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01/02/25 Allemagne - Europe - Green deal - Brèves...

Photo du rédacteur: Vent Contraire en Touraine & BerryVent Contraire en Touraine & Berry

L'Actualité est extrêmement riche... 

Les décisions outre Atlantique bousculent les certitudes, les faillites ou délocalisations des entreprises en France et en Europe inquiètent, les prix de l'électricité sont soumis aux caprices de la météo... Mme von der Leyen évoque le nucléaire comme une source possible à Davos, mais ne nous trompons pas le développement de l'éolien ou du solaire est toujours une priorité..


L'augmentation des importations d'électricité allemandes a selon l’analyse de Reuters « contribué à une hausse des prix régionaux de l'électricité dans toute l'Europe, qui ont commencé 2025 à leur plus haut niveau depuis près de deux ans et environ 70 % au-dessus de leur moyenne de 2020 à 2021 »

La production éolienne allemande est tombée cet hiver à son plus bas niveau depuis quatre ans. Ce qui a pour conséquence de faire exploser les prix de l’électricité dans toute l’Europe et de relancer la production des centrales fossiles…  L'augmentation des importations d'électricité allemandes a selon l’analyse de Reuters « contribué à une hausse des prix régionaux de l'électricité dans toute l'Europe, qui ont commencé 2025 à leur plus haut niveau depuis près de deux ans et environ 70 % au-dessus de leur moyenne de 2020 à 2021 ». Jusqu'à présent en janvier 2025, les prix de gros spot de l'électricité en Allemagne se sont élevés en moyenne à environ 113 euros par MWh, soit une hausse de 47 % par rapport à janvier 2024.  En raison de l'ampleur des besoins énergétiques de l'Allemagne - les + importants d'Europe - les prix de l'électricité ont également connu une tendance à la hausse chez ses voisins. Les prix de l'électricité en Italie et aux Pays-Bas ont augmenté de plus de 40 % par rapport à l'année dernière, tandis que les prix en France - le plus grand exportateur d'électricité- ont aussi augmenté de 33 %…  Animés de l’ambition de sauver la planète, nous avons littéralement mis en place un système dystopique qui, en continuant de faire passer des vessies pour des lanternes, ronge la compétitivité de l’union, fait grimper les factures et punit ceux qui refusent de jouer le jeu…

L’UE recentre sa stratégie énergétique sous la pression des marchés 

L’UE recentre sa stratégie énergétique sous la pression des marchés EnergyNews, 30/01/2025

Sous l’effet des défis géopolitiques et économiques mondiaux, l’Union européenne réoriente sa politique énergétique pour renforcer sa compétitivité. Simplification des réglementations et efforts pour sécuriser l’approvisionnement en énergie sont au programme, tout en maintenant ses engagements écologiques.

Bruxelles a dévoilé sa nouvelle feuille de route pour la compétitivité énergétique de l’Union européenne, une initiative lancée par Ursula von der Leyen. Ce plan s’inscrit dans un contexte où les États-Unis et la Chine, champions de l’innovation et de la production énergétique, continuent de creuser l’écart avec l’Europe.

 

Une réponse aux pressions économiques mondiales

Face aux politiques protectionnistes de Donald Trump et à l’expansion rapide des investissements en intelligence artificielle et en énergies propres en Chine, l’UE entend se repositionner pour éviter un déclin économique. Ce document stratégique, baptisé la « boussole de compétitivité », inclut des réformes ambitieuses dans le domaine de l’énergie, dont un allègement des coûts pour les entreprises et une réduction des complexités administratives.

 

Allègement des contraintes administratives et transition énergétique

Le plan vise à simplifier les réglementations qui pèsent sur les entreprises, particulièrement celles liées à la vigilance envers les sous-traitants. Ces changements font partie d’une volonté plus large de rationaliser les processus tout en poursuivant les objectifs environnementaux du Pacte Vert européen. Ursula von der Leyen a réaffirmé l’engagement de l’UE à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, malgré les réajustements économiques.

 

En parallèle, la Commission européenne envisage d’intensifier les investissements dans les énergies renouvelables tout en reconnaissant la nécessité d’une transition énergétique diversifiée, comprenant aussi le nucléaire. « Nous devons développer davantage notre production d’énergie renouvelable et, dans certains pays, du nucléaire », a affirmé la présidente de la Commission à Davos, soulignant un virage dans la politique énergétique de l’UE.

 

Soutenir les entreprises face à la hausse des coûts de l’énergie

La guerre en Ukraine a exacerbé la crise énergétique en Europe, poussant les prix de l’énergie à des niveaux records. L’UE, confrontée à la perte de son approvisionnement en gaz russe, cherche à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Dans ce cadre, la Commission a proposé plusieurs mesures pour sécuriser les approvisionnements, y compris des contrats de long terme d’achat d’électricité et des investissements dans le stockage et le transport de l’énergie.

