publics, permettra de réduire de 75 % les émissions de CO2 du site tout en diminuant de 70 % sa consommation de gaz. Dans le Grand Est, l’usine agroalimentaire Roquette de Benheim exploite également une centrale à géothermie profonde.
Ce type d’initiative démontre que la géothermie peut jouer un rôle clé dans la décarbonation de secteurs industriels. Avec des investissements estimés à 2500 milliards de dollars d’ici 2050, la géothermie pourrait devenir l’une des sources d’énergie les plus compétitives, aux côtés de des autres énergies renouvelables et du nucléaire. Mais pour que cette vision se réalise, les gouvernements et l’industrie doivent s’unir pour lever les obstacles techniques et financiers, et ainsi exploiter pleinement cette ressource encore sous-utilisée.
Nucléaire, pendant que la France perd du temps, la Russie avance
#ÉNERGIE : pendant que l'union européenne se suicide énergétiquement Rosatom Global démarre le lancement pilote de l'usine de combustible pour le réacteur à neutrons rapides refroidi au plomb BREST-OD-300. Nous le savons, ces réacteurs peuvent permettre d’assurer la demande énergétique et décarbonée, soit au moins 10 fois la consommation de toute l’humanité en 2024, pendant des siècles. https://iaea.org/fr/themes/reacteurs-a-neutrons-rapides
Rosatom Global annonce le début de l’exploitation pilote de l’usine de fabrication de combustible nucléaire pour le réacteur BREST-OD-300, situé à Seversk, Sibérie. Cette avancée est un pilier du projet Proryv (Percée), visant à créer un cycle fermé du combustible nucléaire, synonyme d’indépendance énergétique et de réduction des déchets radioactifs. Points clés : Production innovante : Fabrication de combustible à partir de nitrures d’uranium et de plutonium, avec des technologies radiochimiques avancées. Autonomie énergétique : Le site regroupera production, utilisation, retraitement et refabrication de combustible sur place. Efficacité accrue : Le réacteur BREST-OD-300, de 300 MWe, exploitera l’uranium appauvri et le plutonium, renforçant la sécurité et minimisant les déchets. Pourquoi est-ce révolutionnaire ? Moins de déchets : Cycle fermé qui recycle le combustible usé. Durabilité : Valorisation de l’uranium appauvri, une ressource souvent négligée. Sécurité accrue : Réacteur basé sur des principes de sécurité naturelle, minimisant les risques. Selon Alexeï Likhachev, DG de Rosatom, cette technologie de quatrième génération répond aux défis mondiaux de la transition énergétique : efficacité des ressources, réduction des impacts environnementaux et avancées en sûreté nucléaire. Le rôle central du nucléaire Avec cette innovation, l’énergie nucléaire peut devenir un pilier majeur pour atteindre l'objectif du NET ZERO CARBONE sur des siècles et devenir l'énergie majoritaire que l'humanité exploitera. L'atteinte de la souveraineté énergétique avec un avenir NET ZERO CARBONE pendant des siècles sans énergies fossiles majoritaires ne dépend que de nos responsables politiques !
E van VAERENBERGH est Directeur général chez ATENAS BELGIUM | Master en Sciences de l'ingénieur.
Autre démonstration de l'échec de l'Energiewende allemand qui entraîne les autres pays d'Europe dans la tourmente
#ÉNERGIE : Ici, pour ceux qui veulent comprendre le stress des Allemands et de leur gouvernement face à leur politique énergétique dogmatique des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. La surface verte représente la production nette d’électricité dite "renouvelable" (majoritairement éolienne et photovoltaïque) en Allemagne pour la semaine 50 de décembre 2024. - Max : 52 GW le 15 décembre à 21h00 - Min : 8,2 GW le 12 décembre à 7h00 La courbe noire correspond à la demande d’électricité (charge) des consommateurs. Tout ce qui se situe entre la courbe noire et la courbe verte doit être assuré par d’autres moyens de production disponibles à la demande : - Importations des pays voisins (nucléaire, fossiles, renouvelables) - Production nationale non renouvelable (charbon, lignite, gaz, fioul, etc.) Pour ceux qui croient à la "sobriété" ou au fameux "décalage" des consommations, regardez le delta à 17h00 le 12 décembre. Il faudrait "serrer la ceinture" face à une demande d’électricité de 66,8 GW et une production limitée à 8,7 GW, soit un déficit de 54,1 GW. Cela revient à demander aux citoyens de réduire son rythme de vie de 80 % si l’on veut se passer des énergies fossiles et limiter les importations. Petit rappel : les interconnexions électriques sont historiquement là pour s’entraider dans les moments difficiles d'un point de vue incidents réseaux accidentellement, mais pas pour être vassalisé énergétiquement continuellement par des pays voisins. Qui, sérieusement, accepterait de se priver de 80 % de ses besoins, ne serait-ce que quelques heures ? Seule une minorité le fera et encore sans faire semblant, je ne suis pas certain. La courbe rouge représente le prix de l’électricité (Day Ahead Auction) en euros par MWh. On observe le pic de prix le plus élevé le 12 décembre à 17h00, atteignant 936 €/MWh. Ces pics reflètent le manque d’énergie primaire (vent et/ou soleil) sur le réseau. Cela traduit un fort déséquilibre entre la production disponible et la demande d’électricité, que les marchés tentent de réguler en augmentant fortement les prix pour dissuader la consommation. Ceux qui affirment que les énergies renouvelables intermittentes et non pilotables n’augmentent pas les coûts de la vie vous mentent profondément. Ces graphiques, observables à plusieurs périodes de l’année, en sont la démonstration.