 

De plus, des aides publiques « ciblées et simplifiées » seront mises en place pour encourager la transition verte des industries. L’objectif est d’accélérer le passage à des procédés industriels bas carbone, avec une attention particulière portée sur les 100 sites industriels les plus polluants, représentant plus de la moitié des émissions industrielles de l’Europe.

 

Une flexibilité accrue sur les règles de concurrence et les ressources stratégiques

La Commission européenne souhaite également assouplir certaines règles de concurrence afin de permettre la consolidation de grandes entreprises européennes capables de rivaliser sur le marché mondial. Cette révision est particulièrement nécessaire dans les secteurs critiques tels que l’énergie, les matières premières et la technologie.

 

En matière de ressources stratégiques, l’UE entend diversifier ses approvisionnements et réduire sa dépendance, notamment vis-à-vis de la Chine, en facilitant l’exploitation minière sur son territoire. Des projets d’exploitation de métaux rares ont déjà été lancés, malgré les préoccupations environnementales liées à leur développement.

 

Le défi du marché unique et de la compétitivité énergétique

L’Europe dispose déjà d’un marché unique dans des secteurs clés comme l’aéronautique et l’automobile, mais l’énergie et les télécommunications souffrent encore de fragmentation en raison des réglementations nationales disparates. Le marché unique de l’énergie et de la finance a des « angles morts », selon la Commission, ce qui freine l’innovation et la compétitivité des entreprises européennes face aux géants américains et chinois. La Commission européenne a ainsi appelé à l’élargissement du marché unique pour permettre aux entreprises de réaliser des économies d’échelle et de rivaliser sur la scène mondiale.

 

Beaucoup d’annonces et toujours l’obsession de développer les énergies renouvelables. On ne sait que trop malheureusement, que la priorité de Mme Von der Leyen ce sont les énergies renouvelables intermittentes (EnRI) : éolien et solaire, causes de bien des maux !!Quant au marché unique de l’énergie, les pays européens victimes des prix très fluctuants du marché, liés au développement délirant des EnRI … ne sont pas réellement prêts à sacrifier leur modèle. Voir les derniers articles sur le sujet.


La débâcle verte : finance en retrait, ONG corrompues, et Trump triomphant

La débâcle verte : finance en retrait, ONG corrompues, et Trump triomphant | L'EnerGeek

Dans mon ouvrage « Énergies, mensonge d’État », j’avais anticipé le désengagement des grandes institutions financières de leurs engagements climatiques, phénomène qui s’est récemment accéléré. Le retrait de BlackRock et d’autres géants financiers américains des alliances climatiques illustre les contradictions entre rentabilité et ambitions de décarbonation. Parallèlement, l’industrie automobile européenne subit les conséquences néfastes des politiques vertes, menaçant sa compétitivité. Le scandale GreenGate, impliquant le financement d’ONG écologistes pour influencer les parlementaires européens, a davantage discrédité le Pacte vert. Pendant ce temps, hors de l’UE, les investissements dans les énergies fossiles et nucléaires se poursuivent. Le retour de Trump, avec son slogan « Drill, baby, drill », symbolise la « révolution de la fierté des énergies conventionnelles ». Cette convergence d’événements témoigne d’une véritable « débâcle verte ».

Le revirement des institutions financières face aux engagements climatiques

Le 9 janvier, le Wall Street Journal a rapporté une nouvelle d’une importance capitale : BlackRock, le plus important gestionnaire d’actifs à l’échelle mondiale, a pris la décision de se retirer de la Net Zero Asset Managers Initiative (NZAM). Cette annonce survient dans le sillage d’une action similaire entreprise par Vanguard, le deuxième gestionnaire d’actifs en importance, qui avait déjà marqué ses distances avec l’alliance NZAM à la fin de l’année 2022.

Cette décision s’inscrit dans le sillage du retrait de six banques majeures des États-Unis — JPMorgan, Citigroup, Bank of America, Morgan Stanley, Wells Fargo et Goldman Sachs — de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative analogue dédiée au secteur bancaire. JPMorgan a été la dernière en date, le 7 janvier, à oser faire son « coming out ». Ce mouvement collectif remet en question les engagements climatiques antérieurs proclamés avec vigueur par ces acteurs prééminents du secteur financier.

Dans une lettre adressée à ses clients institutionnels, le géant de la gestion d’actifs, qui administrait au 30 septembre 2024 un portefeuille record de 11,475 milliards de dollars, explicite que son adhésion à la NZAM avait « engendré une ambiguïté quant aux pratiques de BlackRock » et l’avait exposé à des « investigations judiciaires émanant de diverses autorités publiques ». L’évolution du soutien de BlackRock aux propositions d’actionnaires sur les questions ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) illustre de manière frappante ce changement de cap. La chute spectaculaire de ce soutien, passant de 47 % en 2021 à seulement 4 % en 2023, témoigne d’un revirement stratégique significatif.

Depuis 2020, BlackRock, le géant de la gestion d’actifs, se trouve confronté à un dilemme complexe, illustrant les tensions croissantes entre les objectifs de rentabilité financière et les ambitions de décarbonation dans le secteur financier. D’une part, l’entreprise fait face à des exigences accrues de ses actionnaires, peu enclins à sacrifier leurs rendements financiers au profit de la décarbonation. Cette réticence s’explique par le fait que les émissions de CO₂ ne constituent pas une priorité en dehors d’un nombre restreint de pays de l’OCDE, reflétant ainsi les disparités géopolitiques dans l’approche des enjeux climatiques. D’autre part, BlackRock subit des pressions de la part de politiciens conservateurs américains, se manifestant sous diverses formes : poursuites judiciaires, enquêtes réglementaires et mouvements de boycott.

Dans mon ouvrage, j’expose en détail les actions en justice intentées par une dizaine d’États américains contre les initiatives climatiques auxquelles participaient les institutions financières. Ces États allèguent que ces programmes violent les lois antitrust, nuisent au développement des énergies fossiles et entraînent une augmentation des coûts énergétiques.

La décision récente des institutions financières américaines de se retirer de certaines initiatives climatiques s’inscrit dans une tendance plus large de réévaluation des engagements liés aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette évolution reflète les tensions croissantes entre les objectifs de durabilité et les impératifs financiers traditionnels. Au cœur de cette problématique se trouve la responsabilité fiduciaire des gestionnaires d’actifs envers leurs investisseurs. Cette obligation, à la fois légale et éthique, impose aux gestionnaires de privilégier la performance financière et la gestion efficace des risques dans l’intérêt de leurs clients. Cette responsabilité fondamentale constitue le socle de la relation de confiance entre les institutions financières et leurs investisseurs.

Les contradictions de la politique européenne de décarbonation

La question soulevée met en lumière un paradoxe préoccupant dans les stratégies d’investissement des grandes institutions bancaires de l’Union européenne. Bien que ces établissements affichent des engagements en faveur de la décarbonation, leurs pratiques de financement soulèvent des interrogations quant à leur réelle contribution à la transition énergétique. D’une part, les banques européennes ont décidé d’investir dans des projets dits « verts », mais d’autre part, le secteur des énergies fossiles continue de présenter des opportunités de rendement attractives, notamment dans un contexte de demande énergétique croissante. Si les institutions bancaires européennes désirent jouer leur rôle envers les clients qui leur confient leurs économies, elles doivent cesser, comme le font leurs homologues américaines, de renoncer à des opportunités de rendements élevés.

La frénésie de la politique de décarbonation menée par l’Union européenne engendre des répercussions significatives sur l’industrie automobile du continent, mettant en péril sa compétitivité et sa pérennité économique. Stellantis, en collaboration avec d’autres acteurs majeurs tels que Toyota, Ford, Mazda et Subaru, envisage de mutualiser ses émissions de CO₂ avec Tesla. Cette démarche vise à se conformer aux normes européennes qui entreront en vigueur en 2025, illustrant les difficultés rencontrées par l’industrie pour atteindre les objectifs fixés de manière autonome.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre de la norme CAFE (Corporate Average Fuel Economy), régie par le Règlement (UE) 2019/631, en vigueur depuis 2020. Un durcissement significatif de cette réglementation est prévu à partir du 1er janvier 2025, exposant les constructeurs à des sanctions financières considérables en cas de non-respect des objectifs d’émissions. Luca De Meo, président-directeur général de Renault, estime que l’industrie automobile européenne pourrait être confrontée à des amendes cumulées atteignant 15 milliards d’euros en 2025 si les nouvelles cibles, plus strictes, ne sont pas respectées. Cette perspective financière alarmante menace d’éroder davantage la rentabilité déjà fragile de constructeurs tels que Renault, Stellantis ou Volkswagen. Les défis posés par cette transition écologique forcée ont des répercussions jusqu’au plus haut niveau de la gouvernance des entreprises du secteur. À titre d’exemple, Carlos Tavares, Directeur général de Stellantis, a été contraint de démissionner face à des résultats financiers décevants et des perspectives peu encourageantes.