E Van Vaerenbergh Directeur général chez ATENAS BELGIUM (gestion et la maitrise des risques industriels dans les domaines de l'électricité, des machines et des atmosphères ) Master en Sciences de l'ingénieur.
RAPPEL :Zone verte production d’électricité renouvelableLigne noire : la demande d’électricité
Ligne rouge : les prix sur le marché
Et ici, on peut voir que tous les pays européens ont serré les fesses, d'où l'énervement des pays scandinaves et autres, qui osent moins s'exprimer. Et oui, dénoncer les problèmes techniques liés aux énergies renouvelables intermittentes et non pilotables semble, paraît-il, politiquement incorrect. Malheureusement, les réalités techniques n'ont aucune couleur politique et aucun état d'âme pour savoir si elles sont politiquement correctes ou non.

Les différentes couleurs représentent différents pays d’Europe
Documentaire et Vérité: le coût monstrueux de la transition énergétique
Un suicide économique
Bruegel vient de chiffrer le coût de la transition européenne, sanctifiant sans le vouloir son irréalisme. Pour atteindre ses objectifs, les 27 pays de l’UE devraient dépenser 1,3 trillion d'euros chaque année jusqu’en 2030, puis encore davantage ensuite.. À un moment où la résistance politique à la décarbonation s’accroît, où la compétitivité s'érode et où les moyens budgétaires pour obtenir le consentement se font rares, ce rapport offre une nouvelle démonstration de l’absolue déconnexion de Bruxelles d’avec l'impérieuse prérogative du réel. Les dimensions industrielles, physiques, sociales et géopolitiques y sont tout simplement évacuées... En clair, à les suivre, l’UE n’a pas d’autre choix que d’augmenter fortement les subventions dans tous les domaines et toutes les filières de la transition pour espérer motiver les investisseurs privés. La tâche s’annonce d’autant plus compliquée que pour de nombreuses technologies, la demande est loin d'être au rendez-vous et que la répartition du financement entre le public et le privé reste très peu claire et détaillée... Bruegel souligne par ailleurs que la Commission a la fâcheuse habitude de sous-estimer les coûts des transformations qu’elle impose. Notamment l’exigence de production locale voulant que 40% des technologies de transition européennes soient fabriquées dans l’UE, nécessitera des investissements supplémentaires de plus de 100 milliards d’euros par an d’ici 2030. Sans garantie d’y parvenir.. Car le rapport reste muet sur les récentes déconvenues industrieuses et leur portée... Pour eux, « le Pacte vert pour l’Europe doit être pleinement mis en œuvre, en évitant la tentation d’en édulcorer les dispositions pour des raisons de compétitivité. » C'est là où cela devient dangereux, car ils dévoilent en creux de leur rapport, que comme l’écrivait Anatole France : « Ils ne concevaient pas qu’on pût sans méchanceté penser autrement qu’eux. » Ainsi que le souligne le magazine Transitions et énergies qui analyse ce rapport, Jean Pisani Ferry et le Think thank Bruegel finissent « par un dérapage en qualifiant tout simplement de populisme la critique des politiques climatiques de l’UE et accuse ses détracteurs de faire de fausses déclarations sur les dommages que la transition causerait à la compétitivité de l’Europe. » En écrivant cela, le rapport nie tout simplement les conclusions du rapport de Mario Draghi, pour qui le coût de l’énergie est bel et bien devenu le principal handicap de l’économie européenne. En réalité, l'Europe occidentale a ces dernières années pris la décision historique de se détourner de l'abondance énergétique et des prix bas. Non seulement nous produisons beaucoup moins d'énergie qu'hier, mais l'énergie dont nous disposons est à la fois moins fiable - ce qui signifie qu'elle n'est pas là quand nous en avons besoin - et elle circule dans un système qui est désormais à la fois plus volatile, plus couteux et plus fragile. Mais cela ne semble pas intéresser nos experts... Ce rapport illustre jusqu’à la caricature les limites de la réflexion en silo et du wishful thinking ainsi que l’incapacité d'un certain dirigisme technocratique à se remettre en cause et à tirer quelque enseignement de ses échecs. https://bruegel.org/sites/default/files/2024-12/PB%2031%202024_0.pdf… https://transitionsenergies.com/europe-pas-les-moyens-transition-energetique/

Un nouvel exemple parmi beaucoup d'autres malheureusement sur les problèmes sanitaires d'un élevage en présence d'éoliennes.