La vente de crédits carbone s’est révélée être une source de revenus substantielle pour Tesla, illustrant les conséquences imprévues de la réglementation européenne sur les émissions de CO₂. En 2023, l’entreprise américaine a généré 1,79 milliard de dollars grâce à cette activité. Plus remarquable encore, au troisième trimestre 2024, les revenus issus des crédits carbone (739 millions de dollars) représentaient 34 % du bénéfice net de Tesla.

Cette situation soulève des questions sur l’impact du Règlement CAFE concernant la réduction des émissions mondiales de CO₂. Ce mécanisme semble principalement entraîner un transfert de capitaux des constructeurs automobiles européens vers une entreprise américaine, sans nécessairement réduire les émissions globales.

La Commission européenne impose la décarbonation par la corruption des ONG écologistes ?

Les initiatives de Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission précédente, et d’Ursula von der Leyen, encore présidente, visant à positionner l’UE comme le leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, semblent avoir sous-estimé l’impact sur l’industrie automobile européenne. Cette approche, qui met en avant un engagement fort envers la décarbonation au détriment de la préservation d’un secteur industriel historiquement crucial pour l’économie européenne, soulève des préoccupations sociales et économiques importantes.

L’entourage du Néerlandais Frans Timmermans, dont le chef de cabinet était le Néerlandais Diederik Samsom — un ancien de Greenpeace — est au cœur du scandale GreenGate dévoilé par le quotidien néerlandais De Telegraaf et confirmé par le commissaire polonais Piotr Serafin. Ils auraient attribué des subventions à des ONG écologistes pour influencer, durant des années, les parlementaires européens afin qu’ils soutiennent des politiques vertes punitives.

Pendant ce temps-là, les entreprises hors UE investissaient massivement dans la prospection et la production d’hydrocarbures, celles chinoises et coréennes développaient des réacteurs nucléaires compétitifs et les États-Unis produisaient toujours plus de pétrole et de gaz de schiste. Donald Trump arrive au pouvoir lorsque cette amplification de l’intérêt pour les énergies fossiles et l’énergie nucléaire isole l’UE dans son cul-de-sac vert. Trump n’a nullement réalisé une révolution énergétique — elle était en cours. Il a organisé une révolution de la fierté des énergies conventionnelles.

Force est de constater que ces développements récents viennent malheureusement confirmer les analyses présentées dans mon ouvrage « Énergies, mensonge d’État », puisque la destruction organisée de la compétitivité de l’UE s’amplifie. Le retrait de BlackRock, de JPMorgan et des grandes banques américaines des alliances climatiques, conjugué à l’impact dévastateur sur la rentabilité de l’industrie automobile européenne et la « fierté des énergies conventionnelles », illustre l’acharnement contre-productif mené dans la lutte pour la décarbonation. Ces événements mettent en exergue l’urgence de revoir les politiques imposées par Frans Timmermans et ses amis des ONG écologistes, qui caressaient le rêve illusoire d’imposer la décarbonation à l’échelle planétaire.

Le changement de cap du monde de la finance américain, rejoint par le « Drill, baby, drill » de Donald Trump, sera suivi par d’autres pays. Il est urgent d’alerter les Européens sur l’imminence d’une situation potentiellement plus dommageable qui s’annonce de manière abrupte et virulente.

 

La Commission convoque les entreprises et quelques ONG pour revoir les règles de l’UE sur la durabilité

Le commissaire européen à l’Économie et la Productivité, Valdis Dombrovskis, a invité certaines des plus grandes entreprises et groupes industriels de l’Union à une discussion le 6 février, donnant un nouvel élan aux plans pour une révision radicale des règles liées au développement durable, selon nos informations.

Les poids lourds européens et multinationaux, en particulier des secteurs de la finance et de l’énergie, devraient rencontrer Valdis Dombrovskis pour lui faire part des dispositions qu’ils souhaiteraient voir révisées dans la proposition « omnibus » de l’Union européenne (UE), qui devrait être dévoilée le 26 février.

L’ordre du jour provisoire du sommet à huis clos, consulté par Euractiv, confirme que la directive de l’UE sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises, la directive sur le devoir de vigilance et le cadre de la taxonomie verte seront les premières réglementations européennes à faire les frais des plans de la Commission visant à assouplir les règles.

Par ailleurs, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’Union européenne apparaît également à l’ordre du jour de la « simplification » institutionnelle — une première qui, étant donné que ce point a fait partie des efforts croissants de l’industrie pour renégocier les règles de réduction des émissions de CO2, confirme que la nouvelle Commission est en effet très réceptive aux demandes des entreprises.

La table ronde des entreprises, qui suit de près la « Boussole pour la compétitivité » d’Ursula von der Leyen, pourrait jeter les bases d’une transformation de certains des engagements de la boussole en propositions politiques immédiates. Cela pourrait inclure la création d’un régime réglementaire favorable ad hoc pour les petites et moyennes entreprises (PME).

 

La Commission européenne va appeler à une réduction « sans précédent » de la bureaucratie pour stimuler l’économie de l’Union ces cinq prochaines années, selon une ébauche de la « Boussole pour la compétitivité » de l’exécutif de l’Union européenne (UE), consultée par Euractiv.

La représentation des entreprises éclipse celle des ONG et des syndicats

Ce n’est pas un hasard si la liste provisoire des invités à la réunion de la semaine prochaine fait la part belle aux entreprises, à commencer par de puissantes associations professionnelles, telles que la Table ronde des industriels européens, Business Europe, EuroChamber, la Chambre américaine auprès de l’UE, la Fédération bancaire européenne et Fuels Europe.

Le secteur bancaire sera largement représenté, avec Allianz et la Deutsche Bank en Allemagne, la Société Générale en France, Generali, Intesa San Paolo en Italie et BBVA en Espagne, entre autres géants du secteur.

Parmi les grandes entreprises du secteur de l’énergie figurent les conglomérats français Total Energies et ENGIE, l’italien ENI, l’espagnol Moeve — anciennement Cepsa — et la multinationale américaine ExxonMobil.

À l’inverse, le secteur de l’alimentation, des boissons et des biens de consommation — l’un des secteurs les plus touchés par la législation sur la chaîne d’approvisionnement — est à peine représenté, seul le géant américain Pepsico figurant sur la liste des invités.

En effet, la liste exclut certains des acteurs les plus influents du secteur, comme les géants multinationaux Nestlé, Mars, Ferrero et Unilever, qui ont récemment demandé à la Commission de s’assurer que toute proposition omnibus se limite à rationaliser les doublons plutôt qu’à renégocier les règles.

Une source industrielle proche du dossier a souligné que leur exclusion n’augurait rien de bon pour ceux qui craignent que les prochaines propositions de simplification de la Commission aillent bien au-delà des efforts de rationalisation et ouvrent la voie à une législation édulcorée.

Des représentants de la société civile et du monde du travail participeront également aux discussions, notamment la Confédération européenne des syndicats (CES) et des ONG telles que ShareAction, Human Rights Watch et le WWF.

Au total, cependant, la liste comprend 58 invités du secteur des entreprises contre seulement 10 ONG.

 

Sale temps pour les énergies renouvelables, bientôt bridées par l’Etat 

Tribune, 24/01/2025

Jeudi prochain, les parlementaires devront décider si, oui ou non, les panneaux solaires et les éoliennes sous contrat avec l’État devront s’arrêter lors des périodes de surproduction. Et ce, afin de soulager les finances publiques.Qui aurait pu prédire ? L'intermittence des énergies renouvelables, dont l'activité varie selon la météo, commence à poser de sérieux problèmes. Et ce, alors même qu'elles représentent moins de 25% de la consommation finale d'électricité en France.

 

En effet, l'éolien, et surtout le solaire, produisent trop à certaines périodes, et insuffisamment à d'autres. Un va-et-vient qui engendre des prix négatifs sur les marchés : quand l'énergie devient trop abondante par rapport à la demande, lors d'un après-midi sans nuage par exemple, les centrales à gaz ou nucléaires sont prêtes à payer pour continuer de fonctionner. Elles soumettent alors des enchères négatives sur les bourses d'échange, afin d'éviter de payer d'importants coûts de redémarrage quelques heures plus tard, lorsque le soleil tirera sa révérence, et les panneaux photovoltaïques avec lui.

 

Or, lors de ces épisodes de surplus, la plupart des exploitants d'énergies renouvelables continuent eux aussi de carburer. Pourtant, ils pourraient facilement éteindre leurs installations pour faire remonter les prix. Mais voilà : l'État les protège des aléas du marché en payant la différence entre un tarif prédéfini - souvent élevé - et les cours du moment. Notamment les parcs sous obligation d'achat (OA), rémunérés à un prix fixe même quand le marché tombe en dessous de zéro. De quoi amplifier encore le phénomène, dans un cercle vicieux ruineux pour les finances publiques.

 

Des ordres de réduire, voire stopper la production

 

Pour y remédier, le gouvernement a déposé un amendement au projet de loi de Finances (PLF) pour 2025 afin de modifier, a posteriori, les contrats historiques conclus avec les producteurs solaires et éoliens. L'idée : autoriser l'arrêt ou la limitation des champs qui bénéficient de tarifs d'obligation d'achat, soit environ la moitié de la cinquantaine de gigawatts (GW) de capacités éoliennes et solaires installées sur le territoire. Voté par le Sénat en début de semaine, le texte doit faire l'objet d'un examen en commission mixte paritaire, le jeudi 30 janvier.