Quatre mois après avoir révélé les troubles que connaissent ses vaches laitières, l’éleveur de La Remaudière dont la ferme se situe près du parc éolien continue le combat. ©HSM
Par Hervé PavageauPublié le 3 janv. 2025 à 18h02
L'Hebdo de Sèvre et Maine
Le dossier continue de s’épaissir au fil des courriers, des comptes rendus et des rapports.
Quatre mois après avoir révélé les troubles (chutes de la production, mortalité, maladies) que connaissent les vaches laitières de son exploitation suite à l’installation du parc éolien voisin, Fabien Pineau ne désarme pas.
La dernière action date du 2 décembre dernier.
Courrier au ministère de l’Agriculture
L’éleveur du Gaec de la Borderie à La Remaudière, commune du Vignoble nantais, a adressé un courrier au ministère de l’Agriculture à Paris dans lequel il explique la situation de sa ferme qui rencontre depuis plus d’un an des chutes de production de lait, alors que l’éleveur n’a rien changé à sa « façon de travailler ».
Et son bras de fer engagé avec Enedis et EnergieTeam, gestionnaire des éoliennes dont l’exploitation a démarré début 2024.
Depuis le début, l’éleveur qui s’appuie sur les données et statistiques de ses robots – ces dernières permettent de voir la fréquentation des vaches à la traite et leur état de santé (taux cellulaire), demande que l’on mette à l’arrêt le parc.
La situation reste fragile et aléatoire
Le temps de réaliser des expertises complémentaires, en parallèle d’expertises sur le parc pour trouver l’origine des perturbations. Et voir s’il y a une cause à effet.
Fabien Pineau, producteur laitier à La Remaudière
L’éleveur a constaté que la production de lait s’est améliorée depuis quelques mois.
« Même si cela reste fragile et aléatoire », dit-il.
Cette demande répétée depuis des mois, les gestionnaires la rejettent.
Aux raisons financières, s’ajoute un argument opposable.
Les rapports faits sur la ferme n’ont pas de valeur scientifique.
Et c’est à l’éleveur d’apporter la preuve du lien de causalité. Plusieurs réunions ont eu lieu, à laquelle a participé la chambre d’agriculture.
Le sujet a aussi été exposé à la préfecture.
De la transparence demandée
Seule avancée dans ce dossier : les gestionnaires ont proposé de signer un protocole pour qu’un diagnostic soit réalisé par le Groupement permanent de sécurité électrique, instance financée par les opérateurs.
Un protocole que refuse aujourd’hui de signer Fabien Pineau.
« Je n’ai pas la sécurité de transparence du GPSE. Toutes les conditions ne sont pas réunies », poursuit-il.
Le refus de l’éleveur s’appuie sur les conclusions faites par ce même GPSE sur un parc éolien à Nozay en 2015.
Après avoir analysé les données des conclusions du GPSE, nous sommes tombés sur des analyses incomplètes des mesures de contrôles de câbles ERDF.
Fabien Pineau
L’analyse complète de l’expertise montre que « le câble était fortement dégradé. Suite à ces éléments, comment puis-je faire confiance à ces expertises si juste 1 h 45 sur trois jours a été transmise dans les rapports », conclut Fabien Pineau.
Dans sa quête de « vérité », l’éleveur de La Remaudière a été rejoint par un adjoint de la commune, Hervé Cremet.
On ne remet pas en cause le développement de l’éolien. Mais en cas de dysfonctionnements, on demande que des mesures soient prises, de manière à réparer les problèmes.
Hervé Cremet, Premier adjoint à La Remaudière
« D’autres élevages impactés »
« D’autant que je ne suis pas le seul à voir mon troupeau subir des troubles. Il y a énormément d’élevages dans le département et ailleurs en France, proches de parcs éoliens, qui subissent des impacts. Quand les fermiers décrivent les symptômes de leurs vaches, ce sont les mêmes que mes animaux. Mots pour mots », renchérit Fabien Pineau.
Quatre mois après, l’histoire de l’éleveur du Vignoble nantais voyage.
Bien au-delà du département.
Une élue de la Région des Hauts-de-France a appelé la mairie de La Remaudière pour entrer en contact avec le producteur laitier de la Borderie.
Brèves




Commenti