 

Dans le détail, celui-ci donne la possibilité aux acheteurs (EDF Obligation d'achat, les entreprises locales de distribution et les organismes agréés) d'imposer à des opérateurs sous OA, dont la capacité installée dépasse 10 mégawatts (MW), de réduire, voire de stopper ponctuellement leur production, lors des périodes de prix négatif sur le marché de l'électricité. En d'autres termes, s'il est adopté, les énergies renouvelables pourront être bridées dès lors qu'il y aura trop d'énergie produite.

 

Les principales filières concernées seraient « l'éolien en mer », les « grands parcs éoliens terrestres » et les « grands parcs photovoltaïques », précise le document.

 

Pour l'État, une facture de 30 millions d'euros en 2024

 

Leurs exploitants recevraient néanmoins une compensation, dont le montant dépendrait, entre autres, « de la puissance de l'installation », de « la durée de l'arrêt demandé » et « du tarif d'achat défini par le contrat », peut-on lire. Mais s'ils refusaient de se plier à la règle, ils ne bénéficieraient ni de compensation, ni même du tarif de rachat. Dans ces conditions, ces producteurs n'auraient plus aucun intérêt à laisser leurs machines fonctionner lorsque les prix de vente plongent sur le marché, ce qui permettrait à l'État d'enrayer le cercle vicieux des cours négatifs.

 

Il faut dire que la note est salée : « Il est estimé que les heures de prix négatifs vont coûter 30 millions d'euros à l'État en 2024 - et ce, uniquement en comptant la part « négative » du prix de marché », peut-on lire dans l'amendement. Ce dernier « permettra de réduire en 2025 ce coût pour l'État d'une somme estimée à 5 millions d'euros, car la mesure prendra un certain temps pour être mise en place », poursuit le texte.

 

Si cela coûte aussi cher à l'État, c'est parce que les épisodes de prix négatifs ont bondi l'an dernier. Selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), tandis qu'ils n'avaient jamais dépassé 102 heures par an jusqu'en 2022, ils ont atteint 147 heures en 2023, puis 235 heures sur le seul premier semestre 2024 (soit 5,4% du temps) ! Pire : au deuxième trimestre, 10,2 % des heures ont été marquées par des prix négatifs, avec un pic en avril.

 

Or, ce phénomène se couple avec des tarifs de rachat très dispendieux. À l'image de la « rente solaire », ces quelque 850 contrats signés pour 15 à 20 ans entre des développeurs de parc photovoltaïques et l'État à la fin des années 2000, offrant des rémunérations garanties pouvant atteindre jusqu'à 500 euros par MWh quel que soit le cours de marché ! Aisé d'imaginer, dans ces conditions, l'ampleur des subventions que doit verser la puissance publique pour rembourser la différence en cas de prix négatifs.

 

Reporter ses consommations

 

Il n'empêche : la réforme à venir ne ravit pas la filière. « Le prix négatif c'est comme la fièvre lorsqu'on a la grippe [...] », affirme le PDG de KiloWattSol et vice-président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Xavier Daval, appelant à « ne pas tirer sur l'ambulance ».

 

Le président du SER, Jules Nyssen, refuse quant à lui le recours à la contrainte. « Les filières électriques ont signalé à l'État qu'elles étaient prêtes à avoir une négociation là-dessus sur la base du volontariat. Là ça se fait par la loi, parce que c'est plus rapide, mais par contre ça envoie un signal de la non-solidité des contrats. Ce qui nous pose un problème », a-t-il récemment fait valoir.

 

D'autant que, pour limiter les prix négatifs, il est possible d'attaquer le problème à la racine. En incitant à décaler les consommations lors des pics de production, qui se situent principalement entre 11 et 16 heures, lors des périodes d'ensoleillement. À cet égard, les Français dont le compteur électrique dépasse 9 kVA devront se tourner vers un système heures pleines/heures creuses, qui affiche un tarif plus intéressant à ces moments-là, a récemment annoncé la CRE.

 

Enfin, fini l'appel à la sobriété : il faudra au contraire « soutenir » la demande d'électricité des Français pour éviter la surabondance et la chute des prix, a souligné ce matin le régulateur dans un nouveau rapport. Du spot publicitaire déployé par le gouvernement pendant la crise « J'éteins, je baisse, je décale », la dernière injonction semble donc celle à retenir

 

Ben voyons ! Mr Nyssen a toujours des idées brillantes. En 2023 les promoteurs ont attaqué l’état pour ne pas perdre leurs surprofits au détriment des consommateurs contribuables français. Toujours plus !.. Ils veulent toujours plus !


Le nucléaire, variable d’ajustement

Comment Bercy fait pression pour détricoter le Green Deal européen

Publié le 27 janvier 2025

Comment Bercy détricote les règlementations environnementales européennes - STEPHANE OUZOUNOFF Hans LucasHans Lucas via AFP

En coulisse à Bruxelles, la France pousse, notamment par la voix du ministre de l'économie Eric Lombard, pour une dérégulation massive des normes environnementales européennes. CSRD et reporting de durabilité, devoir de vigilance, règlement sur les produits toxiques... Les normes du Green Deal pourraient être affaiblies sous la pression française, alignée avec l'Allemagne et les lobbies patronaux.

La France va-t-elle faire capoter le Green Deal et la législation environnementale européenne ? A en croire les informations qui convergent depuis Bruxelles, les représentants français à l'Union européenne seraient en tout cas en train de faire pression pour déréguler massivement et détricoter de nombreuses réglementations liées à la transformation écologique et sociale. En première ligne : Bercy et le ministre de l'économie Eric Lombard, qui ont, lors du conseil économique et financier des 20 et 21 janvier, défendu une posture de recul massif sur plusieurs législations issues du Green Deal, dont la CSRD, directive sur le reporting de durabilité, la CS3D, directive sur le devoir de vigilance, ou encore la taxonomie.

Novethic a ainsi pu consulter plusieurs documents du ministère où est détaillée la position des autorités françaises en vue de la législation omnibus, qui doit être présentée le 26 février prochain. Réduction "drastique" des obligations, rehaussement des seuils d'application des obligations environnementales pour les entreprises, report "sine die" de certaines législations, "pause règlementaire massive"... 

"Vider de sa substance" le Green Deal

"Les autorités souhaiteraient que les charges de rapportage soient considérablement allégées, en réduisant drastiquement le nombre d’indicateurs" mentionnent ainsi les documents à propos de la directive sur le reporting de durabilité. La CSRD, qui demande aux grandes entreprises depuis le 1er janvier de rendre compte de leurs impacts sur l'environnement et sur les travailleurs, serait ainsi réduite à peau de chagrin. Les autorités françaises souhaitent également modifier les seuils d'applications de la directive : les obligations de reporting seraient désormais réservées aux entreprises de plus de 1 500 salariés et moins de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, (contre 250 salariés actuellement). Pour les entreprises en dessous de ces seuils, "les informations à rapporter doivent rester très simples, au plus quelques dizaines de points" précise le texte. En substance, la France pousse pour réduire massivement les obligations de transparence environnementale et sociale. "Diviser par 10 les points de données, n'est-ce pas vider de sa substance la CSRD ?", s'interroge sur LinkedIn Alexandre Rambaud, co-fondateur de la Chaire sur la comptabilité écologique et expert de la comptabilité extra-financière.

La France propose ainsi de limiter les obligations de reporting "en les ciblant sur les objectifs climatiques", évinçant donc les questions liées à la biodiversité, à la pollution des écosystèmes ou encore aux enjeux sociaux comme les conditions de travail ou la préservation des droits des travailleurs. Mais même sur la thématique climatique, la posture défendue par Bercy est synonyme de retour en arrière, puisqu'elle propose de supprimer l'obligation pour les entreprises de mettre en place des plans de transition climatiques fixant "des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre alignés sur l'Accord de Paris". La disposition ouvrirait la porte à un greenwashing massif des entreprises en matière climatique.

Pause réglementaire massive, révision de nombreuses législations

En ce qui concerne le devoir de vigilance, la position de la France corrobore les annonces faites le 23 janvier par le ministre Eric Lombard, qui appelait à la "suspension" de la directive. Mais les documents parlent cette fois d'un report "sine die", accompagné d'un affaiblissement considérable des ambitions du texte. En plus de la suppression de l'obligation de résultat en matière de prévention des risques humains et environnementaux, la France propose de limiter l'application de la directive aux entreprises de plus 5 000 salariés, excluant ainsi près de 70% des entreprises européennes du champ de la directive. Une posture jugée "irresponsable" par un collectif d'organisations environnementales (Sherpa, Bloom, Reclaim Finance - ONG, CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France, Notre Affaire à Tous, Les Amis de la Terre France...) et qui "risque de précipiter le détricotage d’un texte nécessaire face à la crise climatique et sociale."

Outre ces deux législations emblématiques, la France propose de réviser le règlement Reach, qui encadre l'usage des produits toxiques en Europe, de limiter les obligations de transparence liées aux règlement IEP sur les émissions industrielles, qui prévoit notamment la transparence des données sur l'usage de l'eau, de l'énergie et des matières premières par les industriels, ou encore la simplification des obligations en matière de données sur les pollutions aux micro-plastiques. Au total 18 réglementations, principalement environnementales et sociales, sont ciblées. La France plaide également pour "une pause réglementaire massive", ainsi que la possibilité "d'envisager la révision de plusieurs législations, même adoptées récemment". Parmi celles qui pourraient prochainement faire l'objet de révisions : la directive Green Claims pour lutter contre le greenwashing, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, la directive sur le droit à la réparation... Autant de normes jugées trop contraignantes par les lobbies économiques, et accusées de peser sur la compétitivité. Contacté, le ministère de l'économie n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations.

Convergence franco-allemande contre le Green Deal

Pour la France, il s'agit en tout cas d'un changement majeur de posture vis-à-vis du Green Deal. Interrogée par Novethic, Marie Toussaint, eurodéputée écologiste, fustige ainsi le "revirement idéologique de la France" "qui avait été l'un des Etats alliés dans le travail mené en Europe pour civiliser l'économie, et dont le gouvernement succombe aujourd'hui à l'austérité et à la dérégulation les plus totales". Les sources consultées par Novethic montrent en effet que le ministre de l'économie Eric Lombard partage désormais ses positions avec le ministre allemand Jörg Kukies, alors qu'en Allemagne, l'opposition aux normes de durabilité s'active depuis plusieurs semaines pour affaiblir le Green Deal. "Tous ceux qui pensent encore que le paquet de simplification omnibus de l’UE se résumera à quelques simplifications et alignements mineurs sont soit mal informés, soit naïfs…" commente ainsi sur LinkedIn Andreas Rasche, professeur spécialisé et Doyen adjoint à la Copenhagen Business School.

Au sein du gouvernement, une telle posture pourrait en tout cas créer des crispations, notamment avec le ministère de la transition écologique. En novembre dernier, au Forum Economie et Biodiversité, la ministre Agnès Pannier-Runacher, rappelait ainsi qu'il ne fallait "surtout pas reculer" sur la CSRD. "Je sais une chose, c’est que lorsqu’on en rabat sur l’ambition, on est sûr de rater l’objectif" déclarait-elle à l'époque. En désaccord visiblement avec l'occupant actuel de Bercy et la position du gouvernement français. Contactée pour réagir à la position d'Eric Lombard, l'équipe de la ministre n'a pas non plus répondu aux sollicitations de Novethic. 

 

olien : face à «une situation complexe», le danois Ørsted change de patron 

Figaro, 31/01/2025

Le spécialiste danois des énergies renouvelables Ørsted, en difficultés, a annoncé vendredi la démission de son patron Mads Nipper et son remplacement par Rasmus Errboe, un dirigeant présent depuis 13 ans dans le groupe. 

 

«L’impact sur nos activités de la situation de plus en plus difficile du secteur de l’éolien en mer, qui va des goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement à l’augmentation des taux d’intérêt, en passant par l’évolution du paysage réglementaire, implique un changement d’orientation», a souligné la présidente de son conseil d’administration Lene Skole.

 

Le nouveau patron du groupe était jusque-là directeur général adjoint d’Ørsted. Le groupe danois doit affronter une situation complexe aux États-Unis où l’administration Trump a récemment gelé les permis d’exploitation des projets d’énergie éolienne. Ørsted a annoncé le 20 janvier d’importantes dépréciations (1,6 milliard d’euros) en raison de la hausse des taux d’intérêt et de retards dans un projet d’éolien en mer aux États-Unis. Ainsi le projet éolien offshore Sunrise Wind, à environ 30 miles à l’est de Montauk (État de New York, nord-est des États-Unis), fait face à des retards liés à la chaîne d’approvisionnement, représentant un tiers des dépréciations annoncées.

 

Un des rares géants du pétrole et du gaz à s’être transformé

Premier groupe à avoir investi massivement dans l’éolien en mer aux États-Unis, Ørsted avait remporté des projets à prix fixes dans un environnement de taux bas, qui sont devenus non-rentables sous l’effet combiné de la hausse des coûts de construction et des taux d’intérêt. Il a accumulé des retards et a dû renoncer aux projets Ocean Wind 1 et 2, deux fermes éoliennes qui devaient être installées au large du New Jersey (nord-est).

 

Ørsted est l’un des rares géants du pétrole et du gaz à s’être transformé radicalement pour devenir un spécialiste des énergies renouvelables. Il est passé en moins de dix ans - de 2010 à 2019 - d’une production tirée essentiellement des énergies fossiles à une activité composée à 86% d’énergies renouvelables, mais ses déboires ont fait plonger le titre depuis 2021, au grand dam des investisseurs. Seule consolation, le géant pétrolier norvégien Equinor a acheté une part de 9,8% du groupe en octobre. Ørsted doit publier ses résultats annuels le 6 février.

 

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